mercredi 30 décembre 2009

ManGisele.com : Le e-Commerce à la sauce martiniquaise


Man Gisèle est la grand-mère que nous avons tous connu ou voulu connaitre. Man Gisèle est douce, aimante et surtout généreuse lorsqu’il s’agit de régaler sa tribu de bonnes petites gourmandises sucrées ou salées. Les recettes de Man Gisèle s’inspire de l’histoire des différentes générations de cuisinières et cuisiniers qui l’ont précédé. Des ingrédients naturels et sains, des compositions traditionnelles, pour des biscuits et gâteaux bons comme l’enfance. Man Gisèle y rajoute un petit brin de modernité pour les petits et grands enfants d’aujourd’hui.

ManGisele.com est le site internet de vente en ligne de la fabrique de biscuits et gâteaux « La Pâtisserie du Levant » située dans la commune du François, entre le bleu et le vert de la Martinique.

Avec plus de 13 références distribuées dans plus 50 points de vente, petites, moyennes et grandes surfaces en Martinique, la Pâtisserie du François est un acteur de référence en local. Elle compte 11 employés.

Avec sa boutique en ligne lancée le 6 Décembre 2009, « La Pâtisserie du Levant » affirme ses ambitions de développement à l’international, d’abord dans les pays francophones puis de manière globale. Son objectif est de se positionner comme un acteur français du eCommerce « Produits du terroir », et un acteur incontournable du eCommerce aux Antilles.

La boutique propose pour son lancement 11 produits dans 3 gammes différentes. L’objectif est de lancer chaque année plusieurs produits innovants distribués uniquement sur le web.

La stratégie en ligne de Man Gisèle s’attache à mettre en œuvre une plate forme de vente en ligne ergonomique, conviviale et innovante.

ManGisele.com est aussi présent sur tous les réseaux sociaux populaires.

La boutique en ligne de Man Gisèle : http://www.mangisele.com
Le Blog de Man Gisèle : http://www.mangisele.com/blog/
Man Gisèle sur Twitter : http://www.twitter.com/mangisele
Man Gisèle sur Facebook : http://www.facebook.com/mangisele
Man Gisèle sur Flickr : http://www.flickr.com/mangisele

Vote d'un budget de crise

C'est un budget primitif en diminution de 8,88% soit de près de 18 millions d'euros, qui a été voté au cours du dernier conseil municipal de la ville de Fort-de-France. Les effets de la crise générale, conjugués au mouvement sociale de février 2009, a eu des répercussions comptables sans précédent sur ce dernier. En équilibre de dépense et de recette, ce budget est de 181 883 000 euros pour 2010 contre 199 617 996 euros en 2009. Les conséquences et l'impact sur les économies de gestions se retrouvent à tous les paliers.

La crise s'impose dans les orientations budgétaires à plusieurs niveaux. Premièrement, d'un point de vue des offres de crédit bancaire, les rares offres d'emprunt et leurs conditions proposent une marge de manoeuvre moindre pour les municipalités.

Deuxièmement, le recouvrement des créances auprès de la ville est rendu plus difficile compte tenu de la baisse d'activité et en parallèle à une hausse significative du chômage. C'est ainsi, toute la sphère économique et sociale qui est touchée par les conséquences de la crise.

Enfin, au niveau financier, l'effondrement de l'octroi de mer, la quasi-disparition du FRDE (Fonds Régional pour le Développement de l'Économie) et la stagnation voire la diminution de la majorité des recettes budgétaires est imputé directement sur les recettes de la ville, engendrant l'actuelle diminution du budget.

Cependant, afin de garantir les emplois, la ville maintient un niveau fort d'investissement et d'équipements, mission essentielle de la collectivité.

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- Serge Lechimy, maire : « Une perte de recette exceptionnelle »
C'est un budget qui intervient dans un contexte de crise mondiale et locale. Nous avons subi une perte de recette assez exceptionnelle due à l'affaissement de l'octroi de mer puisque la ville de Fort-de-France a perdu 17, 7 millions d'euros d'octroi de mer et au total les pertes s'évaluent à 18 millions d'euros.
Les recettes étant basées sur l'octroi de mer et l'activité ayant régressé, l'impact est direct sur le budget des communes. Certaines communes ne pourront pas passer le cap de la nouvelle année. En effet, si pour nous l'octroi de mer représente 30% de nos recettes, pour d'autres, cette taxe représente 60% de leur recette. Nous avons tout de même maintenu 24% du budget d'investissement ce qui représente 55 millions d'euros. Les recettes ayant diminué nous avons revu les chantiers, réduit l'éclairage, diminué l'envergure des manifestations, sans pour cela remettre en cause le fonctionnement de la ville.

source

dimanche 27 décembre 2009

A PROPOS DES DECLARATIONS DE M. CLAUDE CAYOL.



Les membres soussignés de l’association Tous Créoles ! constatent qu’à la réunion du conseil d’administration convoquée par le coprésident le mardi 23 décembre, Roger de Jaham, pour décider de la diffusion éventuelle d’un communiqué relatif aux propos qui ont été tenus par Claude Cayol à l’occasion de la manifestation organisée au Lycée Schœlcher par les élèves de cette école, que le quorum n’étant pas atteint, qu’aucune décision n’a pu être votée, donc retenue.

Qu’à l’occasion de la discussion informelle qui a eu lieu à cette occasion, que Roger de Jaham a de façon inattendue interrompu les échanges fructueux sur cette question qui défraye l’actualité politique, pour donner sa démission de la coprésidence de l'association.

Néanmoins que, sans y avoir été autorisée par les organes statutaires comme l’exigent les statuts de l’association, Nathalie Fanfant Présidente de la Section parisienne de Tous Créoles a diffusé un communiqué portant sur cette affaire.

Que Roger de Jaham a fait de même à destination de la presse locale.

Les membres soussignés affirment donc solennellement que les opinions exprimées par ces personnes ne concernent qu’elles seules, qu’ils s’en désolidarisent totalement et que ce communiqué ne peut être imputé à l’ensemble des membres de l’Association Tous Créoles comme il peut paraître.

Enfin, ils affirment leur détermination à garder le cap de l’apolitisme le plus total, dans le cadre de Tous Créoles estimant qu’une telle intervention à la veille d’une échéance politique majeur est de nature à brouiller l’image de l’Association dont l’objectif est de réunir et non pas de diviser. De tenter de comprendre et non pas de stigmatiser.

Aussi, prennent-ils acte du choix fait par le coprésident Roger de Jaham et de la Présidente de la section parisienne de Tous Créoles ! et informent la presse ainsi que l’opinion publique dans son ensemble qu’ils ferontt connaître leur décision sur le devenir de Tous Créoles !.

- Hector Elisabeth, membre du Conseil d’administration, chargé des relations avec la section de Paris de Tous Créoles !
- Gérard Dorwling-Carter Coprésident de l’Association Tous Créoles !
- Régine Celcal-Dorwling-Carter, présidente de la commission « Famille et loisirs » de Tous Créoles !
- Danielle Sirugue Secrétaire de l’Association Tous Créoles !
- Christian Boutant, membre de la commission économique de Tous Créoles !
- Fred Célimène, membre du Conseil d’administration, trésorier-adjoint de Tous Créoles !


Amitiés créoles,

Gerard DORWLING-CARTER
Avocat

Fin de régime préférentiel pour la banane antillaise


Les nouveaux droits de douanes de l’Union européenne favorisent la banane américaine.

Sale temps pour la banane antillaise. Après le cyclone Dean en 2007, c’est une autre tornade, cette fois-ci douanière, qui s’est abattue à la mi-décembre sur la principale production agricole de la Martinique et dans une moindre mesure de la Guadeloupe. Bruxelles a finalement dû renoncer au régime préférentiel qu’elle avait mis en place il y a 16 ans pour favoriser les exportations de ce fruit tropical en provenance des pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). Il permettait à ces pays d’accéder au marché européen de la banane sans droits de douane mais a suscité une longue série de plaintes à l’OMC des pays latino-américains qui ont chaque fois abouti à une condamnation de Bruxelles.

La hache de guerre a été enterrée avec un accord entre les belligérants. Il prévoit ainsi que l’UE abaisse graduellement ses droits de douane sur les bananes, de 176 euros la tonne actuellement à 114 euros d’ici à 2017.

« Nous commencions à regagner notre part de marché d’avant le cyclone Dean, c’est-à-dire près de 40 % des ventes en France », souligne Philippe Ruelle, directeur de l’UGPBAN, le groupement des producteurs de bananes antillaises. Le problème de fond est que la banane de la zone dollar en Amérique latine a un coût de revient trois fois moins élevé que sa concurrente antillaise, à cause d’un coût de la main-d’œuvre bien moindre.

La pression commerciale

Les droits de douanes permettaient de « gommer en partie ce dumping social », souligne Philippe Ruelle. Arrivé en France, le colis de 18,5 kilos (norme d’expédition) de bananes équatoriennes revenait en effet avec des droits de douane de 176 euros la tonne, à 11,10 euros alors qu’il coûtait 4,05 euros au départ de son pays d’origine. Pour la banane antillaise ces chiffres étaient respectivement de 15,50 euros et 12,50 euros, la différence, soit 3 euros, étant les frais de port.

«La pression commerciale va être beaucoup plus difficile, souligne Éric de Lucy, président de l’UGPBAN. Nous allons devoir ouvrir des discussions avec la Commission européenne.»

Selon une étude publiée par l’ONG International Centre for Trade and Sustainable Development (ICTSD), l’accord devrait toucher les ACP de plein fouet, entraînant une chute de 14 % de leurs exportations tandis que celles des pays latino-américains croîtraient de 17 %. L’Union européenne a prévu une enveloppe pour compenser ce manque à gagner allant « jusqu’à 200 millions d’euros », selon un proche du dossier. «Nous ne sommes pas satisfaits du montant» accordé par l’Union européenne, a expliqué à l’AFP le chef du groupe ACP, l’ambassadeur du Surinam à Bruxelles, Gerhard Otmar Hiwat.

» La guerre de la banane prend fin

Éric de La Chesnais
source

L’autonomie fait débat en Martinique



Les électeurs sont appelés à se prononcer, le 10 janvier prochain, sur une évolution statutaire qui permettrait à l’île aux Fleurs de franchir un pas en direction de l’autonomie.


Martinique, envoyée spéciale.

Têtes couvertes de larges chapeaux bakoua, ils marchent d’un pas décidé, malgré le soleil de plomb et la chaleur assommante. Une épreuve physique, que cette manifestation des partisans de l’autonomie, le long d’une portion de littoral miraculeusement préservée, aux Salines, dans la commune de Sainte-Anne, au sud de l’île aux Fleurs. Leur revendication  ? Disposer des compétences nécessaires pour mettre un frein à la spéculation immobilière encouragée par les politiques de défiscalisation, au mépris de la protection des espaces naturels. C’est que le 10 janvier prochain, comme les Guyanais, les Martiniquais devront répondre à la question suivante  : « Approuvez-vous la transformation de la Martinique en une collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République  ? » En clair, cette consultation offre la possibilité de franchir un pas vers l’autonomie, perspective défendue par le Rassemblement martiniquais pour le changement, un front de forces progressistes. « Trop souvent, nous nous heurtons à des textes votés pour la France qui s’adaptent très mal à nos réalités locales. L’article 74 nous permettra de disposer d’un pouvoir réglementaire d’adaptation dans les domaines du logement, des transports, de l’aménagement du territoire, de l’environnement, etc. », fait valoir le sénateur Claude Lise, président (RDM) du conseil général. « Il ne peut y avoir de développement véritable sans une évolution statutaire qui permette au pays de se tourner vers un pôle Caraïbe et vers une l’Amérique latine en pleine expansion économique », plaide aussi le président indépendantiste du conseil régional, Alfred Marie-Jeanne.

« Il faut sortir de cette situation coloniale »

Une évolution à laquelle s’opposent la droite, et, plus curieusement, le Parti progressiste martiniquais. Lequel suspend tout changement à une hypothétique réforme constitutionnelle qui garantirait l’égalité sociale en cas de passage à l’autonomie. « Le socle de l’égalité sociale ne serait pourtant aucunement menacé, rétorque Louis Boutrin, porte-parole d’Objectif 74. La compétence sociale resterait entre les mains de l’État. Nos adversaires jouent sur des peurs irrationnelles. »

La peur  : son spectre hante cette campagne, au point que certains opposants au 74 n’hésitent pas à user d’arguments outranciers, en brandissant par exemple la menace d’une « haïtianisation » de la Martinique. « Nous nous battons contre l’invisible. Le colonialisme a réussi ici l’aliénation la plus aboutie de toute l’histoire de la colonisation », déplore Michel Branchi, dirigeant communiste. En février, le mouvement social avait mis en lumière l’épuisement du système départemental mis en place en 1946. Francis Carole, porte-parole du Palima, plaide aujourd’hui pour « une issue politique » à cette mobilisation  : « Le lien entre la question sociale et la question nationale est évident. Il faut sortir de cette situation coloniale, remettre les Martiniquais au cœur de la prise en charge de leur propre destin. »

Rosa Moussaoui
Source

samedi 26 décembre 2009

Comment peut on voter contre les intérêts de son pays ?

A la question qui sera posée le 10 janvier 2010 : "Approuvez vous la transformation de la Martinique en une collectivité d'outremer régie par l'article 74 de la constitution, dotée d'une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ?"

Je réponds :

OUI à la responsabilité et à la compétence des Martiniquais
OUI à la sauvegarde des terres martiniquaises et à l’acquisition des 50 pas
OUI au développement de la connaissance de notre histoire et de notre culture
OUI au contrôle de l’usage des pesticides pour arrêter l’empoisonnement de nos terres
OUI à la priorité à l’embauche des Martiniquais à compétences égales
OUI à la maîtrise de la construction des logements sociaux
OUI à la lutte contre les dérapages et au contrôle des prix
OUI à la maîtrise et à la gestion du transport en Martinique
OUI au partenariat avec les Etats de la Caraïbe et des Amériques
OUI pour l'enseignement de notre histoire et de notre culture dans le programme général de l'Education Nationale.

Parce que je sais :

OUI le droit à l’égalité demeure
OUI les conquêtes sociales sont maintenues (SMIC, RMI, Retraite, allocations familiales, bourses d’études…)
OUI l’Etat garde ses pouvoirs régaliens (nationalité, droits civiques, justice, défense, … )
OUI notre statut de région ultrapériphérique est maintenu au sein de l’Europe

Alors,

Comment peut-on voter contre les intérêts de son pays ?
Comment peut-on voter contre le progrès ?
Comment peut-on voter contre l’avenir de la jeunesse ?
Comment peut-on voter contre le sursaut martiniquais pour le développement cohérent de la Martinique ?

OUI, le 10 janvier, en confiance et pour l’avenir de mon pays
Je vote OUI

vendredi 25 décembre 2009

L’article 74


Martinique « Il me semble que l’article 74 permet sans dommage l’évolution sollicitée. Il ouvre toute une panoplie de perspectives »

Alfred Marie-Jeanne, extraits de son intervention à l’Assemblée nationale, le 7 décembre 2009.
Tel quel

« Le cadre statutaire de la Martinique n’est plus adapté aux exigences actuelles. Il agit à la manière d’un carcan tant il scelle et bride l’initiative. Devant cette situation de plus en plus ingérable, les élus martiniquais, réunis en congrès, ont proposé cette évolution en vue d’une gestion plus autonome d’un pan des affaires du pays. […]

Je rappellerai pour mémoire qu’en décembre 2003, une consultation populaire a eu lieu, la première du genre […].

Il a manqué au “oui” 1 030 voix, soit moins de 1 % des suffrages exprimés. À nouveau, l’électeur sera consulté le 10 janvier 2010 et au besoin dans la quinzaine qui suit. Quoi de plus démocratique. Et la question posée est sans équivoque. […]

Il me semble que l’article 74 permet sans dommage l’évolution sollicitée. Il ouvre toute une panoplie de perspectives et offre ainsi des possibilités qui n’existaient pas auparavant. […]

Nos documents de travail formulentils une demande de référendum d’autodétermination ? Je réponds non. Car la question n’est pas relative à l’indépendance mais bien à l’autonomie. […]

Hélas, nous faisons partie des bons derniers de la terre à ne pas avoir encore obtenu cette autonomie. Notre incompétence serait-elle à ce point congénitale, nous qui regorgeons par ailleurs de tant de gens qualifi és ! Nos documents de travail portent-ils atteinte aux acquis sociaux […] ?

Je réponds non. Car ce sont des droits absolus. […]

Nos documents menacent-ils le principe d’égalité qui, si je ne m’abuse, est expressément repris dans le préambule de la constitution ? Est-il plausible d’attendre une nouvelle réforme de la constitution pour une autonomie réputée plus conforme aux intérêts de la Martinique ?

[…] Tout est soigneusement balisé. Il n’y a aucune panique à provoquer. Il n’y a aucune polémique stérile à entretenir. […] En conclusion, on cite à tout propos et hors de propos Aimé Césaire en tronquant parfois ses écrits. C’est bien lui qui a dit, dans la Tragédie du roi Christophe : « Un pas, un autre pas et tenir gagné chaque pas, c’est d’une remontée jamais vue que je vous parle et gare à celui dont le pied fl anche. » Que de pas non tenus ! Que de pas non gagnés ! Que de pieds qui ont fl anché ! En somme, quelle tragédie !

Et Frantz Fanon d’ajouter que « chaque génération doit dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». Que de missions non remplies ! Que de missions trahies ! Il est temps d’être au diapason de ces deux éclats de conscience qui parmi tant d’autres Martiniquais font honneur à leur pays, à la France, et également au monde entier. »

source

dimanche 20 décembre 2009

DRIVE. L’ERRANCE ENSORCELÉE



Ce recueil de nouvelles est un traitement littéraire du thème créole de la drive, dérive mentale affectant en Martinique les errants ensorcelés.

Par-delà l’explication sorcière qui donne une origine et un sens à l’inacceptable, ces individus hantés par le crack, l’alcool, les ruptures affectives et sociales, que des désirs inassouvis charroient jusqu’à l’abîme, interrogent cette société.
La croissance ces dernières années dans l’île du nombre de ceux que la détresse psychique et l’exclusion mènent à l’errance, pose la question de la représentation collective de la drive. Et celles de ses mutations, de sa prise en charge. Ces vies empêchées, disloquées, sont révélatrices d’un malaise général dont elles sont les symptômes les plus poignants.

Dix-neuf auteurs martiniquais traitent ici de ce sujet sous ses angles sorcellaires ou rationnels. Leurs récits, en français, en créole et en leur mêlement, sont des essais d’illustration, d’interprétation de ce phénomène et de sa tragédie.

Nouvelles de : Alfred Alexandre ; Auguste Armet ; Jean-Pierre Arsaye ; Dominique Aurélia ; Jean Bernabé ; Daniel Boukman ; Nicole Cage-Florentiny ; Raphaël Confiant ; Fernand Tiburce Fortuné ; Serghe Kéclard ; Gerry L’Étang ; Thierry L’Étang ; Lévi of the Tik ; André Lucrèce ; Philippe Montjoly ; Louis-Félix Ozier-Lafontaine ; Roger Parsemain ; Éric Pezo ; Jean-Marc Rosier.

Traductions du créole : Marie-Françoise Bernabé.

* Drive. L’errance ensorcelée. Nouvelles réunies par Gerry L’Étang, HC Editions, Paris, décembre 2009, 188 p., 14,50 €.

mercredi 16 décembre 2009

Message de remerciement de M. Alain Plénel


lors de la remise du Prix Carbet de la Caraïbe
lu par son fils, Edwy Plenel, le 12 décembre 2009, à l’Hôtel de Région de la Martinique

Adolescent à Rennes en Bretagne, je voyais souvent au grand jardin du Thabor une stèle dédiée à Vaneau et Papu, deux polytechniciens qui, comme 300 autres jeunes, furent tués au cours des journées de juillet 1830. C’est ce souvenir qui me revint en mémoire, voici cinquante ans, alors que je coupais le ruban d'inauguration d'une nouvelle école au Morne-Rouge. Très ému par la mort injuste et inadmissible du jeune Christian Marajo, âgé de 15 ans, le 21 décembre 1959 à Fort-de-France, je ne pus m'empêcher de comparer les « Trois Glorieuses » de Paris et de Martinique. Mêmes frustrations des jeunes et même aspiration romantique à l'émancipation, au progrès et à la liberté.

Cinquante ans, c’est peu de chose dans la longue durée de l’histoire. A tel point qu’à mes yeux, les événements de février 2009 sont les conséquences des événements de 1959. Il faut toujours du temps aux prises de conscience, du temps pour réviser les idéologies installées, en l’occurrence, celle de l’assimilation de 1946, dont les « Trois Glorieuses du peuple martiniquais » marquèrent, en 1959, le premier ébranlement. De même, si le 22 mai 1848 a marqué la fin officielle de l’esclavage, nous savons bien que la fin de la servitude n’a été réalisée qu’avec l’insurrection du Sud en 1870. Oui, de 1959 à 2009, c’est une même trace. Et en 2009, tout le monde a compris, même ici en Europe où je vis, que les Antilles ne changeront que lorsqu’il y aura une transformation profonde des structures sociales.

A l’époque, certains, mal intentionnés, virent là l'occasion de régler son compte à une

jeunesse frondeuse qui, non plus sur la plantation, mais en ville même, défiait la domination d'une caste. Et ils s’empressèrent de mettre en cause ses éducateurs, ceux qui formaient cette jeunesse, l’ouvraient au monde et aux autres et, surtout, lui faisaient entrevoir des idéaux de liberté et d’égalité que la réalité quotidienne trahissait. On commença donc (car bien d'autres actes de répressions suivirent) à frapper à la tête, celle du responsable administratif de l'Education, le vice-recteur que j’étais.

Je garde pour toujours en mon cœur le souvenir de la solidarité qui m’a alors été témoignée par le peuple martiniquais, et notamment ses éducateurs, face à cette épreuve qui devait déterminer toute ma vie. Cinquante ans plus tard, en ce mois de décembre 2009, c'est aux instituteurs, aux professeurs, à tous les enseignants des Antilles, ces patients porteurs de lumières, que doit revenir le mérite de recevoir ce prix prestigieux. Je les associe donc dans l’honneur qui m’est fait, en ce vingtième anniversaire du Prix Carbet, ce prix qui symbolise toute la vitalité de la Caraïbe, de ses peuples et de leurs imaginaires.

Cette mer Caraïbe que bien des fleuves ont enrichie… Trop souvent fleuves de larmes, fleuves de sang, mais aussi fleuves d'amour. C'est l'un de ces fleuves qui me fit connaître Edouard Glissant et je me souviens avec émotion de mon enthousiasme quand, en 1958, je découvris La Lézarde, symbole d'une subtile et poétique étude de l'âme martiniquaise, et de mon désir de le faire partager au plus vite avec mes amis de Martinique.

Plus tard, au delà d'un océan et non plus d'une mer, nous nous retrouvâmes alors que nous animait ce même désir de voir couler l'onde bienfaisante de l'émancipation. C’est un chemin de lente impatience, et Edouard Glissant le sait mieux que quiconque pour en avoir fait la matrice de son œuvre. Je le remercie chaleureusement de cette occasion, inattendue et imprévisible comme le Tout-Monde, de lui témoigner de ma durable amitié et de ma profonde admiration.

Je voudrais dire enfin au jury que, pour moi peu porté sur l'écriture mais géographe admirateur des paysages, historien soucieux des mémoires, et surtout homme curieux des richesses humaines, il réunit un trésor. Dans le divers qui le tisse, ce Prix Carbet porte une promesse. Une promesse, encore inaccomplie, mais déjà féconde. La promesse que, dans ce diadème, encore incomplet, de Cuba à Curaçao, de Port-au-Prince à Port-of-Spain, s’enrichissent et se renforcent tous les espoirs qu'un jour, toutes ces perles enfin réunies, l’archipel caraïbe offre au Tout-Monde le plus beau des cadeaux.

Je remercie, avec autant de surprise que d'humilité et de sentiment, ceux qui me font cet insigne honneur et, comme le poète Mallarmé, je vous salue, « moi déjà sur la poupe, vous, l'avant fastueux qui coupe le flot de foudres et d'hivers ».

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ATTENDUS PRIX CARBET DE LA CARAIBE




C’est par leurs blessures que les nations s’expriment.
1959 fut la porte d’entrée d’une nouvelle histoire des Caraïbes. Je dis bien la porte d’entrée car les années 1960 furent traversées par de nombreux bouleversements dont l’un des derniers fut le massacre de guadeloupéens en Mai 1967 alors qu’ils réclamaient une augmentation de leurs salaires.
Pour en revenir à 1959, comment oublier que des étudiants martiniquais furent tués et que ce fait a remis singulièrement en cause la donne issue de 1946 : date de la départementalisation. Suivirent les procès de l’OJAM, le Front Antillo-Guyanais, la naissance du GONG, les indépendances de nombreux pays de la Caraïbe et de l’Afrique.
Comment oublier également qu’il se trouva un homme, fonctionnaire de l’Etat français, qui sut faire le choix de la dignité, de la fraternité, de la solidarité face à une situation où le colonialisme durcissait ses positions dans un contexte où la guerre d’Algérie, l’arrivée de Fidel CASTRO à La Havane, semaient nombre d’inquiétudes parmi les possédants.
Cet homme là, non seulement n’approuva pas les exactions mais encore proposa de donner à un établissement scolaire le nom de Christian MARAJO. C’était pour l’époque un tremblement de terre, que ce juste paya cher tout au long de sa carrière.
Il y a là une conscience à l’œuvre dont tout nous donne à croire qu’elle est un symbole.
Symbole d’un anti-colonialisme.
Symbole d’une foi en un autre avenir.
Symbole d’une idée noble des rapports entre les sociétés.
Il nous semble, que les questions posées par les mouvements sociaux de 2009 en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane donnent un éclat particulier au message de 1959. Souvenez-vous que dans un mouvement de crispation, l’Etat promulgua l’ordonnance de 1960 qui soumettait tout fonctionnaire jugé subversif à la sanction d’une mutation d’office, ce dont furent victimes trois enseignants martiniquais, Guy DUFFOND, Georges MAUVOIS et Armand NICOLAS.
Il nous semble, qu’il y à la, à nouveau, un tremblement, une interpellation, qui en appelle à la conscience et qui oblige au respect.
Nous, jury du Prix Carbet, croyons fermement que l’imaginaire, la poétique, la conscience, sont les seules crêtes d’où le monde est vraiment visible, les piliers sur lesquels reposent la beauté du monde, les leviers qui permettent de soulever les montagnes de l’injustice.
Ce Prix Carbet 2009 a décidé d’honorer un principe, une vie, un exemple.
Un geste.
Une conscience.
La bonne conscience peut être anesthésiante.
La mauvaise conscience crée des enfers solitaires.
La conscience ouverte est de l’ordre de la Relation.
C’est cette dernière qui fait sens pour nous et nous invite à considérer le signal fort que cet homme envoya en 1959 en faisant comprendre que les victimes de cette guerre incarnaient et manifestaient un rempart contre la barbarie.
Cinquante ans après, alors que rôdent tant de démons, que se multiplient tant d’appels à la justice, que se soulèvent tant d’espérances, il nous a paru faire acte non seulement de mémoire mais encore de la plus haute des exigences esthétiques en décernant à M. Alain PLENEL, et à l’unanimité, le Prix Carbet de la Caraïbe 2009.
Cela revient, pour nous, à ouvrir le grand chantier d’un renouvellement du Prix Carbet qui, désormais s’engage dans le champ turbulent du Tout-Monde en recherchant une poétique qui sans déserter le champ littéraire illustrerait la diversité de l’expression humaine et l’audace des esthétiques du XXIème siècle.

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Les Chevaux du rêve


Un dicton Brésilien dit : Dieu fit d’abord l’homme. Puis il a pensa bien faire en faisant la femme et quand il eut le temps fit le cheval qui a le courage et l’esprit de l’homme, la beauté et la grâce de la femme.

Je pense qu’on peut dire la fascination que beaucoup de femmes ont pour les chevaux commença quand elles étaient petites filles. Qui a-t-il d’aussi fascinant entre une petite fille et un cheval ? Il n’y a pas de réponse. C’est peut être une combinaison de facteur: la beauté, la force, le mystère et l’esprit d’aventure qui entoure cette belle créature

En effet, les chevaux ont les pieds sur terre, ils sont élégants, amusants et réellement nous donne du plaisir à les monter.

Un cheval est la projection des rêves de l’homme à leur propre sujet, la noblesse, l’élégance, la beauté, le pouvoir puis vous ne pouvez ne pas être touché de leur « gentleness »

Animal véritablement magique. Le cheval est un spectacle à part entière vrai acteur pour des manifestations fastueuses. Les chevaux captivent la foule et sont a l’honneur depuis des siècles donc finalement l’homme et son cheval tel un centaure deviennent un seul être.

Pour ma part, cette attirance magnifique remonte à ma plus petite enfance, lorsqu’ à chaque été nos parents nous envoyaient, mes cousins et moi à Boury près de Thorbecke sur une plantation de cocotier que possédait notre oncle et père. Là à cette époque il n’y avait que le cheval comme moyen de transport. Je me souviens de ces moments de bonheur intense où nous allions à cheval à la source chercher de l’eau ou faire le marché sur le grand chemin.

En définitif, lorsque je pains les chevaux c’est en plus d’un retour a ma plus tendre enfance, c’est surtout une façon de me servir de mes pinceaux comme moyen d’exprimer avec respect et admiration ces superbes qualités du cheval que j’ai tant aimé enfant. Jamais je n’oublierai nos longues promenades avec Léonce (gérant de l’habitation) faisant sa tournée d’inspection accompagné de ses deux petites filles Anozica et Valsina nos petites compagnes et nos guides.


Huguette Mevs
Nee en 1929 vit en Haiti.

L’homme et l’arbre pêché avant d’être sculpté …




L’artiste redessine le réel en apportant de lui-même dans son œuvre, il diffuse ainsi la perception de ce qui l’entoure, sa conception du monde.

C’est un regard purement narcissique mais dont la finalité est l’échange, la rencontre avec l’autre.

Son travail est solitaire. Une plume, une mèche, un clavier d’ordinateur, une vieille machine à taper, un microphone, un burin, de l’argile ou plus extraordinairement une tronçonneuse.

C’est un sculpteur saintanais (Guadeloupe) Alex Boucaud qui a fait de cet engin, plus accoutumé à détruire, scier, couper, étêter, le prolongement de sa main et de sa pensée.

Un sculpteur engagé pour la défense de son peuple, un nationaliste tout en étant un universaliste, une posture qui prête à confusion - pour le commun sans doute, pour l’artiste non, car étant à la fois profondément en lui et dans l’autre.

Une inclination toute personnelle le porte vers le végétal, une attirance qu’il ne serait pas à même de rationaliser, simplement il sculpte le bois. Un bois rencontré lors de ses promenades ou rapporté par la mer, un bois ayant séjourné dans l’eau salée et devenu autre, qui porté par la vague s’échoue sur la plage ou bien le tronc d’un arbre ou une branche mis à bas par un fort vent cyclonique.

Là où le verbe fut à l’origine du monde, l’inspiration naît de la rencontre de l’homme et du végétal sans qu’aucune parole ne fut prononcée. Une osmose se crée et l’œuvre de création commence. La forme du tronc assigne l’œuvre, elle détermine la sculpture créée.

L’artiste privilégie les masques et statues. La tronçonneuse entaille le bois, elle anthropomorphise le tronc de l’arbre mort, qui devient une œuvre surréaliste, sa matérialité même change comme son aspect, ce n’est plus un bois, un tronc ; il est devenu une œuvre d’art.

L’imaginaire du sculpteur s’inscrit dans des représentations de l’art africain sous certains aspects et de l’art amérindiens. Je ne le qualifierai pas de primitif, mais d’art totémique, car dès apostées, la statue symbolise l’ancêtre éponyme et offre une protection, cette magie perceptible par l’œil. Nos sensations sont la prière qui nous vaut le don.

Le sculpteur joue sur les configurations du bois, évide le tronc, donne des formes éclairant la statue et permettant à la lumière de la traverser ou de se refléter pour nous offrir comme un jeu d’ombre.

Une des statues au regard émerveillé donne à croire qu’il est un être habité par des peurs, mais conserve une posture fraternelle.

Certaines œuvres s’octroient une impression de massivité, elles sont brutales, d’autres élongées, presque fluettes, les statuettes surréalistes ont des lignes épousant l’obliquité, elles sont affilées, parfois presque tranchantes, toutefois la production du sculpteur n’est pas uniforme, le sens n’est univoque.

Si nous pouvons lui assigner une géographie, nous ne pouvons la figer dans une seule et unique émotion.

Evariste Zephyrin

jeudi 10 décembre 2009

Le site d'information et de vote sur l'évolution statutaire dans les DOM

Patrick Karam, délégué interministériel pour l’Égalité des chances des Français d’Outre-mer, a lancé aujourd’hui officiellement par un tchat (discussion en direct) avec les internautes le site Internet interactif www.consultationoutremer.fr consacré à la consultation sur l’évolution statutaire en outre-mer*.

Ce portail web est le seul qui offre une information complète sur ces questions avec des contributions d’élus de tous les départements d’outre-mer et d’experts. Il permettra en outre d’alimenter le débat dans les quatre départements d’outre-mer et dans l’Hexagone. Le vote des citoyens résidant hors des départements de la Guyane et de la Martinique n’étant pas possible pour des raisons constitutionnelles, cette initiative constitue une réponse forte aux attentes d’un grand nombre de nos compatriotes.

Ce portail web vouspermettra notamment aux internautes de s’informer et de s’exprimer à la fois en votant pour l’évolution institutionnelle désirée et en publiant des messages dans le forum sur cette question majeure, et ce, pour le département de leur choix à savoir la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique ou La Réunion.

D’autres tchats seront prochainement organisés avec des experts (constitutionnalistes, économistes, politologues…) et des élus des DOM qui pourront dialoguer avec les internautes depuis leurs territoires de résidence.

*Les électeurs guyanais et martiniquais s’exprimeront les 10 et 24 janvier prochain pour approuver ou rejeter le passage au régime prévu à l’article 74 de la Constitution. En clair, aller vers davantage d’autonomie. S’ils rejettent cette évolution, un second scrutin leur permettra d’approuver ou de rejeter le passage à une collectivité unique avec la fusion des Conseils régionaux et généraux dans le cadre actuel de l’article 73.

http://www.consultationoutremer.fr/
Source

“L’EUROPE DEPUIS L’AFRIQUE” d’Alain Mabanckou


“L’Europe va mal, on le sait. Elle est alitée, entourée de médecins dont les panacées aggravent son état plus qu’elles ne la guérissent. Elle est victime de l’effet boomerang de sa propre civilisation. De son incapacité à gérer l’immédiat. De ses tergiversations à se mirer. Fière d’elle à tort, elle n’ose prendre le taureau espagnol par les cornes et le coq gaulois par la crête. Elle a été le théâtre de guerres impliquant d’autres continents—qui n’avaient d’ailleurs rien à voir avec ses querelles de voisinage, ses différends de frontières, ses appétits de Grande Puissance. Les circonstances de la mobilisation d’autres peuples venus aux côtes de l’Europe importaient peu : la cause à défendre était noble.

Suite

mercredi 9 décembre 2009

Exposition de Karine Taïlamé

L'exposition est intitulé fragments de paysage. Vernissage le 10 décembre 2009 à la Galerie André Arsenec à l'Atrium à 18H30. Exposition visible du 11 au 24 décembre



lundi 7 décembre 2009

BRETAGNE – COTES ARMOR – MAISON VACANCE A LOUER 2 A 9 P



N'HESITEZ PAS A DECOUVRIR LA BRETAGNE EN HIVER: DOUCEUR ASSUREE

les réservations 2009 - 2010 sont commencées!!!!!!
réservations : 17 AU 31 JUILLET 2010
31juillet au 21 aout Attention , il est possible que cette période se libère ds les jours qui suivent
un site pas très pro mais en attendant c'est mieux que rien

http://users.skynet.be/tiarbugale


BRETAGNE – COTES ARMOR – MAISON VACANCE A LOUER 2 A 9 P
CONFORT MAXI-PRIX MINI-DECORS DE CHARME

A 30mn de la plage- Morlaix 32 kms-Guingamp 30 kms- Brest 90 Kms-Roscoff 60 Kms
Callac 7kms-Carhaix 15km
A 3kms du Finistère et à5 de la vallée des 1000 saints bretons à Carnoët

Plourac'h petit village typique avec église et enclos classé
merveilleusement situé pour découvrir la Bretagne
Particularités :Manoir de Guerlosquet 16e,Anciens moulins.

Eglise 14ème/16ème gothique et Renaissance : façade sud ornée d'une succession de pignons, statues des Apôtres et restes de fresques sous le porche gothique ; clocher-mur fin 16ème ; pietà et statues 16ème, retable 17ème, calice en vermeil 15ème, reliquaire en argent 16ème ; calvaire 16ème , dans le cimetière.

Chapelle de Saint-Guénolé début 16ème.Chapelle ruinée de Saint-Maudez ; fontaine à proximité.Calvaire 17ème dans le bourg


Maison bretonne en pierre: -grand living 35 m2 coin cuisine, salle à manger
salon

(Tv-lecteur -internet et tel payant sur demande- lave
vaisselle-frigo- four+ grill- micro ondes...) décors
breton

-possibilité de 4 chambres 3 lits 2 personnes et 2 lits 1 pers

ds la partie salon 1 lit sup(1 chambre martiniquaise-1africaine-1marocaine-1 Mam Goudig)

-salle de bain : lavabo 2 pers, baignoire d’angle et coin douche
-WC séparé et débarras avec machine à laver, de quoi repasser…

1er étage WC également et 1 espace bureau avec 2 plans de travail et une 2e TV ds chambre martiniquaise (TNT)

Mobilier de jardin/barbecue/terrasse

Tout pr accueillir bébé ou petit enfant:lit-chaise-poussette-barrières de sécurité
Tarif des locations 2009-2010

Pour 2 à 5 personnes
Très haute saison (juillet –août) / 320 euros la semaine
Vacances scolaires- mai-juin-sept 270 euros la semaine
Basse saison 180 euros la semaine

Par personne supplémentaire selon la saison de 27 à 37 E euros la semaine

Frais : 2OEuros de quelque durée soit la location / gaz et eau compris dans la location 30% à la réservation, le solde 50 jours avant la date d’occupation
Att! l'acompte doit être versé ds la semaine qui suit réception du contrat de location 150euros(en liquide)de caution sont demandés à l’entrée et remboursés 8 JOURS après le départ selon ,état des lieux et consommation électricité (selon relevé compteur et prix fournisseur) SERVICE EN TOUTE TRANQUILLITE / locations draps et nettoyage moyennant supplément

Animaux : suite à de nombreux problèmes encourus cet été les animaux ne seront plus acceptés que moyennant supplément



Contact :Christine Le Moigne-Simonis

…..à partir de l’étranger 003264224272
…..à partir de la Belgique 064224272………. et par mail

christine.simonis_at_hotmail.com

Fin juillet festival des «Vieilles charrues « à 15 kms
De Pâques à fin septembre, les fêtes, les concerts le tout gratuit se succèdent....

mardi 1 décembre 2009

SIDA : 1 personne contaminée toutes les 10 secondes


En France, 120 000 personnes vivent avec le virus, 40% sont des femmes. La Guadeloupe est au deuxième rang national des régions les plus touchées par la maladie. Le 1er décembre est la « Journée mondiale de lutte contre le SIDA. »
[ mardi 1 décembre 2009 à 00:10:00 | DOMactu.com | Par Karen Bourgeois ]
Plusieurs manifestations sont organisées aujourd’hui dans l’archipel, dont un grand village sur la Place de la Victoire de Pointe-à-Pitre.

L’accent sera mis sur la prévention mais aussi sur le dépistage. Les différentes associations de lutte contre le VIH seront ainsi présentes.

Le thème retenu pour l'édition 2009 de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA est « Accès universels et Droits de la personne ».

Beaucoup de malades souffrent, en effet, de solitude et de précarité ou sont victimes d'indifférence et de discriminations.

Dans le monde, 33 millions de personnes sont séropositives. Et depuis le début de l'épidémie, 25 millions de personnes sont mortes du SIDA.

Autres chiffres alarmants : une personne est contaminée toutes les 10 secondes et une personne meurt toutes les 16 secondes de la maladie.

En France, 120 000 personnes sont porteuses du VIH. Les régions les plus touchées sont la Guyane, la Guadeloupe, l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Karen Bourgeois

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Près de 900 personnes seraient porteuses du virus du Sida en Martinique.

Le mode de contamination le plus répandu reste le rapport sexuel non protégé entre hétérosexuels.

La tranche d'âge la plus touchée est celle des quadragénaires, en raison du relâchement des habitudes sur le port du préservatif.

A savoir que ces derniers temps, les jeunes de moins 20 ans seraient davantage touchés par l'épidémie.

Une fois de plus, la prévention met l'accent sur le port du préservatif qui reste à ce jour l'unique moyen d'éviter de contracter le virus HIV.

La lutte continue plus que jamais...
Marie Jean


Source

dimanche 29 novembre 2009

20e anniversaire du prix carbet



Le Prix Carbet de la Caraïbe contribue chaque année à illustrer et raviver la force de création, les imprévus de l’imaginaire, surgis de cet archipel et de ses prolongements, la parole née de tant d’énergies qui là se sont rencontrées et désormais se reconnaissent, entre les visions à grand espace des Amériques et la poussée flamboyante des Afriques.

Les littératures du monde semblent ainsi se parfaire et se compléter, mais comme autant de champs qui seraient des plaques tectoniques, dont les contacts fulgurent, dont les éruptions et les tremblements dessinent pour les humanités
contemporaines une géographie nouvelle, à la fois urgente et menacée. Nous ne suivons pas avec rigueur ni précision les tracées de ces avancements, nous ne démêlons pas avec une science impeccable les détours de leurs langages,
nouveaux ou traditionnels, composites ou ataviques, créoles enfin, mais nous éprouvons partout l’intuition de leurs nécessaires connivences.

Depuis vingt ans, le Prix Carbet de la Caraïbe, créé à l’initiative de la revue Carbet, et présidé par Edouard Glissant, a été organisé tour à tour en Guadeloupe, Guyane et Martinique, (avec une édition à Paris en 2008) : de 1990 à 1993 par
les soins de cette revue et d’un de ses responsables Serge Domi, puis de 1994 à 2006 par l’Association Tout Monde (Guadeloupe) et son président Gérard Delver, enfin à partir de 2007 par l’Institut du Tout- Monde, association nomade
(Caraïbes, Afrique, Amériques, Europe).

Le jury du Prix Carbet, où sont représentés le Brésil, Cuba, Haïti, Trinidad, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, le Québec, la Tunisie, envisage d’organiser des assises prochaines du Prix dans les Antilles anglophones et hispanophones,

La sélection des vingt ans

Du 7 au 12 décembre, la Martinique accueille la vingtième édition du Prix Carbet de la Caraïbe. Créé à l'initiative de la revue « Carbet » et présidé par Édouard Glissant, ce prixcontribue à illustrer et raviver la force de création littéraire de l'aire Caraïbe.

- La sélection. Romans, nouvelles, récits : Louis Boutrin, (Martinique), La coulée de la rivière blanche, éditions EdiLivre.com. José Le Moigne, (Martinique), Joseph Zobel, Le coeur en Martinique et les pieds en Cévennes, Ibis Rouge Editions. Robert Vereger, (Guadeloupe), Autopsie d'un guadeloupéen. Lyonel Trouillot (Haïti), Yanvalou pour Charlie. Arles : Actes Sud. Neil Bissoondath, (Trinidad), Cartes postales de l'enfer, éditions Phébus. Wendy Guerra (Cuba), Mère Cuba, éditions Stock. Louis Philippe Dalembert (Haïti), Le roman de Cuba, éditions du Rocher. Essais, Dictionnaire : Hector Poulet, Sylviane Telchid, Frédéric Anciaux (Guadeloupe), Le Déterville, Français-Créole, PLB Editions. Jean-Georges Chali, (Martinique), Vincent Placoly, Un créole américain, Editions Desnel. Stéphanie Bérard, Théâtre des Antilles, L'Harmattan. Joël Des Rosiers, (Haïti), Lettres à l'indigène, éd. Triptyque. Joël Des Rosiers, (essai), Théories caraïbes, poétique du déracinement, 1996, réédition revue et augmentée, Prix de la Société des écrivains canadiens ; éd. Triptyque. Alain Renaut (France), Un humanisme de la diversité, essai sur la décolonisation de l'identité, Flammarion. Alain Foix, (Martinique), Noir, de Toussaint Louverture à Barack Obama, Galaade. Poésie : James Noël (Haïti), Le sang visible du vitrier, éd. Vent d'ailleurs. James Noël, (Haïti), Poèmes à double tranchant, seul le baiser pour muselière, Le chasseur abstrait éditeur. Paul Harry Laurent (Haïti), Le vin d'une prose d'un écolier, Le chasseur abstrait éditeur. José Le Moigne (Martinique), Poèmes du sel et de la terre, éd. L'arbre à parole. Théâtre : Gerty Dambury (Guadeloupe), Trames, Les éditions du manguier, septembre. Frantz Succab, (Guadeloupe), Conte à mourir debout, Lansman.

samedi 28 novembre 2009

Invitation

Réunion débat
sur le mouvement conduit par LKP
depuis 10 mois en Guadeloupe
et les autres mouvements dans la Caraïbe
Kolektif 5 fevryé (K5F) en Martinique,
Front pour l’Avenir de la Guyane (FPAG), CIE-H en Haïti

Samedi 12 décembre 2009
à 17h00
87, rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris
Local du Parti Ouvrier Indépendant
(M° Château-d’Eau)

Projection d’un DVD
sur les 44 jours de grève générale
en Guadeloupe

Débat animé par un responsable
de Travayé é Péyizan, membre du LKP,
avec la participation de CLKP

Lettre de Travayé é Péyizan


Les états généraux du gouvernement français n'étaient bel et bien qu'une tentative pour reprendre la main face à l’ébranlement de l’empire colonial occasionné par le mouvement en cours depuis plus de 10 mois. Une démarche pour mettre en place une "gouvernance réorganisée du colonia­lisme".

En effet, dans son discours du 6 novembre 2009 à l'intention des "Outre-Mer", les dernières colo­nies de la France, en conclusion de ses états généraux, le président français ne s'est pas adressé aux travailleurs, ni à la jeunesse, ni au peuple de ces pays. Il n'a donc pas répondu aux revendica­tions. Il n'a donc pas répondu à la plate-forme de LKP. La seule fois où il y a fait allusion, c'était pour proférer des menaces. Sachant qu'il n'apporterait aucune réponse satisfaisante pour les travail­leurs, pour la jeunesse, il a commencé par dépêcher plus de 800 gardes mobiles supplémentai­res en Guadeloupe depuis un mois, de même que les services de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Il a renforcé son appareil judiciaire répressif ; c'est ainsi que quatre substituts supplémentaires ont été nommés aux côtés des procureurs de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre. Au lieu de mettre en place un plan d’urgence pour l’emploi, la formation et l’insertion de la jeunesse, comme prévu dans l’Accord du 4 mars 2009 qui a suspendu la grève de 44 jours, il a mis en place un plan de répression contre les jeunes.

Après des syndicalistes de l'UGTG, de ses avocats, voilà que la répression anti-syndicale frappe d'autres délégués, deux dirigeantes de l'UNSA, membres très actives de LKP, une déléguée de l’UGTG, toutes les trois menacées de licenciement pour leurs activités syndicales au sein de leurs entreprises.

Le président français s'est adressé aux patrons pour leur faire des cadeaux supplémentaires, des millions pour les patrons véreux de l'hôtellerie qui font tout pour casser la convention collective du secteur, prétextant de mauvais résultats à cause de la grève générale de 44 jours. Les travailleurs du Club Méditerranée sont mobilisés avec l'UGTG et la CGTG (syndicats majoritaires) pour faire casser un accord signé en ce sens par un syndicat minoritaire.

Il n'a pris aucune disposition même pour diminuer les rentes de situation des békés qui génèrent la pwofitasyon. C'est la pérennisation de l'économie de plantation qui perdure depuis 400 ans.

Il s'est adressé aussi aux élus dits légitimes, à ceux qui garantissent le maintien du système colo­nial, qui font fonctionner les institutions coloniales dans nos pays, en leur demandant de renforcer la pro­motion de la France dans leurs régions géographiques, de renforcer le rôle de vitrine de la France. Pour l'exemple, sachez qu'un port en eau profonde est en construction en Guadeloupe qui doit servir de port de redistribution dans les Caraïbes des marchandises importées de France et d'Europe.

La secrétaire d’Etat aux Colonies qui vient d’être « élevée » au grade de ministre pour la circons­tance, en campagne électorale en Guadeloupe (elle se présente aux prochaines régionales), n’a fait que confirmer tout cela. A la délégation de LKP qu’elle avait invitée, samedi matin 14 novembre, dans le cadre du Comité de suivi du Protocole d’Accord du 4 mars, elle n’a apporté aucune réponse sur le non respect des engagements pris par l’Etat. Par contre, elle n’a pas oublié de proférer des menaces. Il faut ajouter qu’en plus du dispositif policier et répressif mis en place, des hélicoptères tournent presque 24 heures sur 24 dans le ciel guadeloupéen depuis quelques semaines.

Mais la mobilisation se poursuit. Les meetings se poursuivent et sont toujours aussi populaires, de même que les Liannaj a Pawol. Plus de 2000 personnes avaient accompagné LKP à la préfecture de Basse-Terre où se tenait la rencontre avec la ministre. Elles sont parties en manifestation sponta­née dans les rues de la ville à l’annonce du résultat de la rencontre. Un appel à une grève générale d’avertissement a été lancé pour le mardi 24 et le mercredi 25 novembre 2009.

Pointe à Pitre, le 20 novembre 2009

jeudi 26 novembre 2009

Diversité au petit écran: le carnet de notes du Club Averroes

Bon et mauvais points : le Club Averroes vient de rendre public son rapport annuel sur la diversité à la télévision. Si TF1 et France Télévisions se font sermonner, Canal+ et M6 sont encouragés. Extraits.



«TF1, chaîne leader, et un temps exemplaire en matière de diversité dans le paysage audiovisuel français, semble avoir malheureusement abandonné toute ambition en ce domaine depuis quelques années. La chaîne privée a permis autrefois à quelques présentateurs issus des « minorités visibles » de faire leurs premières armes … depuis, plus rien ou presque. Comment la diversité de la société française est-elle représentée surTF1 en 2009 ? Quelles sont les causes de sa mal-représentation ? Pourquoi cette maladresse et cette frilosité à représenter notre société dans toute sa richesse et sa diversité sur une chaîne si emblématique?

Le Club Averroes se félicite de la visibilité accrue que la chaîne octroie à Harry Roselmack. Une exposition et des perspectives grandissantes d’autant plus logiques qu’un récent sondage place Harry Roselmack à la 1ère place des journalistes préférés des téléspectateurs français !
Cependant, nous devons déplorer le départ de journalistes de talents issus des minorités qui ont quitté la rédaction du groupe et qui n’ont pas été remplacés depuis. TF1 semble aujourd’hui se reposer sur ses lauriers et n’initie plus aucune démarche d’envergure.
Fictions: selon TF1, après plusieurs réunions et incitations à la sensibilisation auprès des producteurs et des directeurs de casting, les efforts semblent payer : désormais, il devient quasi-naturel pour les producteurs de proposer des rôles de première importance à des comédiens issus de la diversité, sans qu'il soit nécessaire à la chaîne de le réclamer. Cette modification des réflexes du comportement devrait porter ses fruits à l'antenne dès l'hiver 2009/2010 afin d'accélérer un peu plus le phénomène de visibilité dans les fictions de TF1.

Au sujet des "auteurs français", c'est un autre problème. TF1 connaît un mal, celui d'être cloisonnée. La chaîne refuse de travailler avec des auteurs qu'elle ne connaît pas.
Problème, qui sont les fréquentations de TF1 ? Les créateurs de « Julie Lescaut » ou de « Joséphine, Ange Gardien »... TF1 doit donc impérativement tisser de nouveaux liens, avec de nouvelles sociétés de productions et de nouveaux auteurs. En pleine crise d’audience et d’identité, la plupart des chaînes dont TF1 demandent aux auteurs français de reprendre les recettes de leurs confrères américains, sans bien les connaître et surtout sans que personne ne sache si ces règles constituent un gage de succès (voir les catastrophes industrielles « L’Hôpital » et « Seconde chance »…). Le recours à des auteurs, des producteurs, des réalisateurs et des comédiens talentueux, issus notamment des minorités, contribuerait évidemment à renouer avec le succès

Parmi les autres éléments du programme : en 2009, les émissions de jeux, de divertissements et de téléréalité ont, comme les années précédentes, été d'excellents vecteurs de promotion de la diversité de la société française (« Koh Lanta », « Secret Story », …). D’autre part, TF1 annonce que « la préparation et la diffusion de la Coupe du Monde de football en 2010, organisée en Afrique du Sud, sera l'occasion pour la chaîne de faire appel aux services de journalistes et d'anciens footballeurs d'origine africaine afin de faire émerger de nouveaux talents aux commentaires ou sur le terrain. »

Coup de projecteur sur La Fondation TF1 : cette fondation présente la particularité de mettre en oeuvre toute une panoplie d'outils de détection de nouveaux talents non repérés par le système éducatif classique. TF1 peut ainsi puiser dans le vivier de la fondation en remédiant aux carences de fonctionnement du recrutement des établissements d'enseignement pour embaucher.

Cette fondation favorise :
- L'intégration de jeunes talents issus de quartiers défavorisés : 8 jeunes intégrés en 2008, 9 jeunes intégrés en 2009, dans tous les métiers du groupe (journaliste, technicien vidéo, commerciaux TF1 Publicité, comptabilité, …). Ils sont dès leur arrivée, intégrés dans une école réputée (CFJ ou CFPJ pour les journalistes) dans le cadre d'une formation en alternance.
La communication « corporate » du groupe TF1 semble cependant traduire une certaine prise de conscience de l’évolution de son public, et d’une nécessité de faire évoluer ses programmes, et ceux qui les font, vers une meilleure prise en compte de la diversité culturelle de notre pays.
Ainsi, sous la houlette de Frédéric Ivernel, nouveau Directeur de la Communication, TF1 a lancé en mai 2009 un spot4 en hommage à ses téléspectateurs signé «Merci. On se retrouve sur TF1». Cette communication était une première pour TF1, la chaîne affichant ainsi son ambition : non seulement être la chaîne numéro un, mais surtout être la préférée des Français. Le spot consistait en une suite de scènes censées représenter tous les publics de TF1, dans la vie quotidienne.

La représentation de personnages issus des minorités y était présente, à l’image du visuel ci-contre, véritable ode à la mixité culturelle.

La diversité à France Télévisions, une politique à rebours
La diversité semble toujours loin des préoccupations de France Télévisions. Ce n’est plus le Club Averroes qui l’affirme, c’est le service public audiovisuel lui-même dans une note confidentielle adressée au Comité exécutif du Groupe. Ainsi, dès les premières lignes de ce rapport on découvre ce constat édifiant : « Immobilisme, ralentissement, voire dans certains domaines régression, malgré les recommandations renouvelées du Président du Comité exécutif et l'engagement volontariste des syndicats, la période hiver 2007 – 2008 et Hiver 2008 – 2009, sur fond de tension avec l’Etat et modification législative a été une période compliquée, de la part des décideurs de la holding, pour la prise en compte, la représentation et la promotion de la diversité ethno-culturelle et ethno-sociale au sein du groupe France Télévisions dans le cadre quinquennal, du Plan d’Action Positive pour l’Intégration ( PAPI) lancé depuis janvier 2004».

L’année dernière, le rapport Averroès avait signalé un ralentissement de France Télévisions sur la prise en compte de la diversité. Cette année, avec la mise en place de l’entreprise unique, on voit non seulement cette tendance se confirmer, mais surtout se dessiner une nouvelle façon d’appréhender la diversité. Celle-ci n’est en effet plus l’affaire de chacune des chaînes du groupe, elle est à présent traitée à l’échelle de France Télévisions.



Une diversité peu représentée à l’écran
Plus les sujets sont sérieux, plus les présentateurs sont « pâles », comme à l’information qui, depuis le départ de l’Antillaise Audrey Pulvar, est exclusivement blanche. A l’inverse, plus on va vers le divertissement et les jeux, plus on trouve de présentateurs issus de la diversité.
Sur les deux principales chaînes du groupe, France 2 et France 3, le casting des présentateurs est endogène. D’une année sur l’autre, on retrouve les mêmes têtes, qu’elles soient d’ailleurs issues ou non de la diversité (Guillaume Durand, Christophe Hondelatte, Michel Drucker ou Nagui). Pas grand-chose de neuf donc, à part l’arrivée à la rentrée 2009 sur France 2 de Sébastien Folin, (photo), originaire de l’Ile de la Réunion. En dehors de cette initiative, il n’y a rien de nouveau sous le soleil de France 2, et encore moins de France 3.

Les contenus : une évolution contrastée
- Infos et magazines, le règne du cliché
D’une manière générale, les stéréotypes perdurent pour cette année 2008-2009. Les clichés sont toujours aussi présents avec, d’un côté, les peoples de la diversité présentés comme des symboles ou des exemples de réussite, de l’autre les classes populaires appréhendées de façon anxiogène. Surtout si ces personnes sont issues des minorités ou, pire encore, présentées comme musulmanes! L’information cantonne bien trop souvent ces derniers aux faits divers, aux questions de difficultés sociales, aux problématiques religieuses ou au terrorisme. Or, pour le chercheur au CNRS Guy Lochard, il est désormais avéré que le traitement médiatique des « jeunes des cités » contribue à « l’altérisation » d’une frange de la population7. Les médias participeraient donc à la stigmatisation et à l’isolement des « jeunes des cités ».
On constate à l’inverse un changement notable concernant la représentation des Antillais, des Guyanais et des Réunionnais. La crise dans les départements d’outremer entre décembre 2008 et mars 2009 a eu le mérite d’introduire les ultramarins et leurs territoires sur les écrans de l’Hexagone

C’est dans la fiction que les progrès sont les plus significatifs. Le personnage principal n’est plus nécessairement blanc. L’acteur de couleur n’est plus systématiquement cantonné à des seconds rôles clichés, comme le prouve la série Un flic avec l’Antillais Alex Descas ou encore le téléfilm Aïcha sur France 2. C’est par la fiction que l’on peut faire évoluer et changer les imaginaires, les phantasmes, d’où l’importance de redoubler d’efforts. Plus belle la vie diffusée sur France 3 est l’un des plus importants succès d’audience du groupe, une série qui se veut à l’image de la population française. Cette production a été soutenue par la commission Image et Diversité du Centre national du cinéma.

Revendiquer la diversité est une chose. Agir concrètement en faveur de la diversité en est une autre. Canal + est la seule chaîne dont l’ensemble des programmes se fondent sur l’idée force d’une présence naturelle des minorités visibles. Ce volontarisme concrétise un processus initié à ses débuts et relayé avec puissance aujourd’hui par Rodolphe Belmer.
Résultat, cette année encore, la chaîne privée est le meilleur élève du classement 2009 avec les félicitations du jury. Et la crise ? Elle a agit comme facteur accélérateur au profit de plus de diversité encore, là ou d’autres chaînes moins volontaristes objectaient de leurs difficultés présentes… passées et à venir. Facile !

Canal + a entrepris l’exposition depuis ses débuts, même s’il y a eu comme cette année des phases d’accélération assez nettement visibles… et toujours de manière tout a fait naturelle avec l’addition de compétences issues de la diversité.
« La Matinale », « la Grande Edition » et le « Grand Journal » sont les émissions vitrines destinées à attirer de nouveaux abonnés , donc de futurs clients. Elles se doivent d’accompagner l’abonné dans ses souhaits, d’être en phases avec les mutations de la société française à tout point de vue et d’être d’une qualité irréprochable.


Chacune de ses émissions a placé la diversité au centre de son dispositif. Les présences d’Elé Asu et de Sylvère-Henry Cissé dans « la Matinale » – d’Abdel Alaoui dans « l’Edition Spéciale »(photo) – de Mouloud Achour, d’Ali Baddou et d’Omar Sy dans « le Grand Journal » prolongent et renforcent une vision de normalité, un principe égalitaire. Canal + répond ainsi à un double objectif : elle incarne une télévision forte de talents aux différents phénotypes et elle propose le modèle d’une communauté nationale aux visages multiples dont tous ses membres sont issus du même creuset. Cette politique pénètre en profondeur les rédactions d’émissions. L’arrivée de Karim Rissouli, qui quitte Europe 1 pour la rédaction de « Dimanche + » l’atteste.



En 2009, le groupe M6 nous déclare considérer que « les médias, en tant qu'entreprises, ont
une responsabilité sociale particulière. Et à ce titre, la question de la représentation de la diversité est extrêmement importante pour l’ensemble du groupe. »
Le Club Averroes ne peut que se réjouir de cette profession de foi. Dans les faits, il est en effet notable que depuis sa création en 1986, où la programmation était à dominante musicale, la représentation de la diversité de la société française est une politique toujours aussi naturelle dans le groupe M6, qui considère cet engagement comme « un défi de tous les jours ». Il s’agit de la logique d’une entreprise qui se veut proche de son public. C’est vrai pour la fiction (Léa Parker avec Sonia Rolland, Les Tricheurs, Les Bleus, Scènes de ménage, etc.), pour le divertissement en première partie de soirée, pour les membres des jurys (Mya Fry pour « Popstars », Moïse pour « Nouvelle Star », Aziz Senni et Smaïn, (photo) pour « Incroyables Talents », etc.), les animateurs (Charlie et Lulu), les journalistes (Aïda Touihri), le rôle d’exemplarité des reportages au sein des magazines (Capital). M6 essaie également de trouver des experts issus de la diversité, mais considère que cette tâche est beaucoup plus difficile compte tenu des processus de cooptation qui joueraient en l’espèce.

Par contre, le lancement de la sitcom quotidienne « Scènes de ménage » est, lui, un succès. Avec 2,2 millions de téléspectateurs en moyenne pour sa première semaine de diffusion, cette série a attiré700 000 téléspectateurs supplémentaires sur cette case par rapport à la série US qu’elle a remplacée. La bonne idée : mettre en scène trois couples de trois générations différentes, dont le plus jeune est composé d’un couple mixte. Les téléspectateurs peuvent facilement s’identifier aux personnages de cette série, reflets de notre société. Succès assuré."

source

mardi 24 novembre 2009

LE PERCINLISME Oeuvre Surréaliste et Philosophique


Charles de PERCIN Artiste Peintre
Présente LE PERCINLISME
Titulaire de nombreux prix internationaux, coté au catalogue de Drouot, coté au dictionnaire Encyclopédique International d’Art Moderne et Contemporain. Commissaire pour nombre d’expositions. Auteur de très nombreuses expositions saluées en termes élogieux par la critique, Charles de PERCIN est considéré comme la valeur montante de la peinture Caribéenne. Mais son champ d’action va bien au delà de l’espace caribéen, car il bénéficie au niveau international d’une réputation unanimement reconnue. Il va s’en dire que sa cote a connu une hausse spectaculaire au cours de ces dernières années. Ne rater sous aucun prétexte l' expositions car la qualité de son travail vaut le détour. La Médiathèque du Lamentin en Guadeloupe

Nicolas Marie Dalayrac (1753 - 1809) Musicien des Lumières


Nicolas Marie Dalayrac dans les archives de la Ville de Fontenay-sous-Bois. Exposition de documents mis en situation dans le contexte sociétal de la fin du XIXème siècle.

L'évènement sera accompagné d'une exposition numérique :

Les abolitions de l'esclavage : 1793/1794 - 1848…
"Périssent les colonies plutôt qu'un principe !"
sous la direction de Madame Florence Gauthier, professeur d'histoire de la Révolution française à Paris 7 Denis Diderot.

Joseph Haydn, décédé la même année, et Joseph Bologne de Saint-George, compagnon de Dalayrac , qui a créé les Six symphonies de Haydn à Paris sont associés à l'événement.

Colloque international



Jeudi 26 novembre 20092 èmeJournée
> ATELIER 1 : Le bilan du tourisme de santé : Etat des lieux et état de la question relatifs au Tourisme de santé, de remise en forme et de bien êtreet au tourisme pour les personnes âgées ou en situation d’handicap, Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier :• Docteur, Maître de conférences, Jocelyne NAPOLI • Nations-Unies, Economics Affairs Officer, UNCTAD , Norbert LEBALÉ

ATELIER 2 Les produits :Diagnostics des réussites et des échecs des projets touristiques alternatifs au tourisme balnéaire,propositions pour les relances et leçons à tirer pour les nouveaux projets.Quels types d’entreprises dans le domaine du tourisme pour déboucher sur une diminution du chômage intérieur ? Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier :• Professeur Jean CRUSOL • Docteur, Professeur à l’Université de WASHINGTON, Louis DUPONT,

> ATELIER 3 Les stratégies :Stratégies et tactiques pour le lancement ou le développement du Tourisme pour les personnesâgées ou en situation d’handicap.Stratégies et tactiques pour le lancement ou le développement du Tourisme de santé, de remise enforme et de bien-être, Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier :• Docteur, Maître de conférences, Paul ROSELE-CHIM• ProfesseurCarlos SANTOS(AÇORES)

> ATELIER 4 : Les financements : Les différentes possibilités de financement des projets du Tourisme de santé, de remise en formeet de bien-être et du tourisme pour les personnes âgées ou en situation d’handicap, Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier : • Docteur, Maître de conférences, Alain MAURIN• Docteur Olivier MANIOC

> ATELIER 5 : La réglementation : Appréciation de la législation au regard du lancement et du développement des activités dans ledomaine du tourisme de santé, de remise en forme et de bien-être et du tourisme pour les personnesâgées ou en situation d’handicap, Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier : Docteur Murielle VAIRAC, CREJETA

ATELIER 6 : Les politiques :Quelles nouvelles politiques de produits et mutations sectorielles doit mettre en œuvre le Conseil Régional pour la relance du tourisme en Guadeloupe, Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier : • ProfesseurFrançois VELLAS• Docteur, Maître de Conférences, Joël RABOTEUR

> ATELIER 7 : La formation : Quels interfaces pour que l’Université soit moteur du développement et de la lutte contre le chômage local ? Pourquoi pas un pôle universitaire et technologique entre autres ? Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier : • Professeur Jean-Gabriel MONTAUBAN• Docteur Sébastien FINOT

> ATELIER 8 : Les actions à mettre en place dans le domaine du tourisme de santé , de remise en forme et de bienêtre et du tourisme pour les personnes âgées ou en situation d’handicap, Responsables de la coordination et du fonctionnement de l’atelier : • Consultant en Tourisme, Alain SALZEDO• Doctorant en Sciences politiques à l’UAG, Expert en Tourisme, Roberto LEGUIER

14H 30 - 16H 00 : Présentation des rapports des ateliers
16H 00 – 17H 00 : Débat
17H 00 – 17H 30 : Conclusion générale

lundi 23 novembre 2009

PORTE OUVERTE SANMDI KOROSÔL avec KA 'CHOU


PORTE OUVERTE
SAMEDI 28 NOVEMBRE 2009
De 10 h à 16 h
au BIK KREYOL
Zac de Beausoleil Baie-Mahault

Avec
Latilyé KOROSOL
Eveil musical
Expression orale et gestuelle
Sensibilisation culturelle par le conte

Ateliers Parents-Enfants , venez en famille
1ère séance : 10h – 11h30
2ème séance : 14h – 15h30

Infoline et réservations 0690 509-649 Karine
ka-chou@orange.fr

dimanche 22 novembre 2009

Patrick Karam : Je n'accepte plus d'être injurié, diffamé et calomnié


Cela fait maintenant un an et demi que trois ou quatre individus, désoeuvrés et jaloux, mènent une campagne obsessionnelle, malsaine et diffamatoire contre ma fonction et ma personne, contre ma famille, mes proches, mes amis, mes collaborateurs sur des sites internet ou par des envois massifs de mails à plusieurs dizaines de milliers de personnes, à tous les ministères et responsables politiques quasiment toutes les semaines.

Je me suis tu pendant tout ce temps, préférant me concentrer sur ma mission au service de mes compatriotes ultramarins. Mais trop c'est trop. Ces individus pensent être au-dessus des lois en se cachant pour salir et diffamer impunément.
Mais c'est fini, je n'accepte plus qu'on salisse mon honneur comme lorsqu'on me calomnie en disant que j'ai détourné des fonds publics. Je n'accepte plus d'être diffamé et injurié quotidiennement, d'être traité de « bata syrien ». Je refuse que ma famille et mes proches soient insultés et traînés dans la boue. Les auteurs de ces injures et de ces diffamations auront désormais à en rendre compte devant la justice.

J'ai déposé une plainte avec constitution de partie civile contre Claude Ribbe. Après avoir été entendu par la police, Claude Ribbe a été mis en examen par un juge d'instruction pour diffamation et injures et renvoyé devant le tribunal correctionnel. Il sera jugé le 11 février 2010.

Dans le seul but de me salir et pour faire diversion, Claude Ribbe a introduit devant le Tribunal Correctionnel de Paris en septembre 2009 une plainte fantaisiste en citation directe pour détournement de fonds publics.

Il me calomnie en prétendant que j'utilise les fonds de la délégation interministérielle pour l'attaquer en justice. C'est précisément le contraire. Comme n'importe quel fonctionnaire, j'ai le droit à la protection juridique de mon autorité de tutelle dès lors que je suis attaqué dans le cadre de mes fonctions. En l'espèce, c'est bien parce qu'il m'a calomnié et injurié à maintes reprises que le Secrétariat général du gouvernement (SGG) après instruction m'a accordé légitimement cette protection et donc prend en charge les frais de mon avocat.

Claude Ribbe devra rendre compte de ses inventions malveillantes de détournement de fonds publics lorsque le Tribunal examinera la question le 7 janvier 2010. Il devra ensuite en assumer toutes les conséquences car je demanderai des dommages et intérêts très lourds pour procédure abusive. Par la suite, je redéposerai plainte et demanderai une condamnation pour dénonciation calomnieuse.

Afin que les choses soient claires, j'annonce tout de suite que je verserai tous les dommages et intérêts perçus à des associations ultramarines, et notamment à celle qui milite contre la drépanocytose.
:
Quant à la campagne honteuse et malsaine menée par des individus malveillants, racistes et lâches qui se cachent derrière l'anonymat d'un site internet (dont Veilledom), j'annonce que j'ai déposé une plainte contre X pour diffamation et injures avec constitution de partie civile. J'ai aussi saisi le procureur de la République. L'enquête de police sous la direction d'un juge d'instruction fera toute la lumière sur les auteurs et les diffuseurs de ces communiqués.

Cet acharnement et ces mensonges sont sans précédents. Aucun autre responsable public n'a eu à subir d'attaques aussi violentes et aussi injustifiées. Et c'est sans doute cette conscience de l'injustice que je subis qui vous a poussés à vous mobiliser massivement en ma faveur.

J'ai reçu plusieurs milliers de témoignages de sympathie et de soutien, je ne peux répondre à chacun de vous individuellement mais je voudrais vous dire combien votre solidarité m'a ému et combien elle me conforte dans ma volonté de continuer à me battre pour vous, pour une société plus juste et plus fraternelle.


Patrick Karam
Délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer

vendredi 20 novembre 2009

Conférence sur l'évolution statutaire de la Martinique

Le 2 Décembre 2009 à 19h Jouy le Moutier Au LCR des Mersiers aura lieu une conférence sur l'évolution statutaire de la Martinique avec la participation du Maire de Fort de France Serge Letchimy.

Venez y nombreux c'est l'occasion de débattre et de se forger une opinion sur le futur de l'ile .

Intvitation Trottoir Chagrin au Festival LE PARI OUTRE MER


Chers Amis,

Le théâtre de l'Air Nouveau est heureux de vous inviter à une représentation exceptionnelle de TROTTOIR CHAGRIN de Luc Saint-Eloy, Mis en scène par l'auteur avec Agnès Noël et Stephane Demangeat - Prologue de Patrick Saint-Eloi : le VENDREDI 27 NOVEMBRE à 20h 30 Salle 200

au CENT QUATRE dans le cadre du 1er FESTIVAL "LE PARI OUTRE-MER" qui se déroule au CENT QUATRE au 104 rue d'Aubervilliers 75019 Paris M° Riquet

Entrée Libre
Faites passer le message. On vous y attend avec grand plaisir !

Pour le Théâtre de l'Air Nouveau
Luc Saint-Eloy

jeudi 19 novembre 2009

INVITATION


La Ville de Saint -Pierre et GOPIO Réunion ont l’honneur de vous inviter à la soirée d’hommage au bal tamoul qui se déroulera le samedi 28 Novembre 2009 à 17 h 30 à l’hôtel de ville. A cette occasion, Jean Régis Ramsamy présentera une conférence sur son nouveau livre ‘’Nalgon’’ l’histoire du bal tamoul.

Une séance de dédicaces et un extrait du bal tamoul clôtureront la soirée. Un cocktail sera servi à l’issue de la conférence.

La Guadeloupe dans la Première Guerre Mondiale


Bonjour à tous

Ce Vendredi 20 Novembre2009, à l'invitation de la Médiathèque Caraïbe et avec la complicité du Sociologue Harry Méphon, j'aurai le plaisir de présenter mon dernier ouvrage sur "La Guadeloupe dans la Première Guerre Mondiale" paru aux Editions Nestor. La manifestation débutera à 19 heures au Fort Fleur d'Epée. J'apprécierai grandement ton amicale présence.

Cordialement

Ary Broussillon

Dim 22 nov ,au PRINCE avec DJ DIRTY SWIFT et DJ MOODY MIKE


Dimanche 22 Novembre 2009
Rdv pour le meilleur du HipHop / Rnb

Au PRINCE
Un plateau qu’on ne vous présente plus

DJ DIRTY SWIFT / DJ MOODY MIKE
L’alliance parfaite pour une Vibe sucrée salée !

ENTREE LIBRE mais SELECT.
Messieurs ne venez pas seul !
Infoline 0618445780 et www.siscostar.fr ( "http://www.siscostar.fr/" )
Le PRINCE (ex-NIGHT) 66 bld Gouvion Saint-Cyr 75017
(en face de l’hotel MERIDIEN Palais des Congres)

( "http://events.siscostar.fr/?p=504" )
Be Ready ! SISCOSTAR, jamais fatigué !!!

mardi 17 novembre 2009

Jégo, je ne lui dis pas merci !

"15 mois et 5 jours entre faux gentils et vrais méchants"

Yves Jégo, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer et député de Seine-et-Marne, le dédicacera

le vendredi 20 novembre de 18 h à 20 h
Librairie Julliard (229, boulevard St Germain - Paris 7ème - Métro Solférino)



Jégo, je ne lui dis pas merci !

Voilà un homme depuis qu’il est sorti du gouvernement, à qui l’on prête toutes les qualités, l’empathie, la bonhomie, le courage, des talents de négociateur, sa proximité avec la population de l’Outre-Mer.

Autour de lui se dresse comme une aura de sainteté, il est nimbé d’un halo messianique, pas si peu !

J’ai croisé l’homme plus d’une fois, je l’ai écouté plus d’une fois et j’ai noté que l’homme avait une attitude effacée, une discrétion toute naturelle et une simplicité qui agrègerait ou lui attirait une espèce d’affection, une forte sympathie.

Je me souviens, quand il fut secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, à une réunion de l’UMP un jeune antillais, attaché auprès du préfet d’île de France posa la question : combien de Noirs avez-vous dans votre cabinet ?
Il fut incapable de répondre, quand bien même ce garçon élargit la question.

Cet homme si proche de nos communautés « ultramarines » n’était entouré d’aucun Noir ou Ultramain, pas un à ses côtés.

Quelques jours suivant sa mise en difficulté, il embauchait Juliette Jean-Baptiste comme chargée de mission à son cabinet.

Je me souviens qu’à sa dernière année passé au ministère de l’Outre-Mer, je ne fus pas invité à la Garden-Party, mais quelques mois après invité par Mme Verges présidente du CPMEH à l’hôtel Montmorin pour la remise des prix et la fin de mandat du CPME (comité pour la mémoire de l’esclavage), je croisais le président du CASODOM qui me demanda si j’étais présent lors des vœux du ministre et me faisait part de son étonnement, car sur plus de 200 ou 300 personnes présentes au ministère de la marine, invitées à recevoir ses vœux, il n’avait pas dénombré 8 Noirs.

J’appris aussi que notre traditionnelle Garden-Party avait été blanchie, les habitués, les journalistes ne se retrouvaient plus, car M. Jégo avait remplacé le listing des invités par le sien, et pratiquement tous les invités lors de sa garden-party étaient les militants de l’UMP de sa circonscription…

Cet homme, le temps qu’il fut secrétaire d’Etat est celui ayant fait montre de la plus grande mésestime pour les Noirs et les Afro-antillais, plus largement pour les populations ultramarines, il les a évacués de son horizon sans doute perturbaient-elles sa vision ou contaminaient sa respiration.

Evariste Zephyrin