mardi 23 novembre 2010

ECONOMIE. Des commissaires pour aider au développement endogène - Info - Martinique - RFO

Ils sont trois, pour bientôt 5 départements d’Outre-mer : La Guyane, les Antilles (Martinique, et Guadeloupe), et la Réunion et Mayotte dans l’océan Indien.

Bertrand Couteaux, Christian Claudon, et Jean-Rémy Cauquil (de G à D)© Médétom

Ils auront 3 ans pour accomplir leurs missions. Les commissaires au développement endogène devront aider les acteurs locaux « à développer la production locale en structurant les fillières ». Ils auront également un rôle à jouer dans l’insertion économique des territoires d’Outre-mer dans leur environnement régional. « Chaque commissaire a reçu pour mission dès aujourd’hui de structurer les filières pour créer les conditions de réussite du développement endogène. Le développement économique de ces territoires ne réside pas dans un lien unique avec la métropole, mais bien dans leur capacité à valoriser leurs économies pour conquérir de nouveaux marchés dans leur environnement régional » explique la ministre de l’Outre-mer lors de leur présentation officielle ce mardi à MEDETOM.

Demandes
Le constat dressé lors des Etats Généraux de l’Outre-mer, mis en place à la suite de la crise qui a secoué les Antilles en 2009, est clair. Les Outre-mer doivent pouvoir avoir un développement endogène. Il faut donc créer des richesses sur place et éviter au maximum d’en importer. Ce développement permettrait notamment de développer l’emploi. Une ouverture du marché aux pays de la zone, est également une réclamation des contributeurs aux ateliers lors des Etats Généraux.

Missions
Aujourd’hui, un an presque jour pour jour après le Ciom, le comité interministériel de l’Outre-mer (il a eu lieu le 6 novembre 2009, ndlr), qui a décidé de la mise en place de commissaires dédiés au développement endogène, ces derniers vont pouvoir s’atteler aux nombreux chantiers qui les attendent dans leur région d’affectation. Pour cela, une enveloppe de 2 millions d’euros est attribuée aux nouveaux commissaires pour leur permettre de déterminer les secteurs prometteurs, et viables à un développement local. Ce fonds a été décidé dans le budget 2011. Les commissaires au développement endogène devront également participer à l’amélioration de l’existant en levant par exemple les blocages pour permettre le développement des échanges régionaux, ou encore accompagner l’ouverture de la Guyane sur l’Amérique latine.

Les commissaires devront travailler en étroite collaboration avec les entreprises et notamment les très petites et moyennes entreprises, qui constituent la grande majorité du secteur économique. Ils devront aussi faciliter les échanges entre les pouvoirs publics, locaux et nationaux et les sociétés.

Trois commissaires
Les commissaires au développement endogène ont effectué l’ensemble de leur carrière à l’international. Ils ont effectué des va-et-vient entre le secteur privé et le secteur public.

Pour la région des Antilles, c’est un quinquagénaire diplômé de l’école supérieure de commerce qui a été nommé. Jean-Rémy Cauquil était auparavant directeur à Véolia Environnement.

En Guyane, c’est un expert en développement d’entreprise, diplômé de l’Université de Paris Dauphine qui sera le Mr commissaire au développement endogène. Ces dernières missions étaient en tant que directeur général du Centre pour le développement des Entreprises. Une organisation internationale financée par l’Union Européenne.

Bertrand Couteaux nommé pour la Réunion et Mayotte, est ingénieur agronome de formation et était auparavant conseiller du Commerce Exténuer de la France.

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