dimanche 31 juillet 2011

Méagui :Racket, racket, toujours racket, des laissez-passer pour circuler dans la ville

Un des drogués de la troupe rebelle du préfet Ouattara
Chaque boutique ou magasin de la ville de Méagui verse aux Frci, la somme de 5000Fcfa par semaine comme taxe de sécurité. Pour chaque chargement de cacao des gros camions en partance pour San Pedro, c’est la somme de 250 000F qui va dans les poches des Frci. Pour un camion de type Kia, l’armée de Ouattara exige 25 000F. Dans la ville, n’importe quel véhicule qui circule et sorte de Méagui est soumis à un laisser-passer pour lequel il doit débourser 15 000F dans le mois. Telle est la réalité des pratiques des soldats de Ouattara qui ne cessent de déclarer la guerre contre le racket. D’Abidjan à l’intérieur du pays, on se saigne pour remplir les poches de ses combattants.

Insécurité à Abidjan:les bouviers FRCI de ouattara attaquent 2 ambassades


Indignation, peur et prudence,tels sont les sentiments qui animent la communauté diplomatique en Côte-d’Ivoire depuis plusieurs semaines.Et pour cause.Selon des sources concordantes,des éléments des Frci, forces pro-Ouattara, ont braqué, l’après-midi du 15 juillet dernier, à proximité de l’hôtel Ivoire de Cocody (Abidjan), un véhicule de l’Ambassade de l’Allemagne. Cette voiture portait pourtant une plaque diplomatique bien identifiée mais cela n’a eu aucun effet sur ces éléments des Frci. Qui ont brutalisé le conducteur avant de s’évanouir dans la nature avec l’engin. Jusqu’à ce jour, au dire de nos sources, le véhicule est introuvable. Quelques jours plus tard, soit dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier, c’est une autre Ambassade qui fut victime des actes de violence des Frci. Il s’agit de l’Ambassade du Cameroun. Des individus armés vêtus de treillis portant l’insigne Frci ont attaqué les locaux de l’Ambassade du Cameroun situés à la Riviéra (Abidjan).Ils y ont dérobé des ordinateurs, des téléphones portables et d’autres matériels. Le ministère ivoirien des Affaires étrangères est informé, poursuivent nos sources, de l’insécurité grandissante dans laquelle vivent, depuis le 11 avril dernier, les diplomates étrangers en poste en Côte d’Ivoire. Il a d’ailleurs produit une note d’information à ce propos .Malheureusement, aucune mesure n’est prise pour éradiquer l’insécurité à Abidjan.

Didier Depry 

Ce que Marie-Victorine M’Bissa (alias Marie-Victorine M.) prétendue "maîtresse" de Strauss-Kahn, a oublié de dire



D’abord son nom : M’Bissa. Etrange de se montrer en photo, de donner trois interviews en 24 heures depuis la Suisse après avoir, parait-il, fui les USA et de faire des mystères sur son identité.
Elle est sarcelloise et a fait ses études au lycée Jean-Jacques Rousseau où des condisciples se souviennent fort bien d’elle à l’époque où elle portait des lunettes. Tout Sarcelles, apparemment, est au courant de sa relation avec Strauss-Kahn qui s’est terminée par une tentative de suicide. Pourquoi ? A l’intéressée de nous l’expliquer.
Marie-Victorine n’a pas dit non plus que son père, chimiste né en 1943 à Kouomi (Congo-Brazzaville) dirigeant d’une entreprise d’importation de légumes africains, mais aussi, selon certains, propriétaire d’un bar-dancing, après avoir été socialiste, s’est retrouvé en 2008 en 41e position sur la liste municipale de l’UMP menée par Patrick Galmet contre François Pupponi.
Sur cette liste, figurait Mohamed Fofana, également transfuge du PS, le même qui prétendait à qui voulait l’entendre, il y a quatre ans, qu’il serait intervenu, pour le compte de Dominique Strauss-Kahn, afin d’« arranger » l’affaire glauque d’une jeune fille d’origine africaine qui aurait eu une relation sexuelle avec l’ex-futur président de la République française, aurait été enceinte, aurait tenté de se suicider et aurait finalement été exfiltrée, avec l’ «aide» de ceux que ça pouvait déranger.
Une romance pas très romantique finalement qui ressemble beaucoup, mutatis mutandis, à la bizarre confession de « Marie-Victorine M. »
Autre fait troublant : Mohamed Fofana, que Marie-Victorine a oublié de mentionner, alors que c’est lui qui se vantait d’avoir joué les « bons offices » pour conclure cette histoire assez scabreuse, était en 2008 colistier d’André M’Bissa.
Plus troublant encore, Fofana refuse à présent de s’expliquer sur cette affaire, au motif qu’ « on » lui aurait trouvé un travail de gardien d’immeuble à Saint-Denis et qu’il vivrait tranquille à Villers-le-Bel, après avoir perdu la mémoire (sans doute flashé par « Mister K » comme dans le film Men in Black).
On attend avec impatience que François Pupponi, officiellement injoignable pour cause de vacances (dans sa luxueuse propriété corse) confirme ou infirme sa présence à l’hôpital de Gonesse, sur la demande de DSK, au chevet de Marie-Victorine M’Bissa, après la tentative de suicide de cette dernière (c’est elle qui donne cette version dans son interview à L’Illustré). A moins qu’il ait été flashé par « Mister K », lui aussi.
On aimerait, en outre, que les habitants de Sarcelles retrouvent un peu la mémoire et la parole après toutes ces années d’opacité, de mensonges, de terrorisme et d’omerta.
Et puis, cerise sur le gâteau, si certains journalistes français qui ont pignon sur rue se remettaient un peu à travailler, au lieu de partir en vacances ou d’inventer des comités de soutien bidon et manipulés par les compagnons de DSK pour tenter d’occulter celui qui, créé dès le lendemain des événements, est généralement passé sous silence et banni de certains médias. Mais finalement, il fait son petit travail, comme on voit. Au fait, on salue l’arrivée dans ce comité de la maman de Tristane, Anne Mansouret. Là preuve qu'on n'est pas des "communautaristes".
Claude Ribbe

samedi 30 juillet 2011

"Case départ : un film raté, mais…


Un film fait par des "Noirs" sur le thème de l’esclavage des africains dans les colonies françaises méritait qu’on allât voir comment ceux qui sont directement intéressés traitaient le sujet. De plus vouloir traiter un sujet aussi grave, celui d’un crime contre l’Humanité, sur le mode comique était audacieux et méritait qu’on aille se faire sa propre opinion.
En même temps, que pouvais-je attendre d’un sujet que ma génération a réussi à mettre dans le débat public aux Antilles. Mais ne voilà-t-il pas que dans un JT de Guadeloupe la 1ère, j’entends :"J’irai voir le film, mais les martiniquais ne sont pas prêts", réflexion si souvent faite sur le peuple qui n’est jamais prêt et qui continue de se faire presser comme un citron. Ceux d’en haut ou qui s’y croient méprisants toujours envers ceux d’en-bas.
Ce même jour, je reçois une critique signée "Rafik Chekkat, membre du PIR[2]". A l’évidence, ce Monsieur s’est rendu dans une salle avec l’intention manifeste de descendre le film : il avait pris "papier et stylo" pour aller voir cette production "de la bougnoulerie intégrationniste", excusez du peu !
Pour ma part, j’y suis allé comme un simple spectateur. Eh bien oui "Case départ" est un film comique raté, mais qui réussit à poser dans le passé le problème, ou plutôt les conséquences de cet esclavage aujourd’hui.
Un film comique raté, parce qu’on n’y rit très peu, des sourires amusés parfois quand la tension ou l’émotion est trop grande et qu’une réflexion ou situation vient détendre l’atmosphère.
Comme tout le monde au vue de la bande-annonce, j’imagine, je m’attendais à "Les visiteurs", version black. Cela commence par deux individus stupides et cupides qui, même plongés dans la réalité du passé, ne se rendront vraiment compte de leur situation qu’une fois retournés dans le présent.
Stupides, Tanya Saint-Val chantait "J’ai vu la haine et l’oubli dans les yeux de ceux qui croient qu’aujourd’hui, sans mémoire, tout va bien mieux” : la haine, il l’a Joël alias Gédéon, pour lui tous les "blancs" sont d’affreux méchants. L’oubli, Régis alias Gaspard, il a tellement oublié qu’il est plus blanc que blanc, plus raciste que raciste.
Cupides, donc bien intégrés tous les deux dans notre société du 21ème siècle qui n’a qu’un seul critère l’argent : ils sont venus assister aux derniers instants de leur père à reculons et en trainant des pieds, mais lui sautent dessus, yeux écarquillés quand il leur annonce qu’il les a fait venir pour leur remettre un trésor.
Stupidité, fruit de leur inconscience qui leur fait transformer en confettis l’acte écrit qui les a fait libres.
Ce n’est qu’au retour de leur "bad trip" que Régis se rendra compte qu’il est marqué dans sa chair, aujourd’hui, par ce passé qui lui a donné naissance : il enverra ad-patres le maire de sa ville, en lui exhibant son cul marqué d’une fleur de lys.
Allez donc voir ce film sans penser aux donneurs de leçons qui méprisent votre intelligence, faites-vous votre opinion sur cette réalisation qui me semble attester d’une réelle prise de conscience de la part de leurs auteurs et acteurs.
Reconnaissons tout de même que la scène de la coupe de la canne est vraiment ratée, avec ces esclaves qui se baladent avec trois cannes sur l’épaule. Mais reconnaissons aussi qu’après tant de scènes d’amour au cinéma du torride "A l’ombre de la haine", où se déversent toutes les pulsions refoulées aux grands sentiments de "Plus belle la vie", la scène d’amour est originale et paradoxalement vraie, coït sans amour dans une totale inconscience, mais qui n’a de sens que parce qu’elle donne naissance à un peuple particulier. Peuple qui doit faire avec son Histoire et agir de concert, comme nos deux héros qui mettent en scène cette rencontre.

Jean Élisabeth LARGITTE – 28/07/2011 
[1] Un film réalisé par Thomas Ngijol, Fabrice Éboué et Lionel Steketee, sortie cinéma le 06/07/2011 – durée 1h43
[2] Avocat et membre du Parti des Indigènes de la République, si ma recherche internet a été pertinente.

NOUS VOULONS LE RETOUR DU DRAPEAU VERT !




Al Jazirah, Reuters, JANA (2011.07.30) / LE FILS DU GENERAL ABDEL FATTAH YOUNES LORS DE SES FUNERAILLES A BENGHAZI CE 29 JUILLET : "NOUS VOULONS LE RETOUR DE MOUAMMAR KADHAFI ! NOUS VOULONS LE RETOUR DU DRAPEAU VERT !"

Par Fabrice BEAUR

Un fossé sanglant sépare maintenant les Djihadistes d'Al Qaida des libéraux pro-occidentaux du CNT. Les règlements de comptes commencent.


Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement libyen, a déclaré ce vendredi que c'était bien Al Qaïda qui était derrière l'assassinat de Abdel Fattah Younès. « Par cet acte, Al-Qaïda a voulu marquer sa présence et son influence dans cette région. C'est bien Al-Qaïda qui a le pouvoir à l'Est. »


Abdel Fattah Younès a été tué par la faction connue sous le nom de la « Brigade des martyrs du 17 février ». Cette faction est un groupe composé de centaines d'hommes qui ont pris les armes contre Tripoli. Ils combattent contre les troupes gouvernementales mais agissent aussi comme une force semi-officielle de sécurité intérieure du CNT. La plupart de ses dirigeants et miliciens viennent du Groupe Islamique Combattant Libyen, qui est la branche libyenne d'Al-Qaïda (salafiste, ralliée ensuite à Ben Laden).


A l'enterrement de son père, à Benghazi, au cœur du soi-disant « fief rebelle », le fils du général Abdel Fattah Younès, Ashraf, a déclaré en s'adressant à la foule : « Nous voulons le retour de Mouammar Kadhafi ! Nous voulons le retour du Drapeau vert ! ».

Le vent tourne à Benghazi …

jeudi 28 juillet 2011

Le général libyen Abdel Fateh YOUNES exécuté...



Un vrai bordel au sein des rebelles après la mort aujourd'hui d'un haut responsable militaire "Abdel Fateh YOUNES", ex ministère de l'intérieur. Il a été capturé par les rebelles pour trahison et a ensuite été emmené à la caserne 7 Avril, interrogé et éliminer avec deux de ses bras droit. Sa petite armée la meilleure entrainé des rebelles appelée "Al Saiga" étant au front à Ajdabiya a dû revenir vers Benghazi à la rescousse pour le protéger mais c'était trop tard. Devant la caserne 7 Avril, il y a des violents affrontements entre les troupes des rebelles, des troupes françaises, anglaises, qatariennes, la petite armée et la grande tribu de YOUNES. Aussi, coupure total de l'électricité et Benghazi est devenu une ville fantôme!!!

Kelly Shibari l'actrice porno à le but dans la cage

Kelly Shibari, une actrice porno japonaise officiant à Los  Angeles avait promis en cas de victoire de l’équipe japonaise de football  féminin, elle offrirait des gâteries de manière gratuite aux hommes qui lui demanderaient.

Les Japonaises ont remporté la finale coupe du monde face aux Américaines, et l’actrice XXL va devoir s’acquitter de sa promesse. 

Côte d’Ivoire: Un climat de peur empêche le retour des personnes déplacées

Les forces de sécurité gouvernementales et une milice soutenue par l’État ont créé, en Côte d’Ivoire, un climat de peur qui empêche des centaines de milliers de personnes déplacées suite aux violences postélectorales de retourner chez elles, affirme Amnesty International dans un rapport publié aujourd’hui.
Le rapport intitulé :“Nous voulons rentrer chez nous, mais nous ne pouvons pas” Insécurité et personnes déplacées en Côte d’Ivoire : une crise persistante,  décrit comment les homicides et les attaques commises par les forces de sécurité gouvernementales (FRCI) et une milice composées de Dozos (chasseurs traditionnels) à l’encontre de personnes ciblées en raison de leur appartenance ethnique empêchent les personnes déplacées de quitter la sécurité toute relative offerte par les sites qui les accueillent de manière temporaire.
« Cette impasse qui empêche plus d’un demi-million de personnes de regagner leurs foyers ne peut plus être tolérée », a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.
« Les autorités doivent mettre en place une chaîne de commandement bien établie et démanteler les milices qui, malgré la fin du conflit, continuent de propager la peur parmi les populations ».
Le rapport d’Amnesty International montre comment les forces de sécurité gouvernementales (FRCI) et les Dozos continuent à perpétrer des homicides et à prendre pour cible des personnes uniquement en raison de leur appartenance ethnique, même après l’investiture du Président Alassane Ouattara.
Les Dozos semblent prendre pour cible notamment le groupe ethnique des Guérés qui sont considérés comme étant des partisans de l’ancien Président Laurent Gbagbo. Les hommes jeunes qui ont l’air d’être « costauds » courent un risque particulier d’être la cible d’attaques car ils sont présumés avoir été membres des milices pro-Gbagbo.
À Duékoué, dans le quartier Carrefour, où des centaines de civils ont été tués à la fin du mois de mars 2011, quelques Guérés ont osé retourner chez eux. Ceux qui ont regagné leur maison ont raconté à Amnesty International que des combattants dozos armés roulaient désormais fréquemment à moto sur la rue principale du quartier. Un habitant a dit à Amnesty International:
 « Ils n’ont pas besoin de faire autre chose. Ils n’ont même pas besoin de descendre de leur moto. Le simple fait de venir ici aussi souvent avec leurs armes suffit pour nous maintenir dans la crainte. C’est ce qu’ils veulent. »
Amnesty International est particulièrement préoccupée par le « rôle de maintien de la sécurité » que les forces officielles (FRCI) ont confié aux Dozos. Des Dozos armés assurent la surveillance de postes de contrôle sur les routes principales de l’ouest de la Côte d’Ivoire dissuadant ainsi les personnes déplacées de retourner chez elles.
« La liberté avec laquelle les Dozos agissent désormais montre que leur comportement est toléré ou est même encouragé par les FRCI », a déclaré Gaëtan Mootoo.
« Le Président Ouattara et le Premier ministre Guillaume Soro doivent s’atteler à créer une force de sécurité impartiale qui puisse assurer la protection de tous les citoyens ivoiriens quel que soit le groupe ethnique auquel ils appartiennent », a ajouté Gaëtan Mootoo.
Durant les mois de violences qui ont suivi l’élection présidentielle contestée en Côte d’Ivoire, des violations graves aux droits humains, y compris des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, ont été commis aussi bien par les forces loyales à Alassane Ouattara que par celles fidèles à Laurent Gbagbo.
Amnesty International a relevé qu’au cours de leur retraite d’Abidjan et durant leur fuite vers le Liberia début mai 2011, les mercenaires libériens et les milices pro-Gbagbo ont tué des dizaines de partisans avérés ou supposés d’Alassane Ouattara. La majorité de ses personnes appartenaient à la communauté dioula, qui est considérée comme étant favorable à Alassane Ouattara.
Un Dioula a raconté à Amnesty International comment les mercenaires libériens avaient tué 24 personnes au village de Godjiboué (sud-ouest d’Abidjan) le 6 mai 2011 :
« Au moment de leur arrivée, les villageois ont été pris de panique. Chacun se cherchait, les gens ont couru pour aller en brousse. Mon père, qui était vieux et ne pouvait pas courir vite, s’est réfugié dans une maison. Les mercenaires l’ont poursuivi et l’ont abattu, lui ainsi qu’une autre personne ».
Amnesty International appelle le Président Ouattara à mettre en place, de manière urgente, un plan d’action global afin de rétablir la sécurité dans l’ensemble du territoire afin de créer les conditions d’un retour sûr et durable dans leurs foyers des personnes déplacées et des réfugiés. Cela doit inclure un programme efficace de désarmement, démobilisation et réinsertion des milices et autres forces irrégulières.
Étant donné que les forces de sécurité et les Dozos commettent actuellement des violations des droits humains, Amnesty International salue la décision de l’ONUCI d’établir huit camps militaires dans l’ouest du pays afin de remplir de manière plus efficace leur mandat de protection de la population civile.
« Les graves conséquences de cette récente vague d’insécurité et de déplacements de populations doivent être rapidement résolues, sinon elles porteront atteinte aux efforts de réconciliation menés dans un pays déchiré par une décennie de conflits ethniques et violents », a affirmé Gaëtan Mootoo.
Le rapport est disponible à l’adresse suivante : http://www.amnesty.fr/node/3166
Amnesty International France                  

La supposée vénalité de Nafissatou Diallo remise en cause


La jeune femme a été entendue pendant huit heures par le procureur notamment sur une conversation téléphonique compromettante qu’elle a eue avec un détenu au lendemain des faits présumés.


La femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de crimes sexuels a été entendue mercredi pendant huit heures par le procureur de Manhattan, notamment sur une conversation téléphonique compromettante qu’elle a eue avec un détenu au lendemain des faits présumés.


Début juillet, le New York Times avait révélé que Nafissatou Diallo avait téléphoné, le lendemain de l’agression présumée, à un ami emprisonné en Arizona pour une affaire de drogue. Elle aurait affirmé en parlant de DSK: "Ce type a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais", selon le New York Times.

Cette conversation est l’un des éléments clés qui a fait vaciller l’accusation, entraîné la libération sur parole de DSK, et jeté une ombre sur les motivations réelles de la femme de chambre guinéenne qui affirme avoir été violée le 14 mai dans une suite de l’hôtel Sofitel de New York.

D’après le journal, les enquêteurs ont mis plusieurs semaines avant de réussir à traduire cette échange téléphonique en peule, l’ethnie d’origine de Mme Diallo. D’autres médias avaient d’ailleurs indiqué que la traduction de ces propos, difficile, n’était pas limpide et soulevait des questions.

A la sortie mercredi du tribunal de Manhattan, l’avocat Me Kenneth Thompson a établi sa version des faits.

"Certaines choses ont été mélangées dans cette citation qui a été donnée au New York Times", a-t-il déclaré. "Nous avons écouté cet enregistrement et il montre que la victime n’a jamais prononcé ces mots".

"Elle a dit à cette personne que 'quelqu’un a essayé de me violer et c’est quelqu’un qui a du pouvoir, un homme important'", a assuré l’avocat.

Dans une interview donnée à la télévision américaine ABC et diffusée lundi et mardi, Mme Diallo a affirmé n’avoir jamais prononcé les mots qui lui sont prêtés par le quotidien. La femme de chambre dit qu’elle a déclaré "je sais ce que je fais" au moment où elle évoquait, au téléphone, le fait de recourir à un avocat.

DSK toujours sous le coup de sept chefs accusation


Me Thompson a par ailleurs indiqué mercredi que sa cliente avait "le droit d’engager sa propre action en justice’au civil" pour demander à l’ancien chef du FMI des dommages et intérêts.

Si Dominique Strauss-Kahn a été libéré sur parole le 1er juillet, il est toujours sous le coup de sept chefs d’accusation aux Etats-Unis, notamment tentative de viol, agression sexuelle et séquestration, qui peuvent lui valoir de nombreuses années de prison. Il est toujours privé de son passeport et ne peut quitter le territoire américain.

Après être restée dans l’anonymat depuis la mi-mai, la jeune femme de 32 ans est passée à l’offensive pour empêcher que l’affaire ne se finisse par un non-lieu.
Une organisation communautaire africaine de New York a annoncé mercredi qu’elle fera une déclaration publique jeudi à New York pour remercier ceux qui la soutiennent depuis le début de l’affaire.

Dimanche, la jeune femme de 32 ans avait rompu le silence en offrant son visage et son témoignage à plusieurs médias américains.

(Source AFP)

Strauss-Kahn acte III : entrée en scène de Marie-Victorine


Le goût de l’ex futur président de la République française pour la « diversité » se confirmerait, si l’on en croit une interview exclusive publiée par le magazine suisse L’illustré.
Il s’agit d’une certaine Marie-Victorine M. Elle ne dit pas son nom mais n’hésite pas à se montrer en photo et à expliquer qu’elle aurait été la « maîtresse » de Dominique Strauss-Kahn. Quel est le sens du mot « maîtresse » pour un « séducteur » à qui l’on impute trois « conquêtes » par 24 h ? C'est compliqué, comme dirait Facebook. Marie-Victorine serait en tout cas d’origine congolaise par son père, un militant socialiste de Sarcelles. C'est confirmé : il n'est décidément pas raciste notre galant. Tiens, Sarcelles ! Nous y revoilà. Une histoire d’amour, selon Marie-Victorine. Mais il est aussi question d’avortement, de tentative de suicide et même de François Pupponi - l’actuel député maire de Sarcelles - au chevet de Marie-Victorine à l’hôpital de Gonesse.
Quel gentleman, ce Pupponi qui va consoler les « maîtresses » de son ami à l’hôpital ! Une histoire qui ressemble un peu à celle que contait naguère Mohamed Fofana, de Villers-le-Bel, à qui voulait l’entendre. Certes, la version de Mohamed, originaire de Guinée, comme Nafissatou, ancien conseiller municipal de Sarcelles en charge de la sécurité, et très proche de «Dominique», paraît-il, était moins romantique. C'était le temps où Mohamed, très remonté, disait qu'il fallait un « maire noir » à Sarcelles. Mais peut-être ne s’agit-il pas de la même histoire. De toute façon, Mohamed a aujourd’hui perdu la mémoire depuis que des «bienfaiteurs» lui ont trouvé un travail de gardien d’immeuble à Saint-Denis. Il a même l’air d’avoir peur. Mais peur de quoi donc ou de qui ? Difficile de deviner s'il ne veut rien dire. Marie-Victorine aussi a la pression. Une lettre que de méchants journalistes américains menaceraient de balancer. C'est pour ça qu'elle se confie. En toute sincérité, cela va de soi, car, à la différence de Nafissatou, on ne saurait la soupçonner de mensonge. Car elle vit à Los Angeles et c'est une juriste consultante. Celle-là- qui était consentante puisqu'elle le dit- on ne la traitera pas de pouffiasse comme on l'a fait pour l'autre - qui l'était forcément aussi, consentante, puisqu'elle dit le contraire. Belle réussite en tout cas pour cette Sarcelloise qui ne doit rien à personne. Un peu comme Ramzi Khiroun. Respect !
Que pense Marie-Victorine de l’affaire new-yorkaise ? « Franchement, je pense qu’il y a eu une relation entre eux, une relation forcée. Je ne sais pas s’il s’agit de viol. C’est un homme qui est physique, donc il est tout à fait possible qu’il ait étreint cette femme de façon brusque ou brutale. Mais on en revient toujours à la même question: qu’est ce que la définition exacte de la violence? Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque, mais, pour moi, c’était de la passion, pas de la brutalité. »
Voilà l’explication qui nous manquait : Dominique est un passionné, ce qui peut expliquer une « relation forcée » avec Nafissatou, pour laquelle il se serait soudain pris de « passion » et qui serait en quelque sorte devenue sa « maîtresse ». Une autre histoire très fleur bleue, en fait. Sur certains points, Marie-Victorine aussi a perdu la mémoire : « Je ne me souviens plus très bien de cet épisode, explique-t-elle à propos de cette tentative de suicide qui a suivi une rupture intervenue après Yom Kippour. J’avais pris des médicaments, c’est encore flou dans ma tête» confie-t-elle au journaliste. « Quand je me suis réveillée à l’hôpital de Gonesse, M. Pupponi, le maire de Sarcelles, était à mon chevet. Je me souviens lui avoir parlé quelques minutes en lui demandant ce qu’il faisait là. Il m’avait répondu que Dominique voulait juste savoir si ça allait.»
Quelle classe ce Dominique ! En tout cas, l’histoire de Martie-Victorine intéresserait beaucoup Cyrus Vance qui aurait même décalé de trois semaines l’audition de l’ex-patron du FMI pour entendre Marie-Victorine lui conter cette bagatelle sarcelloise. On espère que M. Pupponi aussi sera entendu pour expliquer à quel point son ami est passionné, tendre et romantique.
Claude Ribbe

mercredi 27 juillet 2011

L'année internationale des personnes d'ascendance africaine devient année de l'Outre-Mer

Une interview de Juliette Sméralda à propos de l'année internationale des personnes d’ascendance africaine décrétée par l'UNESCO.

Joe Arroyo est mort

Joe  Arroyo chanteur afro-colombien est décédé ce mardi 26 juillet 2011 dans une clinique de la ville côtière des Caraïbes de Barranquilla, il avait 55 ans.

mardi 26 juillet 2011

Haïti-Politique : La Chambre des députés sous le choc après la mort par balle de l’un de ses membres



La Chambre des députés est sous le choc depuis l’annonce de la nouvelle de la mort par balle de l’un de ses membres, Dional Polyte (Inite/Beaumont Pestel - Sud-Ouest) à Duchiti, dans la même région.


Le président de la Chambre basse, Sorel Jacinthe, a fait état de plusieurs versions des faits qui entourent le décès du député, qui revenait de la fête patronale de sa commune.

Les trois hypothèses mentionnées, sont celle d’un accident, et la balle proviendrait de l’arme d’un agent de sécurité de la victime, celle d’un crime commandité et celle d’un guet-apens.

Toutes ces versions restent à confirmer ou à infirmer, déclare Jacinthe, l’air très attristé.

« Chose certaine : le député Dional Polyte est mort, il a été tué par balle par l’un de ses gardes de corps », précise le président de la Chambre des députés.
Le vice-président de la Chambre basse, Ronald Lareche, informe, pour sa part, que l’agent de sécurité concerné dans cette affaire, Robert Souffrant, est placé pour l’instant en garde à vue au commissariat des Cayes (Sud).


Sept autres personnes, dont des membres de la famille de la victime qui se trouvaient dans le même véhicule sont également placés en garde à vue en attendant que la lumière soit faite autour de ce décès.

Pour l’instant, les autorités policières et judiciaires du sud enquêtent sur les circonstances exactes de cet événement malheureux.

La Chambre basse, elle aussi, va mettre en place une commission d’enquête toujours dans la perspective de déterminer les circonstances de l’assassinat du député Dional Polyte, assurent Sorel Jacinthe et Ronald Lareche.

Plusieurs députés rencontrés dans les locaux de la Chambre basse, tous très attristés, déplorent le départ « prématuré » de leur collègue Dional Polyte.

Ils souhaitent tous que les autorités compétentes puissent prendre des mesures nécessaires afin de déterminer la cause de ce décès tragique et en punir les auteurs.