vendredi 25 juin 2010

En avant toutes pour défendre nos droits le 3 juillet 2010


Après des années de dur labeur, de travail pour deux sous, d’exploitation, d’interrogations sur les lendemains d’un contrat, voilà que notre droit à la retraite est attaqué.

Oui, nous disons tout simplement notre droit à la retraite, car pour avoir une retraite à taux plein, les femmes devront trimer et encore trimer jusqu’à…

Les femmes Martiniquaises qui, à un fort pourcentage, n’ont connu que CDD, emplois précaires, bas salaires, devront attendre un moment pour obtenir une retraite, ne serait-ce que médiocre. La politique de ce gouvernement ne va certainement pas dans le sens de l’amélioration de la vie des femmes.

- Nos retraites sont mises à mal.

- Aucune politique positive pour les crèches et leur personnel.

- Les places dans les maternelles sont réduites. L’accueil des plus petits dans les toutes petites sections risque de ne pas être assuré. C’est, pour beaucoup de femmes, un retour au foyer et à la garde des enfants.

- Malgré toutes les lois sur l’égalité professionnelle (qui restent non contraignantes), les inégalités qui frappent les femmes au travail s’aggravent en ces temps de crise et de réformes ultra-libérales.

- Dans le privé, nous occupons souvent des temps partiels, nous sommes les victimes prioritaires de la précarité, du chômage.

- Dans le public, en particulier dans la santé et l’éducation, secteurs largement féminisés, nous faisons face aux suppressions massives de postes et au démantèlement des statuts.

- Nous sommes les premières visées par la réforme territoriale : cette réforme des collectivités territoriales préconise un mode de scrutin des conseillers territoriaux qui casse le pluralisme politique, remet en cause les fondements mêmes de la République, et, de plus, va à l’encontre de l’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités électives.

En effet, elle rejette l’article 1er de la Constitution française qui stipule : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. » Aussi, elle constitue une régression sans précédent de la parité entre les femmes et les hommes.

Nous devons nous mobiliser pour faire front à ces attaques contre nos droits, contre nos vies. Nous voulons vivre et non trimer.

Toutes, donc, le samedi 3 juillet 2010à la Marche Mondiale des Femmes au Morne-Rouge.

Ufm Martinique

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