mardi 3 mai 2011

Le droit de résistance des Ivoiriens !?


Ces dernières heures, des combats très violents se poursuivent à Abidjan quoiqu’en disent certains médias internationaux. La majorité des partisans de M. Laurent Gbagbo s’étant organisés avec d’autres forces excluent dans la réalité toute négociation ou tout arrangement avec M.Alassane Ouattara. Les troupes de ce dernier ont eu de fortes pertes ces derniers jours, malgré un appui aérien et peut-être terrestre de la coalition ONUCI-Licorne. Elles se vengeraient donc sur les populations civiles

Le report de la cérémonie « d’investiture » de Ouattara du 7 au 15 mai à Abidjan, puis au 21 mai à Yamoussokro sont le signe que Ouattara et ses commanditaires savent qu’ils ne contrôleront pas la Côte d’Ivoire. L’Armée Nationale ivoirienne (bombardée par la Licorne) ne s’est pas rangée massivement derrière Alassane Ouattara malgré les informations contradictoires diffusées ici et là. Les combats ont eu lieu précisément autour de la base des Fumacos, dans le sud de Yopougon, au quartier Camp militaire.

La visite (en fait une tentative de manipulation) de Koffi Annan attribuant des propos défaitistes à Laurent Gbagbo serait liée à cette incapacité des FRCI (de Guillaume Soro), même avec l’appui français, de contrôler effectivement le terrain. D’autre part, le travail des avocats de Laurent Gbagbo gêne également les « vainqueurs » du 11 avril 2011, d’autant plus que l’ancien bâtonnier de Paris, Maître Fartouat et l’un de ses proches, Maître Portejoie, tous deux ténors du barreau, ont rejoint Maître Dumaset, Maître Vergès.

Les FRCI seraient nuls au combat ? Dans tous les cas, ils ont été étrillés à chaque engagement sur le terrain. A l’exception de la prise de la résidence de Gbagbo le 11 avril derrière la 4ème ou la 5ème armée du monde (Licorne Française), il n’y a aucun exemple où les combattants ouattaristes aient su faire autre chose que piller, violer, torturer et tuer.

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