mardi 24 juillet 2012

Crise syrienne: vers un conflit majeur au Moyen-Orient?


Les évènements se précipitent au Moyen-Orient.

Si d’un côté, le commandement militaire syrien semble tenir le coup après la décapitation partielle dont il a fait l’objet et amorcer une riposte, notamment contre la Turquie, la Jordanie et Israël, ses ennemis ne perdent pas de temps non plus.

En recevant hier le nouveau chef d’état-major des forces armées syriennes, le Général Ali Abdallah Ayoub, auquel il a souhaité bonne chance dans l’accomplissement de ses missions, le président Al-Assad semble déterminé à se venger des deux exécutants de l’attentat qui a coûté la vie à quatre hauts responsables sécuritaires et membres de son cercle fermé: la Turquie et la Jordanie.Depuis cinq jours, les éléments du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui se battent depuis 1984 contre Ankara sont autorisés à établir des bases opérationnelles en Syrie septentrionale.  Au Sud, des soldats syriens habillés en civil ont réussi à s’infiltrer dans des camps de réfugiés syriens en Jordanie et y créer des troubles.

Mais c’est avec Israël avec lequel il demeure techniquement en guerre que le gouvernement de Damas entend solder les comptes en cas de dérapage de la situation. Près de 500 soldats syriens et une trentaine  de véhicules blindés ont franchi la semaine dernière  la zone démilitarisée au Golan près du village syrien de Jubata  à la poursuite de fuyards de l’armée syrienne libre (ASL) et de combattants salafistes de plusieurs nationalités voulant se réfugier en Israël. C’est la première fois que des militaires syriens pénètrent dans la zone de séparation mise en place par l’Accord signé en 1974 sur la séparation des forces des deux pays après la guerre d’octobre 1973. 

Les unités israéliennes qui ont reçu l’ordre de tirer sur tout convoi se dirigeant de la Syrie vers le Liban par crainte d’une livraison d’armes au Hezbollah n’ont pas bougé.Cependant, Israël a déposé plainte auprès de l’Organisation des Nations Unies en qualifiant cet incident de particulièrement grave. “Cette initiative constitue un message très clair que nous adressons par l’intermédiaire de l’ONU à ceux qui contrôlent encore la Syrie”, a déclaré un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Ben Dor.

La région dans laquelle ont pénétré les militaires syriens, appuyés par des blindés a été occupée par Israël durant la guerre d’octobre 1973 avant d’être annexée en 1981.Pour Tel-Aviv, l’intrusion des soldats syriens dans cette zone constitue une violation flagrante de l’accord de 1974 et pourrait avoir d’importantes implications pour la sécurité et la stabilité de la région. L’inquiétude est grande en Israël.Même si les américains font tout leur possible pour écarter l’Iran de l’équation syrienne en déployant une impressionnante armada (quatre portes-avions et leurs groupes de bataille) autour de ce pays, Israël aura à affronter seul le Hezbollah au Liban-Sud en cas d’une intervention militaire étrangère en Syrie.

Ce n’est pas pour rien qu’Israël vient de mettre l’ensemble de ses unités stationnées dans le Nord en état d’alerte; les permissions des soldats et des officiers sont supprimées jusqu’à nouvel ordre.Des observateurs estiment que la multiplication de submersibles non-identifiés au large de la Syrie et du Liban n’est pas étrangère à la mobilisation de l’ensemble des armées de la région en vue d’une guerre régionale majeure.

Des informations non confirmées à ce jour font état de la présence de sous-marins d’attaque israéliens de la classe Dolphin (de fabrication allemande) et armés de missiles Popeye. Des submersibles appartenant à d’autres pays de l’OTAN mènent depuis des mois des missions de reconnaissance au large de la Syrie.

L’autre pays belligérant, la Turquie a déployé des missiles Sol-Air à la frontière avec la Turquie tout en renforçant son dispositif militaire. Des batteries de missiles antimissile américaines auraient été déployées en Turquie tandis que des rumeurs persistantes font état de l’arrivée d’escadrilles de chasseurs F-22 Raptor dans les bases US d’Incirlik et de Batman.  A des milliers de kilomètres de la Syrie, à Diego Garcia, dans l’océan indien, des bombardiers stratégiques B-1B, B-2 et B-52 sont en état d’alerte maximum.

Les forces jordaniennes et surtout le renseignement de ce pays qui a joué un rôle fondamental dans la première et la deuxième  guerre d’Afghanistan, le 11 septembre, l’invasion de l’Irak, la guerre de Libye et  l’assassinat du ministre syrien de la défense, sont pleinement mobilisées en vue d’une intervention en Syrie. La présence de forces spéciales US en Jordanie est un secret de polichinelle: une partie des troupes de combat US retirée d’Irak a été redéployée en Jordanie dans le but de préparer la campagne syrienne.

A la concentration des satellites-espions au dessus de la Syrie et du Liban, s’ajoutent la guerre médiatique. Le gouvernement syrien a accusé des puissances étrangères de vouloir parasiter ses stations de radio et de télévision à des fins de propagande.

L’un des points les plus intéressants dans ce conflit est la présence d’une légion de volontaires de diverses nationalités mais dont le noyau dur est essentiellement arabe et turc. Du jamais vu depuis la première guerre mondiale même si le procédé a été utilisé avec succès contre les soviétiques en Afghanistan entre 1979 et 1988.  Des médias internationaux rapportent que des centaines de combattants jordaniens, égyptiens,  libanais, saoudiens, tchétchènes, géorgiens, afghans, libyens, tunisiens, yéménites, français, etc., se battent aux côtés de l’ASL (armée syrienne libre) en arborant des drapeaux noirs ou blancs (semblables à ceux des mouvements salafistes armés activant dans d’autres pays du monde musulman). Le nombre de ces combattants a redoublé avec l’accroissement des financements et des livraisons d’armes et de matériel par des pays hostiles à la Syrie. Leur encadrement par des britanniques, des français, des néerlandais, des turcs et arabes sert à la fois de couverture et de diversion.

La nomination de Bandar Ben Sultan  à la tête des services secrets saoudiens après le limogeage de son prédécesseur renseigne sur la panique génaralisée qui s’est emparée des dirigeants du royaume: Ryad tout comme Tel-Aviv,  n’a plus confiance en Obama et encore moins dans les plans en cours contre la Syrie. D’où la nomination d’un faucon dont l’une des premières décisions a été de frapper les intérêts russes. En s’attaquant aux représentants de l’Islam modéré au république du Tatarestan. En s’attaquant au Mufti de la république Faizov et son adjoint Valiulla Yakupov, connu pour leur opposition au salafisme et au wahhabisme, Bandar Ben Sultan chercherait à allumer un contre feu en Russie et pourquoi pas une réactivation des réseaux radicaux au Caucase russe dans le cadre d’un Jihad pro-OTAN contre Moscou avec l’implication de l’ensemble des républiques musulmane d’Asie centrale.

Pour l’instant, l’armée syrienne se bat sur quatre fronts. Mais ses chefs estiment que le combat pour laquelle elle a été préparée ces douze dernières années est à venir.  Vu l’immense arsenal israélien en armes chimiques, bactériologiques et nucléaires, il ne fait plus de doute que la région est au bord d’un gouffre.

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que la Syrie n’utilisera pas son arsenal d’armes chimiques qu’en cas d’agression de l’OTAN. Il a également fait part du rejet total par Damas de la proposition de la Ligue arabe de ménager un départ du pouvoir de Bachar al-Assad.

“Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (…), ces armes ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère”, a martelé le porte-parole du ministère, Jihad Makdessi, reconnaissant pour la première fois publiquement la détention par la Syrie d’un arsenal d’armes chimiques.

“Ces différentes armes sont stockées et sécurisées sous la supervision des forces armées et ne seront utilisées que dans le cas où la Syrie fait face à une agression extérieure“, a répété le porte-parole, soulignant que” les généraux [de l'armée syrienne] décideront quand et comment ces armes seront utilisées”.

M. Makdessi a par ailleurs accusé les occidentaux, Israël et certains pays arabes  de mener une campagne  une campagne médiatique visant à justifier une intervention militaire en mentant sur l’(éventuel) usage d’armes de destruction massive contre la population dans une tentative de répéter le scénario irakien en 2003.  Il a surtout mis en garde contre la possibilité que des parties étrangères arment les groupes terroristes  avec des bombes bactériologiques qui exploseraient dans un village pour que les forces syriennes soient accusées par la suite.

Bien avant ces déclarations, Israël a mis en état d’alerte ses forces de frappes balistiques à capacité nucléaire.  Les Etats-Unis semblent avoir finalisé plusieurs plans d’un assaut en backdoor, limitant au maximum la présence apparente de leur forces tandis que des armées de volontaires issus de ce que l’on appelle Al-Qaida sont encadrées et envoyés en Syrie sous supervision turque, britannique ou française.

L’Iran et le Hezbollah observent en silence. Ils mènent et font face à une intense guerre de renseignement et de cyberattaques. Cependant, ils se préparent depuis 18 mois au pire scénario possible. A un palier supérieur, les Etats-Unis, la Russie et la Chine s’observent en chiens de faïences: chacune de ces puissances connaît exactement les implications géopolitiques et géostratégiques de la situation actuelle au Moyen-Orient. L’objectif apparent est le démantèlement de l’Etat-nation syrien. Le principal objectif est la suprématie totale est définitive d’Israël, au moins jusqu’à l’année 2048 et au delà.

Tous les éléments indiquent l’imminence d’un conflit majeur au Moyen-Orient.  Une cinquième guerre entre Israël et la Syrie n’est plus exclue. De même qu’une guerre  entre Israël et le Hezbollah. Le sort d’Al-Assad importe peu dans ce contexte.  Il semblerait qu’en frappant les remparts de Damas, les vents du printemps arabe risquent de se transformer en une tempête nucléaire au dessus du lac de Tibériade.  Car ce fameux chemin de Damas semble mener tout droit non vers un Léviathan révé de réserves énergétiques mais à un Armageddon tant redouté où personne ne risque de s’en sortir vraiment indemne.


L’ombre d’une nouvelle guerre entre la Syrie et Israël plane sur le Moyen-Orient. L’Iran observe. Les USA réussiront-ils à éviter ce cas de figure et faire perdurer leur image du printemps arabe? C’est le principal enjeu sous peine d’une guerre mondiale.

Les évènements se précipitent au Moyen-Orient. Si d’un côté, le commandement militaire syrien semble tenir le coup après la décapitation partielle dont il a fait l’objet et amorcer une riposte, notamment contre la Turquie, la Jordanie et Israël, ses ennemis ne perdent pas de temps non plus.

En recevant hier le nouveau chef d’état-major des forces armées syriennes, le Général Ali Abdallah Ayoub, auquel il a souhaité bonne chance dans l’accomplissement de ses missions, le président Al-Assad semble déterminé à se venger des deux exécutants de l’attentat qui a coûté la vie à quatre hauts responsables sécuritaires et membres de son cercle fermé: la Turquie et la Jordanie.

Depuis cinq jours, les éléments du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui se battent depuis 1984 contre Ankara sont autorisés à établir des bases opérationnelles en Syrie septentrionale.  Au Sud, des soldats syriens habillés en civil ont réussi à s’infiltrer dans des camps de réfugiés syriens en Jordanie et y créer des troubles.

Mais c’est avec Israël avec lequel il demeure techniquement en guerre que le gouvernement de Damas entend solder les comptes en cas de dérapage de la situation. Près de 500 soldats syriens et une trentaine  de véhicules blindés ont franchi la semaine dernière  la zone démilitarisée au Golan près du village syrien de Jubata  à la poursuite de fuyards de l’armée syrienne libre (ASL) et de combattants salafistes de plusieurs nationalités voulant se réfugier en Israël. C’est la première fois que des militaires syriens pénètrent dans la zone de séparation mise en place par l’Accord signé en 1974 sur la séparation des forces des deux pays après la guerre d’octobre 1973. 


Les unités israéliennes qui ont reçu l’ordre de tirer sur tout convoi se dirigeant de la Syrie vers le Liban par crainte d’une livraison d’armes au Hezbollah n’ont pas bougé.

Cependant, Israël a déposé plainte auprès de l’Organisation des Nations Unies en qualifiant cet incident de particulièrement grave. “Cette initiative constitue un message très clair que nous adressons par l’intermédiaire de l’ONU à ceux qui contrôlent encore la Syrie”, a déclaré un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Ben Dor.

La région dans laquelle ont pénétré les militaires syriens, appuyés par des blindés a été occupée par Israël durant la guerre d’octobre 1973 avant d’être annexée en 1981.

Pour Tel-Aviv, l’intrusion des soldats syriens dans cette zone constitue une violation flagrante de l’accord de 1974 et pourrait avoir d’importantes implications pour la sécurité et la stabilité de la région. L’inquiétude est grande en Israël.

Même si les américains font tout leur possible pour écarter l’Iran de l’équation syrienne en déployant une impressionnante armada (quatre portes-avions et leurs groupes de bataille) autour de ce pays, Israël aura à affronter seul le Hezbollah au Liban-Sud en cas d’une intervention militaire étrangère en Syrie.

Ce n’est pas pour rien qu’Israël vient de mettre l’ensemble de ses unités stationnées dans le Nord en état d’alerte; les permissions des soldats et des officiers sont supprimées jusqu’à nouvel ordre.

Des observateurs estiment que la multiplication de submersibles non-identifiés au large de la Syrie et du Liban n’est pas étrangère à la mobilisation de l’ensemble des armées de la région en vue d’une guerre régionale majeure.

Des informations non confirmées à ce jour font état de la présence de sous-marins d’attaque israéliens de la classe Dolphin (de fabrication allemande) et armés de missiles Popeye. Des submersibles appartenant à d’autres pays de l’OTAN mènent depuis des mois des missions de reconnaissance au large de la Syrie.

L’autre pays belligérant, la Turquie a déployé des missiles Sol-Air à la frontière avec la Turquie tout en renforçant son dispositif militaire. Des batteries de missiles antimissile américaines auraient été déployées en Turquie tandis que des rumeurs persistantes font état de l’arrivée d’escadrilles de chasseurs F-22 Raptor dans les bases US d’Incirlik et de Batman.  A des milliers de kilomètres de la Syrie, à Diego Garcia, dans l’océan indien, des bombardiers stratégiques B-1B, B-2 et B-52 sont en état d’alerte maximum.

Les forces jordaniennes et surtout le renseignement de ce pays qui a joué un rôle fondamental dans la première et la deuxième  guerre d’Afghanistan, le 11 septembre, l’invasion de l’Irak, la guerre de Libye et  l’assassinat du ministre syrien de la défense, sont pleinement mobilisées en vue d’une intervention en Syrie. La présence de forces spéciales US en Jordanie est un secret de polichinelle: une partie des troupes de combat US retirée d’Irak a été redéployée en Jordanie dans le but de préparer la campagne syrienne.

A la concentration des satellites-espions au dessus de la Syrie et du Liban, s’ajoutent la guerre médiatique. Le gouvernement syrien a accusé des puissances étrangères de vouloir parasiter ses stations de radio et de télévision à des fins de propagande.

L’un des points les plus intéressants dans ce conflit est la présence d’une légion de volontaires de diverses nationalités mais dont le noyau dur est essentiellement arabe et turc. Du jamais vu depuis la première guerre mondiale même si le procédé a été utilisé avec succès contre les soviétiques en Afghanistan entre 1979 et 1988.  Des médias internationaux rapportent que des centaines de combattants jordaniens, égyptiens,  libanais, saoudiens, tchétchènes, géorgiens, afghans, libyens, tunisiens, yéménites, français, etc., se battent aux côtés de l’ASL (armée syrienne libre) en arborant des drapeaux noirs ou blancs (semblables à ceux des mouvements salafistes armés activant dans d’autres pays du monde musulman). Le nombre de ces combattants a redoublé avec l’accroissement des financements et des livraisons d’armes et de matériel par des pays hostiles à la Syrie. Leur encadrement par des britanniques, des français, des néerlandais, des turcs et arabes sert à la fois de couverture et de diversion.

La nomination de Bandar Ben Sultan  à la tête des services secrets saoudiens après le limogeage de son prédécesseur renseigne sur la panique génaralisée qui s’est emparée des dirigeants du royaume: Ryad tout comme Tel-Aviv,  n’a plus confiance en Obama et encore moins dans les plans en cours contre la Syrie. D’où la nomination d’un faucon dont l’une des premières décisions a été de frapper les intérêts russes. En s’attaquant aux représentants de l’Islam modéré au république du Tatarestan. En s’attaquant au Mufti de la république Faizov et son adjoint Valiulla Yakupov, connu pour leur opposition au salafisme et au wahhabisme, Bandar Ben Sultan chercherait à allumer un contre feu en Russie et pourquoi pas une réactivation des réseaux radicaux au Caucase russe dans le cadre d’un Jihad pro-OTAN contre Moscou avec l’implication de l’ensemble des républiques musulmane d’Asie centrale.

Pour l’instant, l’armée syrienne se bat sur quatre fronts. Mais ses chefs estiment que le combat pour laquelle elle a été préparée ces douze dernières années est à venir.  Vu l’immense arsenal israélien en armes chimiques, bactériologiques et nucléaires, il ne fait plus de doute que la région est au bord d’un gouffre.

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que la Syrie n’utilisera pas son arsenal d’armes chimiques qu’en cas d’agression de l’OTAN. Il a également fait part du rejet total par Damas de la proposition de la Ligue arabe de ménager un départ du pouvoir de Bachar al-Assad.

“Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (…), ces armes ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère”, a martelé le porte-parole du ministère, Jihad Makdessi, reconnaissant pour la première fois publiquement la détention par la Syrie d’un arsenal d’armes chimiques.

“Ces différentes armes sont stockées et sécurisées sous la supervision des forces armées et ne seront utilisées que dans le cas où la Syrie fait face à une agression extérieure“, a répété le porte-parole, soulignant que” les généraux [de l'armée syrienne] décideront quand et comment ces armes seront utilisées”.

M. Makdessi a par ailleurs accusé les occidentaux, Israël et certains pays arabes  de mener une campagne  une campagne médiatique visant à justifier une intervention militaire en mentant sur l’(éventuel) usage d’armes de destruction massive contre la population dans une tentative de répéter le scénario irakien en 2003.  Il a surtout mis en garde contre la possibilité que des parties étrangères arment les groupes terroristes  avec des bombes bactériologiques qui exploseraient dans un village pour que les forces syriennes soient accusées par la suite.

Bien avant ces déclarations, Israël a mis en état d’alerte ses forces de frappes balistiques à capacité nucléaire.  Les Etats-Unis semblent avoir finalisé plusieurs plans d’un assaut en backdoor, limitant au maximum la présence apparente de leur forces tandis que des armées de volontaires issus de ce que l’on appelle Al-Qaida sont encadrées et envoyés en Syrie sous supervision turque, britannique ou française.

L’Iran et le Hezbollah observent en silence. Ils mènent et font face à une intense guerre de renseignement et de cyberattaques. Cependant, ils se préparent depuis 18 mois au pire scénario possible. A un palier supérieur, les Etats-Unis, la Russie et la Chine s’observent en chiens de faïences: chacune de ces puissances connaît exactement les implications géopolitiques et géostratégiques de la situation actuelle au Moyen-Orient. L’objectif apparent est le démantèlement de l’Etat-nation syrien. Le principal objectif est la suprématie totale est définitive d’Israël, au moins jusqu’à l’année 2048 et au delà.

Tous les éléments indiquent l’imminence d’un conflit majeur au Moyen-Orient.  Une cinquième guerre entre Israël et la Syrie n’est plus exclue. De même qu’une guerre  entre Israël et le Hezbollah. Le sort d’Al-Assad importe peu dans ce contexte.  Il semblerait qu’en frappant les remparts de Damas, les vents du printemps arabe risquent de se transformer en une tempête nucléaire au dessus du lac de Tibériade.  Car ce fameux chemin de Damas semble mener tout droit non vers un Léviathan révé de réserves énergétiques mais à un Armageddon tant redouté où personne ne risque de s’en sortir vraiment indemne.

L’ombre d’une nouvelle guerre entre la Syrie et Israël plane sur le Moyen-Orient. L’Iran observe. Les USA réussiront-ils à éviter ce cas de figure et faire perdurer leur image du printemps arabe? C’est le principal enjeu sous peine d’une guerre mondiale.

Voix de la Syrie
W. Chekkat

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