samedi 11 juin 2011

Vers la légalisation de l’esclavage sexuel au Koweït


Une information passée inaperçue sur les grands médias mais qui ne nous a pas échappé, elle vaut ce qu’elle vaut, mais il nous semble qu’à un moment où l’on voit se constituer des féodalités oligarchiques et les peuples du monde essayer de combattre  ces régimes ayant confisqué le pouvoir, dévoyant la démocratie en une ploutocratie, détruisant les aspirations légitimes des peuples, confisquant leur liberté par la mise en place de mesures coercitives ou simplement en créant des concepts d’état de droit, ce qui vise à l’empêcher de prendre les décisions concernant ses propres affaires, il en est dépossédé par des institutions supranationales comme l’UE, l’OMC, FMI, Banque Mondiale, OTAN et autres organismes anti-démocratiques…

Voilà, qu’en allant aux nouvelles du monde, que nous découvrons cet article sur le Kuwait Times qui nous informe qu’une femme politique  défend l’idée de l’esclavage sexuel d’autres femmes.

Salwa Al-Mutairi, ancienne candidate aux élections législatives, recommande l’introduction d’une loi visant à légitimer la fourniture d’esclaves de sexe féminin pour les hommes musulmans du Koweït, afin de les protéger  de la tentation de commettre l’adultère ou d'aller voir ailleurs.

Cette idée lui serait venue, après que de riches et religieux  koweïtiens l’aient informé de leurs affres, de leur crainte d'être séduits par le comportement immoral ou la beauté de leurs servantes.

Afin d’y remédier, cette femme conclut qu’il serait  mieux d’acheter des femmes,  de « bonne esclave» à des fins sexuelles dans une agence.

Elle engage à la création de bureaux spéciaux sur le modèle des agences qui fournissent les servantes, pour fournir les concubines sexuelles, dont la gestion serait confiée à des marchands pieux.

Al-Mutairi envisage un recrutement d’esclaves à partir  des femmes qui auraient été capturées dans des pays en guerre  comme la Tchétchène, elle seraient  vendues ensuite  à ses fameuses agences.

Par ailleurs,  elle s’assure que sa proposition n’est pas contraire à la loi islamique, elle n’est pas haram en vertu de la charia et la justifie en s’appuyant sur une figure musulmane ayant vécu au 8 eme siècle Haroun al-Rashid ayant possédé 2 000 concubines esclaves.

Insidieusement, différenciation des droits, inégalité de traitement, rupture de l’égalité risque de conduire à ceci, un grand retour en arrière.


La vigilance est de mise, ici comme ailleurs.



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