vendredi 20 janvier 2012

CANDIDATS POUR UN FAUTEUIL BANCALE



Sauf évènement à cette heure imprévisible, tel qu’une guerre dévastatrice engagée contre l’orient par des mabouls israélo-américains, un de ces deux hommes sera notre futur président de la république, auquel nous devrons dès lors, respect et considération, eu égard à cette haute fonction, et à la cohérence que nous nous devons d'avoir, envers nos institutions.

Mais ne nous y trompons pas. Si déjà nous les jugeons l’un et l’autre aussi sévèrement, parce que nous ressentons confusément qu’ils ne sont pas au niveau de “l’événement”, nous devons malgré tout leur reconnaitre le mérite de vouloir endosser une charge dont l’un et l’autre savent bien qu’elle sera écrasante, et surtout, que leur fait ne nous est en rien étranger, car un peuple ne peut manquer de n’avoir que les dirigeants qu’il mérite.

Ainsi, malgré leur vaillance, dont on peut penser qu’il s’agit d’inconscience, pour ces hommes rompus au “métier” politique, face à l’amoncellement de ces difficultés de toutes sortes, qui leur garanti d’avoir l’atmosphère du Palais rendue totalement suffocante, l’insuffisance manifeste de ces deux hommes, ne représente finalement que la nôtre, et rien d’autre.

Nous n’aurons pas le droit, après avoir choisi l’un ou l’autre, de nous défausser sur lui, car il doit être bien entendu, qu’il ne réussira absolument rien, sans notre franc soutien, et que sa défaite ne sera là aussi que la représentation de la nôtre.

Il nous faudra donc faire avec, ou alors sans, mais là, c’est une toute autre histoire...

Paris, le 17 janvier 2012
Richard Pulvar

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