mardi 17 avril 2012

La peur de la tyrannie désormais considérée comme un trouble mental en Occident


L'État totalitaire moderne se prend pour le psychothérapeute de la société tout entière. Il se base sur le principe élitiste selon lequel il est omniscient, et que les gens méritent d'être contrôlés mentalement et endoctrinés « pour leur bien ». Les défenseurs du système totalitaire diabolisent les démocrates qui les critiquent en les qualifiant de fous, et atomisent le discours politique avec les armes mentales que leur fournissent l'expertise psychologique et les recherches actuelles dans le domaine de la santé mentale.

Peu importe la nature de l'idéologie pervertie derrière laquelle se cachent les obsédés du pouvoir. Ça pourrait aussi bien être le communisme que le nazisme, l'islamisme, le néoconservatisme ou l'environnementalisme. Tout mot se terminant par « isme » est une prison fondée sur le contrôle mental. Les citoyens sont réprimés de la même façon, peu importe la nature de l'enfer totalitaire auquel les soumettent leurs géôliers mentaux.

Les élites anti-démocratiques de toutes les prisons totalitaires du monde utilisent le langage de la santé mentale pour écarter les dissidents et imposer leurs croyances dogmatiques et leurs politiques totalitaires à un public récalcitrant. En 2009, Brendan O'Neill du site Spiked.com a écrit un essai percutant intitulé "The Psychologisation of Dissent: The Global Warming Skepticism Mental Disorder" (La psychologisation de la dissidence : le trouble mental que constitue le scepticisme à l'égard du réchauffement climatique), qui décrit de quelle façon l'Occident suit les traces de l'Union soviétique. O'Neill écrit :
L'idée selon laquelle la « négation du changement climatique » serait un trouble mental - le produit d'une incapacité neuronale malveillante, délibérée ou simplement innée à faire face à la catastrophe du réchauffement climatique - devient de plus en plus populaire parmi les activistes et les universitaires de tendance « écolo ». Et rien ne résume mieux l'élitisme et l'autoritarisme du lobby environnementaliste que sa psychologisation de la dissidence. Le fait de qualifier la moindre critique à l'égard de la politique du réchauffement climatique de « déni », et maintenant de preuve d'une grave instabilité psychologique, reflète une tentative de balayer toutes les critiques et tous les sceptiques en les qualifiant d'individus dérangés, et de poser les bases de solutions autoritaristes inévitables au problème du changement climatique. Historiquement, seuls les régimes les plus antilibéraux et misanthropes considéraient la contestation et le débat comme des signes de maladie mentale.

En Occident, l'étiquetage erroné de la dissidence comme « paranoïa » et « folie » a atteint un degré extrême. Ceux qui croient en la nécessité d'une transparence au niveau du gouvernement et d'une responsabilisation des médias ont été rayés de la communauté politique mainstream.

Quand on voit que ceux-là mêmes qui parlent au nom du système totalitaire en Amérique et qui accusent leur contestataires démocratiques de souffrir de troubles psychologiques et de retard mental sont à moitié demeurés, il y a de quoi rire. On citera comme exemples l'ex-Président George W. Bush et la secrétaire au Département de l'esclavage humain, Janet Napolitano. Être accusé par ces demeurés de souffrir de retard mental parce qu'on ne croit pas à la propagande gouvernementale officielle est trop drôle. Je pense qu'il vaut mieux en rire plutôt que fulminer contre ces bouffons mal dégrossis.

Mais ça devient plus grave quand on apprend que ces acharnés du pouvoir qui balancent des termes comme « maladie mentale », « théoricien du complot » et « attardé » pour décrire leurs opposants politiques mettent secrètement au point des programmes gouvernementaux visant à exterminer non seulement ceux qui les critiquent mais aussi la population dans son ensemble. À la manière d'Hitler, ils veulent se débarrasser des « malades mentaux » au sein de la société. Et qui est défini comme malade mental ? Les gens qui remettent en question la pseudo-science du changement climatique et le conte de fées officiel sur les attentats du 11/9 qui a été utilisé pour détruire les libertés civiques et la justice.

Les voix qui au sein de la communauté universitaire, médiatique et politique défendent la science du changement climatique et la validité de la version officielle du 11/9 se considèrent comme les leaders de l'évolution humaine. Mais très souvent, ces individus sont les plus attardés mentalement et les plus dérangés psychologiquement, avec leurs têtes de demeurés. Un de ces individus est le professeur Norgaard, de l'Université de l'Oregon.


Paul Joseph Watson a écrit un article intitulé "Climate Change Skepticism a Sickness That Must be 'Treated' Says Professor" (Le scepticisme à l'égard du changement climatique est une maladie qui doit être « traitée », selon un professeur), à propos de l'idée insensée et méprisable du professeur Norgaard de faire taire les critiques de l'hystérie du réchauffement climatique en les accusant de souffrir de maladie mentale, de dégénérescence psychologique et de régression sociale. Watson écrit :
Comparant le scepticisme à l'égard du réchauffement climatique d'origine humaine à des croyances racistes, un professeur de sociologie et d'études environnementales basé dans l'Oregon a qualifié les doutes sur le changement climatique d'origine anthropogénique de « maladie » pour laquelle les individus devaient être « traités ».

Le professeur Kari Norgaard, qui participe actuellement à la conférence "Planet Under Pressure" (Planète sous pression) à Londres, a soumis un article dans lequel elle soutient que la « résistance culturelle » à accepter l'hypothèse de la responsabilité des hommes dans le changement climatique « devait être reconnue et traitée » comme un comportement sociologique aberrant.

Norgaard assimile le scepticisme à l'égard des alarmistes du changement climatique - dont les données s'avèrent constamment politisées, partiales et totalement inexactes - au racisme, remarquant que ce genre de points de vue posaient un défi similaire à celui du « racisme ou de l'esclavage dans les États du Sud ».
John Aziz a également critiqué les croyances dérangées, anti-humaines et totalitaires du Professeur Norgaard dans son article éclairant, "The Face of Authoritarian Environmentalism" (Le visage de l'environnementalisme autoritaire), dont voici un extrait :
Le fait de pathologiser les dissidents n'est-il pas la marque de l'autoritarisme ? Les dissidents sous l'Union soviétique n'étaient-ils pas envoyés à l'hôpital psychiatrique pour y être « traités » pour leurs comportements ? Norgaard n'a-t-elle donc pas lu L'Archipel du Goulag de Soljenitsyne ?

Et franchement, le terme « sceptique » peut désigner un tas de choses. Est-ce qu'il désigne exclusivement ceux qui croient qu'il n'y a pas de changement climatique en cours ? Qu'en est-il est des agnostiques climatiques ? Est-ce qu'il désigne ceux qui croient qu'il y a bien un changement climatique mais qu'il n'est pas d'origine humaine ? Est-ce qu'il désigne ceux qui croient qu'il y a bien un changement climatique mais qui contestent les solutions proposées par Norgaard ?
Si on reprend la logique de Norgaard, alors les gens qui doutent de l'analyse selon laquelle le 11/9 était un acte de terrorisme d'État de la part des États-Unis et d'Israël sont mentalement dérangés et racistes.

Le fait de qualifier une opinion différence de « mentalement dérangée » et « d'anti-rationnelle » est très dangereux, pour des raisons évidentes. Les abus de pouvoir se manifestent quand une société accepte que des étiquettes empruntées au vocabulaire de la santé mentale posent les limites du débat sur tout sujet donné, mais surtout sur ceux qui ont des conséquences sociales et politiques fatales.

Dans une société collectivisée et totalitaire comme celle de l'Amérique, les membres du gouvernement peuvent assassiner en toute impunité des milliers d'innocents et commettre des atrocités et des crimes horribles contre leur propre population en reléguant leurs contestataires au rang de fous et en délimitant la frontière entre le discours politique légitime et le discours politique illégitime et insensé.

Ceux qui au sein du pouvoir veulent faire croire aux gens que le fait de douter de la version officielle sur le 11/9 et de critiquer les propagandistes du changement climatique sont des exemples de maladie mentale cachent de toute évidence des intentions maléfiques. Ils ne veulent pas que les gens soient informés et éduqués, mais endoctrinés et stupides, afin de leur faire gober n'importe quoi.

Je suis étonné qu'ils n'aient pas accusé les truth tellers du 11/9 de sorcellerie, afin de les envoyer au bûcher. Les psychothérapeutes hystériques du gouvernement et des médias pourraient bien décider un jour de passer à la vitesse supérieure et d'écraser les cerveaux avec la bonne vieille méthode : la force brute.

La situation a empiré au point que les esclaves noirs de 1776 étaient plus libres que les Américains d'aujourd'hui. Si George Washington, John Adams, Benjamin Franklin et Thomas Jefferson étaient en vie aujourd'hui, on les accuserait d'être des théoriciens du complot souffrant de maladie mentale et de dangereux extrémistes. Thomas Jefferson rédigerait une déclaration d'indépendance mentale vis-à-vis de la tyrannie totalitaire. Et Washington se battrait pour légaliser toutes les drogues en Amérique.


Saman Mohammadi

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