vendredi 27 mai 2011

Côte d’Ivoire : Ouattara doit être jugé pour ses crimes (Marine Le Pen)

La présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, a déclaré vendredi sur le plateau de la télévision France 2 que le président ivoirien Alassane Ouattara doit répondre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui sont incontestablement commis par son armée.

Selon Marine Le Pen, qui demande un débat sur la question, « M. Nicolas Sarkozy qui a contribué à mettre en place M. Ouattara était présent à ses côtés pour son investiture or Amnesty international considère que les armées de M. Ouattara se sont rendues coupables de crimes de guerre et de crime contre l’humanité ».
Le successeur du très nationaliste Jean-Marie Le Pen à la tête du Fn français qui n’est autre que sa fille estime que « M. Ouattara doit être poursuivi ou alors on considère encore une fois qu’il y’a des intérêts supérieurs qui font qu’il y’a les gentils criminels de guerre et les méchants criminels de guerre. »
La dirigeante du parti d’extrême droite n’avait pas pris position dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire mais avait affirmé partager avec les Ivoiriens, les valeurs de souveraineté et de droit. Elle avait jugé avec « assez de sévérité la précipitation avec laquelle le président de la République française avait pris position. »
Par ailleurs, le président Alassane Ouattara, qui souhaite que M. Gbagbo soit jugé par un tribunal ivoirien mais aussi pas une cour internationale, a qualifié vendredi le président déchu de « criminel », estimant qu’il devrait rester en « prison ».
« Laurent Gbagbo est un criminel, toute cette violence a été provoquée par Laurent Gbagbo et sa femme »a-t-il accusé sur les ondes d’Europe 1.
Dans un rapport publié mercredi, Amnesty International accuse les forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Côte d’Ivoire.
« Les très graves violations et atteintes aux droits humains commises, depuis l`arrestation de Laurent Gbagbo montrent que les populations appartenant à des groupes ethniques considérés comme partisans » de l`ex-président « continuent d`être la cible d`attaques », lit-on dans dans ce rapport de 84 pages intitulé « Ils lui ont demandé sa carte d’identité et l’ont abattu ».
Source: afriscoop
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