samedi 30 juin 2012

Un ex-président américain accuse Obama d’être un assassin!, par Bill Van Auken



IRIB- La rubrique écrite par Jimmy Carter, le 39ème président des Etats-Unis, ...
...et publiée, lundi, dans le "New York Times", constitue une condamnation exceptionnelle du gouvernement Obama, de sa pratique de l'assassinat, de ses violations criminelles du droit international et de la Constitution américaine.

Dans sa rubrique intitulée «Un bilan cruel et inhabituel» Carter écrit : «Les révélations selon lesquelles des responsables de haut niveau ciblent des gens pour être assassinés à l'étranger, dont des citoyens américains, ne sont que la plus récente et inquiétante preuve de l'ampleur donnée à la violation des droits de l'Homme par notre pays».

Faisant allusion aux dispositions tristement fameuses de la Loi d'autorisation de la Défense nationale (National Defense Authorization Act, NDAA), promulguée le 31 décembre de l'année dernière, par Obama, Carter écrit : «Une récente loi a rendu légal le droit du président de détenir indéfiniment une personne parce qu'elle est soupçonnée d'affiliation à des organisations terroristes ou à 'des forces associées', un vaste et vague pouvoir qui peut donner lieu à des abus sans contrôle significatif des tribunaux ou du Congrès». Il poursuit faisant référence à «des violations sans précédent de nos droits», au moyen d'écoutes téléphoniques et d'exploitation de données électroniques sans mandat.

Elaborant sur les frappes de drones américains, l'ancien président ajoute, «En dépit d'une règle arbitraire que tout homme tué par des drones est déclaré être un ennemi terroriste, la mort de femmes et d'enfants innocents se trouvant à proximité est considérée comme inévitable... Nous ne savons pas combien de centaines de civils innocents ont été tués dans ces attaques, chacune d'entre elles approuvées par les plus hautes autorités à Washington. Ceci aurait été impensable dans le passé».

La rubrique de Carter est apparue le jour même où l'ambassadeur du Pakistan auprès des Nations unies témoignait devant la Commission des Droits de l'homme de l'ONU, pour dénoncer les attaques de drones américains sur son pays et lors desquelles «des centaines d'innocentes personnes, dont des femmes et des enfants ont été assassinées». Il a dit que rien qu'en 2010, 957 Pakistanais avaient été tués.

Carter continue en dénonçant le gouvernement pour la poursuite des activités du camp de détention de la Baie de Guantánamo à Cuba où, souligne-t-il, sur 169 prisonniers «la moitié ont été déclarés libérables, et pourtant ils ont peu de chance de jamais obtenir leur liberté», et d'autres «n'ont aucune perspective d'être jamais ni inculpés ou jugés».

Dans les rares cas où des prisonniers ont comparu devant des cours martiales, remarque-t-il, les prévenus «ont été torturés plus de 100 fois par le «waterboarding» (simulation de noyade, n.d.t) ou ont été intimidés à l'aide d'armes semi-automatiques, de perceuses électriques ou on les a menacés d'abus sexuels à l'encontre de leurs mères». Il poursuit : «Chose étonnante, ces faits ne peuvent pas servir pour la défense de l'accusé parce que le gouvernement prétend qu'ils se sont produits sous le couvert de la 'sécurité nationale».

Mises à part les objections morales, et il n'y a aucune raison de douter qu'elles jouent un rôle important dans le cas de Carter, l'ancien président exprime de profondes inquiétudes comme quoi la criminalité flagrante des actions menées par le gouvernement américain mine la politique étrangère américaine. Non seulement ses méthodes attisent l'hostilité populaire dans le monde entier, elles privent encore Washington de la capacité de draper sa politique du prétexte des droits de l'Homme et de la défense de la démocratie, une méthode employée de manière significative par l'impérialisme américain, depuis son avènement, à la fin du 19ème siècle.

Carter, lui-même, avait joué de manière évidente la carte des «droits humains», durant son mandat présidentiel, alors même que son gouvernement tentait de soutenir le régime de torture du Shah en Iran, avait initié l'insurrection islamiste en Afghanistan appuyée par la CIA et affirmé le droit – dans la doctrine Carter – de l'Amérique d'utiliser la force militaire pour asseoir sa domination sur les réserves pétrolières dans le golfe Persique.

On avait fait entrer Carter, ancien officier supérieur de la marine et spécialiste des sous-marins, à la Maison Blanche, en 1977, pour restaurer la crédibilité et la renommée de la présidence américaine suite à la débâcle subie par l'impérialisme américain au Vietnam et à la criminalité révélée par le scandale du Watergate.

Et pourtant, près de quatre décennies plus tard, les méthodes extra-constitutionnelles et la criminalité, à la Maison Blanche, dépassent de loin tout ce qui avait été fait sous Richard Nixon.

Il n'y a aucun doute que Carter a soigneusement pesé chaque mot de sa rubrique en évitant toute exagération. En effet, le nom d'Obama n'apparaît pas. Avec les premiers mots de l'article, il a toutefois inséré un lien vers un article assez long paru le 1er juin dans le New York Times et qui documente comment Obama a personnellement dirigé la préparation de la « liste des personnes à tuer, » choisissant des victimes et apposant sa signature sur les frappes des drones alors qu'il est sûr que d'innocents civils seront tués.

Dans ce contexte, le recours de Carter au mot «assassinat» pour décrire les attaques de drones a une signification évidente. Le président des Etats-Unis, dit cet ancien président, est coupable de crimes de guerre et de meurtres.

A l'âge de 88 ans, Carter est un observateur impartial, plus préoccupé par son héritage que par un quelconque gain politique. Son témoignage est d'autant plus exceptionnel qu'il a occupé la même fonction qu'Obama, qu'il est du même parti et qu'il avait soutenu l'élection d'Obama.

Qu'est-ce qui l'a poussé à un peu plus de quatre mois des élections présidentielles, de lancer de telles accusations contre le candidat de son parti et le président en exercice ? Il doit croire que le système politique en Amérique est tombé tellement bas dans la criminalité et que la menace d'un Etat policier est tellement grande qu'il est essentiel pour lui de faire entendre sa voix.
Carter déclare que ces activités criminelles ont été commises avec le soutien «bipartite du pouvoir exécutif et législatif» et pratiquement «de façon unanime». En effet, comme pour faire valoir son argument, ses propres commentaires dans la rubrique – qui ont une signification politique explosive – ont largement été ignorés par les médias de masse.

Douze ans après le vol des élections présidentielles, en 2000, la principale leçon de cet épisode crucial de la vie politique américaine est démontrée de plus en plus fortement : il n'existe au sein de l'establishment patronal et politique américain aucune base pour la défense des droits démocratiques et des méthodes constitutionnelles.

Le gouffre sans précédent entre l'oligarchie financière dirigeante et les masses de travailleurs – qui s'est accru de manière continue durant cette période – est totalement incompatible avec de tels droits et de telles méthodes.

Les mots de Carter sont un avertissement. La menace d'un Etat policier américain et le recours aux méthodes meurtrières utilisées à l'étranger par l'impérialisme américain contre la classe ouvrière aux Etats-Unis mêmes, est réelle et grandissante. La classe ouvrière doit se préparer en conséquence en mobilisant son pouvoir politique indépendant contre le système de profit capitaliste duquel ces menaces découlent.

Libye: décès de Baghdady Al Mahmoudi, ex premier ministre de Kadhafi



Selon des témoins occulaires, le Dr Al-Baghdady Al-Mahmoudy, Secrétaire Général du Peuple Libyen livré dernièrement par l'Etat Tunisien au CNT/OTAN régnant en Libye occupée, serait décédé le 27 juin 2012.Un certificat a été établi pour la circonstance par un médecin français présent dans la région. le Dr Yan.J. Preyval.


 Lavoixdelalibye

mercredi 27 juin 2012

Al-Baghdadi al-Mahmoudi aété gravement battu par des agents de sécurité libyenne



L'avocat de l'ancien Premier Ministre de la Libye, Al-Baghdadi al-Mahmoudi, qui a été extradé de la Tunisie à Tripoli à la fin de semaine, soutient que son client a été torturé.


Marcel Ceccaldi, avocat français, a déclaré mercredi Mahmoudi avait été gravement battu par des agents de sécurité libyenne et à gauche avec des côtes cassées et un perforation pulmonaire.


 « Selon les informations que j'ai, il semble qu'il a été battu, » dit Ceccaldi. « Il est à l'hôpital, sous bonne garde. »

Un bateau de pêche tunisien a été attaqué



Sans doute en représailles à l'extradition de l'ancien Premier ministre libyen (Al Baghdadi al Mahmoudi) par la Tunisie, un bateau de pêche tunisien a été attaqué par un groupe de militants libyens en pleine mer. Confirmation de la mort de l'un des tunisiens et la détention de 17 autres otages, tous des Tunisiens.

Lorsque la France ne sait plus perdre…



A l’heure où les médias français une fois encore s’acharnent sur l’équipe de France de football et ses joueurs, il est triste de constater à quel point la France, et son équipe de football ne savent plus perdre.

Si en effet nous pouvons nous apitoyer sur une équipe de France en lambeaux depuis l’ère Domenech, si nous pouvons regretter qu’un tel homme puisse avoir un jour eu le privilège de mener notre équipe nationale, si encore nous pouvons être scandalisé par le comportement de nos joueurs et discuter à l’envie les compositions de notre équipe, force est de constater que nous ne pouvons plus perdre, nous ne savons plus perdre…

C’est un triste constat qui fait suite à un phénomène franco-français assez curieux depuis la formidable aventure de l’équipe de France de 1998 qui avait réalisé des exploits incroyables de 1998 à 2006 en rapportant de glorieux trophées dont la coupe du monde de football et le championnat d’Europe. Depuis, il y a eu 2002 prémices d’une débandade collective d’une Nation ayant soif de victoires. Et depuis, nous avons eu le triste spectacle de la coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud.

Certes, les défaites, l’arrogance de certains joueurs et de certains dirigeants, les scandales, l’argent, le Dieu Argent ont de quoi faire rager l’ensemble des Français et rirent sous cape beaucoup de nos voisins. Certes nous pouvons être effarés du spectacle donné, du mauvais exemple livré à nos jeunes générations, l’image d’un sport qui serait réservé à des sortes de décérébrés ahanants dans les stades des propos racistes ou des insultes à l’encontre des joueurs de l’équipe adversaire.

Nous voyons tous en effet les mauvais comportements des supporters de football, mais le football quoi que nous puissions en dire, reste l’un des sports les plus populaires de la planète. En France, le pays s’était passionnée pour l’aventure de l’équipe de Michel Platini, et cette équipe fut bien souvent malheureuse et échoua aux portes de la victoire à plusieurs reprises, notamment et surtout dans les coupes du monde de 1982 et 1986 en Espagne et au Mexique. Seulement, depuis cette époque la France a remporté une coupe du Monde, chez elle, en 1998, aucun Français qui était en âge de comprendre ou de suivre cet événement ne peut l’avoir oublier.

Depuis, cette glorieuse époque, il semble que la France, du moins les Français plus que l’entité France se soient enivrés d’une victoire qui a marqué si profondément la société française, qu’il n’était plus envisageable de perdre. Ainsi, de compétitions en compétitions, les Bleus se sont trouvés confrontés au désamour de la plus grande partie de leurs supporters, ils se sont trouvés sous la critique, sous la pression, sous les quolibets, au point de jeter la démoralisation dans les rangs d’une société française à la recherche d’elle-même. Elle avait cru un instant trouver une justification à sa construction actuelle, les Français avaient vécu en 1998 et en 2000 une communion nationale que les sociologues n’ont pas fini de commenter.

Par la suite, les feux de la victoire se sont éteints avec le départ des personnages d’une équipe désormais mythique et entrée dans l’histoire. Dès 2002, les Français avaient démontré d’une manière éclatante que comme le disait Napoléon : « du sublime, au ridicule, il n’y a qu’un pas ». Et grand Dieu, rarement une parole peut s’enorgueillir de convenir si bien à nos joueurs de football. Les Français simplement ont oublié que la défaite sportive est l’essence même du sport, que le lot commun de toutes les compétitions et de tous les compétiteurs, c’est justement de perdre, de connaître la défaite. Tout un peuple semble avoir oublié les fameuses paroles pourtant prononcées par un Français, Monsieur de Coubertin, sur l’importance de la participation, plus que sur les lauriers vite fanées d’une victoire !


Ce fait de société n’est pas sans nous inquiéter, sans m’inquiéter profondément sur les changements d’une France qui décidément est en crise dans l’ensemble des domaines de son essence. Est-ce donc là, la seule alternative, celle de la victoire, les Français n’auraient donc plus que le goût du soleil ? Il est en effet assez frappant de constater à quel point mes compatriotes sont également aussi vindicatifs sur l’état du climat, une sorte de tyrannie du beau temps… Auraient-ils oubliés les douceurs et le chant de la pluie ? Auraient-ils oubliés les joies et les rires de la neige, les odeurs, les senteurs des saisons ? Voilà déjà longtemps que je muris une réflexion sur ce sujet, et me désole de voir mes compatriotes sans cesse mécontents, sans cesse à grogner et à pester ! Peut-être finalement que la France n’est pas si éloignée des querelles et des grognes des célèbres habitants de l’irréductible village des gaulois…

C’est avec joie que j’entends toujours les Anglais s’époumoner dans les stades, que je vois les Suédois bariolés et joyeux supporter leur équipe, que je vois la candeur et la fraicheur des supporters de tant d’autres nations, notamment d’Afrique, qui sont sur un terrain de football, ou dans les gradins, pour jouer, pour s’amuser, pour rire, pour se donner et donner du plaisir. En France, nous semblons désormais prisonnier d’une victoire pourtant déjà ancienne et reléguée dans les souvenirs du sport. Nous n’avons peu s’en faut, pas été très brillants dans la dernière compétition, mais nous avons su nous tailler un chemin vers le second tour, ce qui est déjà en soit un résultat satisfaisant et honorable. N’aurions-nous que des invectives à adresser à nos joueurs ?

Car enfin, s’il est scandaleux de voir s’exprimer un homme aussi sulfureux que Monsieur Raymond Domenech qui dans la logique des choses souille et j’allais dire profane ce qu’il touche, l’exemple semble bien être le lot commun de millions de Français. Serions-nous condamnés à sans cesse récriminer ? N’avons-nous pas en définitive l’équipe qui nous représente le mieux sur l’instant ? Que peuvent par ailleurs ces joueurs prisonniers de pressions malsaines, saturés de privilèges, gorgés d’argent et dans l’ensemble fatigués et inquiets de savoir à quelle sauce les médias français les dévoreront. C’est tout un peuple qui fait une équipe et non pas un sélectionneur aussi intelligent soit-il !

La France retrouvera les chemins et les sentiers de la victoire lorsqu’elle aura retrouvé l’acceptation de la défaite, le goût de la fête, et non pas cet acharnement à la victoire dans une sorte de fuite en avant entaché de désespoirs et de négations. Le football après tout est un simple sport, un simple jeu, sachons nous en souvenir, et espérons que les médias un jour prochain mais qui paraît encore éloigné comprendront l’importance de la mesure, du détachement, la passion n’excuse pas tout, loin s’en faut. /L

mardi 26 juin 2012

QUAND APRES AVOIR TOTALEMENT MANQUE LE SOCIAL, CERTAINS PRENNENT PRETEXTE DU RACIAL



Ce pays va mal, et son équipe de foot, par laquelle cependant, il se voudrait vainqueur, va mal aussi...

Il n’est pas nécessaire d’être un grand spécialiste des questions footballistiques, pour comprendre que, par delà les explications techniques de circonstance, telles que les choix du sélectionneur, ou la qualité de tel ou tel joueur, qui alimentent tant de commentaires, mais qui ne sont en fait que les raisons apparentes, les modalités occasionnelles d’un mal situé ailleurs, c’est exactement aux mêmes raisons, que nous devons ces deux déconvenues, dont la seconde n’est finalement que la révélatrice de la première.

Ceci, étant entendu qu’on ne voit absolument pas au nom de quoi, et par quel prodige, notre équipe nationale de football, serait la seule et unique institution de ce pays à bien se porter, alors que tout le reste se trouve dans la souffrance.

C’est précisément parce que par ses succès, elle est représentative de ce que nous aimerons tant être, qu’inversement par ses échecs, elle devient cruellement représentative de ce que malheureusement nous sommes, et demeurons. Ceci, par rapport à un idéal de société, dans laquelle un arbitre souverain sanctionne impartialement, les brutalités, les irrégularités, et les tricheries, dans laquelle le talent de l’un ne sert pas qu’à son seul profit, mais fait la réussite de tout le groupe, dans laquelle on ne peut que solidairement, tous gagner ou tous perdre, et où en aucune façon, il ne se peut que l’un gagne, en faisant perdre les autres.

La photo du dessus est celle de l’équipe de France de football d’il y a quelques années. Elle était alors majoritairement composée de nègres.

Observons bien la gravité de ces visages à l’instant où résonne l’hymne national. On imagine facilement rien qu’à les voir, le niveau émotionnel considérable qui doit être le leur, les cœurs qui battent fortement sous les poitrines, toutes les pensées qui les assaillent alors, se donnant des consignes pour eux mêmes, se voulant absolument vainqueurs, mais sachant que la tâche sera rude, et se sachant observés et attendu par des millions de leurs compatriotes qui ont placé sur leurs jeunes épaules, la charge écrasante de leur donner de la fierté, du plaisir, d’effacer quelques instant, la laideur qu’ils vivent ailleurs, et surtout, de ne point les décevoir.

Qui peut croire qu’à cet instant, ces jeunes hommes ne sont pas déterminés à donner le meilleur d’eux-mêmes ? Mais, qui ne comprend pourtant que ce dont on les charge sans le dire, est beaucoup trop lourd, qu’une équipe de football, aussi talentueuse soit-elle, ne peut suffire à elle seule, à sauver une nation de sa perte de confiance en elle-même ?

De fait, une équipe de ce genre dont personne n’attendait réellement d’exploit, tant le sélectionneur que ses joueurs se trouvaient critiqués à l’époque par les experts de la spécialité, va justement, par la tranquillité que lui accordait ce faible investissement sur elle, surprendre son monde et remporter le titre suprême en 1998. 

Forte de sa confiance en elle, deux années plus tard, elle remportait le titre européen, et tout le monde chantait alors la beauté de la France “black blanc beur”.

C’est alors qu’il lui fut quasiment passé commande, par la nation toute entière, pleine d’enthousiasme et avide de nouvelles émotions, de remporter absolument le titre en 2002, et ce fut le fiasco total que l’on sait.

Deux années plus tard pour le titre européen de 2004, la prestation fut encore cruellement décevante. C’est alors qu’on changea le sélectionneur et c’est au bout d’une qualification laborieuse que cette équipe qui ne faisait plus rêver personne, aborde pleine de doutes quant à son fait, le mondial de 2006.

Après un premier tour particulièrement crispant, où tous pensaient qu’elle ne manquerait pas de passer rapidement à la trappe, elle parvint cette fois encore, à la surprise générale, à se qualifier pour le deuxième tour. La confiance aidant et le jeu s’améliorant, elle finira par atteindre la finale, après avoir vaincu en route et d’une façon superbe, le grand Brésil, alors archi favori de la compétition, et il ne s’est fallu que d’un geste malheureux de son meneur de jeu, qu’elle ne remporte finalement le titre.

C’est alors que pour l’Euro de 2008 à nouveau on l’attend, et on la veut superbe. Nouvelle charge sur ses épaules, et nouvel échec.

Elle touchera finalement le fond, lors de la coupe du monde de 2010 en Afrique du sud au cours d’un épisode de grève absolument ahurissant dans une telle compétition, mais parfaitement symptomatique de la détresse totale d’une équipe qui se voit faillir, alors qu’on attendait tant d’elle, et qui dans la défaite, se cherche et s’invente de mauvaises raisons, pour expliquer son naufrage.

Après ce désastre, on changea de nouveau le sélectionneur, mais non sans lui confier quelques directives inavouables, quant à sa sélection, afin d’éviter cette fois le “mal” qu’on pensait alors avoir clairement identifié, dont avaient souffert les sélections précédentes, et qui était responsable a-t-on pensé, de cette série de défaites.

La photo du bas est celle de l’équipe de France qui vient de participer à l’Euro de 2012, et il n’a échappé à personne que selon les directives, par lesquelles il fut souhaité qu’elle comporte moins de nègres, au prétexte de privilégier dans la stratégie de jeu, la technicité, plutôt que la force physique, elle à très nettement été “blanchie”.

Cependant, aurait elle été inspirée sans arrière pensée, que cette disposition technique, appelons la ainsi, ne se révéla pas être une si bonne idée que cela, au vu du piètre résultat qui fut celui de cette équipe “relookée”.

A cet instant, compte tenu du fiasco qui fut celui d’une équipe majoritairement de nègres, et du fiasco qui vient d’être celui de cette équipe presque exclusivement blanche, il devrait être clair pour les uns et les autres, que les succès et les échecs de l’équipe de France, ne peuvent trouver d’explication, simplement par l’appartenance raciale de ses joueurs. Et ceci, même s’il demeure indéniable qu’une très intelligente utilisation par le sélectionneur de l’époque, des différents morphotypes dont il disposait grâce la diversité de ses joueurs, y fut certainement pour quelque chose, dans le grandiose succès de 1998.

L’équipe gagnante semble ainsi devoir logiquement être représentative des principales composantes raciales de notre population, blanche, maghrébine, et noire, mais ceci, non pas tant pour des raisons techniques et physiques, comme on pourrait le croire, même si cela à son importance, mais pour des raisons psychologiques et sociologiques lesquelles, dans cette affaire, revêtent une importance capitale. Car c’est bien à cause de telles raisons, que cette équipe, tout comme la nation qu’elle représente, se trouvent conjointement dans la tourmente, et c’est ce que nous allons constater ici.

Tous ceux qui, n’aimant pas la spécialité, se désolent de voir l’importance accordée à ce qui ne demeure, le pensent-ils à tort, qu’un simple jeu, que de plus, ils trouvent ridicule, manquent de se souvenir que l’homme ne vit pas que de pain.

Ainsi, dans son entreprise, telle que celle-ci se trouve signifiée par sa station debout laquelle est la position de l’homme dans sa “quête”, et qui a bien sûr pour objet premier, de satisfaire à ses nécessités objectives immédiates, celui-ci se trouve normalement déterminé à une recherche permanente du “mieux être”.

Ce qu’il faut bien noter à cet instant, c’est qu’il n’y a aucune possibilité pour que cette entreprise de l’homme par laquelle il va pouvoir subvenir à ses besoins fondamentaux, puisse être constamment sous-tendue, autrement que par cette recherche permanente du mieux-être. Celle-ci implique alors un dépassement de ce qui est déjà, donc un dépassement de lui-même, dans une quête d’excellence, dont l’aboutissement est “l’exploit”.

Ceci signifie clairement que, ce qui permet à l’humain de s’assumer correctement dans son quotidien, est une entreprise qui se trouve sous-tendue par un “tropisme” qui le détermine en fait, à bien plus que ce seul quotidien, c’est à dire à l’exploit. Ceci, de sorte que cet humain ne possède aucune occasion de pouvoir s’assumer correctement, en satisfaisant ce quotidien, hors de cette tentative d’exploit, que celle-ci soit alors individuelle, pour les plus gaillards des hommes, ou collective, pour le plus grand nombre de ceux-ci.

La tentative de l’exploit, qu’elle soit individuelle ou collective, est donc immanquable d’une saine entreprise de l’homme, et ce n’est qu’en tentant en permanence cet au-delà de lui, qu’il lui est possible de correctement “être”. Ceci revient à dire que le “bien être” ne peut s’acquérir et se garantir, que selon une quête permanente du “mieux-être”, et c’est bien du renoncement à “l’utopie”, sous des arguments de raison, stupides en cette circonstance, par les technocrates, incapables de comprendre que ce n’est pas parce qu’elle ne peut être atteinte, qu’elle ne mérite pas d’être poursuivie, que nous devons le “désastre” actuel.

Précisons cependant que tenter “l’utopie”, ne signifie pas de promettre n’importe quoi, et encore moins de faire n’importe quoi, avec le “je m’en foutisme” budgétaire, comme l’ont fait tant de gouvernants, et qui nous vaut d’être aujourd’hui dans la pagaille. Car il s’agit tout au contraire de tenter le maximum d’efficacité, avec le maximum de rigueur, selon une difficulté telle, que cette entreprise nous semble alors utopique. 

Ainsi, la quête collective de l’exploit, qu’elle se fasse à travers notre belle équipe nationale de football, à travers nos vaillants athlètes, lors des jeux olympiques et autres championnats du monde, ou qu’elle se fasse par les exploits intellectuels de nos savants ou de nos artistes, ceux de nos ingénieurs, architectes, stylistes, ou autres créateurs, n’est pas réductible à une simple futilité, comme beaucoup le pensent.

Car elle témoigne en fait de la bonne santé d’une nation, qui se doit pour être et demeurer en cet état, de constamment tenter la “grandeur”, et il est clair qu’il n’y eut une tour Eiffel à Paris, que comme exploit technique témoignant d’une grandeur de la nation sous tendue par une grande ambition.

C’est ce que malheureusement, du fond de leur médiocrité conceptuelle, avec la mentalité de boutiquier qui est désormais la leur, c’est à dire uniquement préoccupés qu’ils sont, à faire des comptes, afin de pouvoir satisfaire leur clientèle en vue de la prochaine élection, ceux du pouvoir, tous bords confondus, sont incapables de comprendre.

Bien sûr il nous faut du pain, mais il nous faut également quelque chose pour pouvoir nous bomber le torse, et il est manifeste que le premier ne va pas sans l’autre. Il est visible en effet, que les si dynamiques pays du “Brics”, aux taux de croissance impressionnants, ont parallèlement tenu à “s’affirmer” par des exploits, témoignant de leur grande détermination.

C’est ainsi que la Chine a organisé les jeux olympique de 2008, l’Afrique du sud, la coupe du monde de football en 2010, la Russie elle, s’est engagée au prix de lourds investissements, à organiser les jeux olympiques d’hiver en 2014. Quand au Brésil, il se prépare à rendre mémorable la coupe du monde de football, qu’il organise pour l’été de la même année.

Il est remarquable aussi qu’en plus d’un engagement de son pays pour les jeux d’hiver, devant se dérouler en Russie à Sotchi, c’est à grands frais, et avant même de s’assurer du bon niveau de vie de ses compatriotes, que ce monsieur Poutine a fait restaurer les Eglises et les monuments emblématiques de Moscou et de Saint Petersburg, afin de faire renaitre “l’âme” de la sainte Russie, ce qu’il semble avoir réussi.

Quant à nous, après un échec lamentable et prévisible, dans la présentation d’un projet où, dans une ville comme Paris, n’apparaissait pas même un seul métis, et ceci, au nom de l’universalité olympique, alors que Londres la concurrente, avait si bien vanté et vendu son cosmopolitisme, il n’y eut pas la farouche et tenace volonté de postuler pour une prochaine fois, ce que des vaillants dignes de ce nom auraient faits, et qui nous aurait laissé un espoir de fierté à venir.

Ce dont il est question ici, c’est du “narcissisme” nécessaire aux individus comme aux peuples, cette fierté et ce contentement d’être eux-mêmes, pour qu’ils se sachent capables, et que par là, ils entreprennent avec ardeur, ambition, et détermination. Car aucun peuple plongé dans la honte de lui-même, ne possède la moindre chance de s’en sortir. Il faut donc quelque chose pour flatter, sans excès bien sûr, afin de ne pas tomber dans les affres du nationalisme, la fibre patriotique, puisque nous ne pouvons manquer d’appartenir à une patrie.

Aujourd’hui, à l’heure où les données économétriques ne cessent jour après jour de clamer le déclin, avec tout ce que cela comporte de menaces pour nous tous, et après la si lamentable affaire DSK, cette classe politique française continue de s’afficher de manière affligeante, avec ses histoires conjugales tordues à la face du monde. Dans une telle situation, il est clair qu’un bon parcours de notre équipe de football, avec laquelle nous entretenons une relation totalement “pathologique”, d’autant pleine de détestation que sans jamais l’avouer, nous en attendons toujours secrètement un exploit, nous aurait fait le plus grand bien.

Face à sa défaite humiliante, les commentaires acides y vont bon train, tant contre l’entraineur que contre les joueurs, et on a vite fait d’oublier qu’elle a abordé la compétition, avec une série de plus d’une vingtaine de matches sans la moindre défaite, au cours desquels elle à vaincu les plus grands, Brésil, Allemagne, Angleterre, et autres...

C’était donc d’après ce bilan d’avant l’Euro 2012, une bonne équipe, mais toute l’illusion c’est que croire qu’elle aurait pu être curieusement indifférente, à l’état d’esprit général du pays, et manifester là un esprit de conquête, dans une compétition d’un niveau si relevé, alors que tout le reste du pays demeure figé dans le fatalisme, et le désengagement, quant il ne se soule pas carrément de ses propres mensonges, quant à la capacité de ses nouvelles élites dirigeantes... 

Observons en effet, que ce tropisme qui détermine l’homme dans son entreprise selon une quête de mieux, résulte d’un exercice sur lui, de la “collectivité” à laquelle il participe.

Il ne faut rien chercher de compliqué ici, mais comprendre tout simplement que nous sommes chacun de nous, dans une “attente affective” des autres, c’est à dire une attente de quelque chose d’eux, qui est nécessaire à notre “bien-être”, autrement dit à notre “plénitude”, une part d’eux dont nous voulons nous “affecter”, c’est à dire en faire une part de nous.

Cette “disposition affective”, témoigne donc d’un manque initial, d’une incomplétude fondamentale des individus, sans laquelle il n’y aurait pas lieu qu’ils se tentent en collectivité. Ainsi, la plénitude des individus ne peut-elle justement se tenter, que selon leur collectivité. 
Cette attente d’eux, qui correspond alors à une “sollicitation” des autres par chacun, se traduit fatalement selon la globalité de cet exercice, par une “sollicitation globale” du groupe, sur chacun de ses membres, qui est en fait la force qui détermine ceux-ci, à ce groupe.
Ainsi, un groupe détermine-t-il en les sollicitant, chacun de ses membres, donc chacun de ses individus, à cet “au-delà” d’eux qu’il constitue par lui-même, et nous apercevons alors, que ce dépassement d’eux, cet objet que les individus tentent dans leur quête d’excellence, qui sous-tend positivement leur entreprise, n’est finalement rien d’autre que leur “collectivité”.

Tout ceci revient à dire simplement mais clairement, que le meilleur de l’humain, ce pôle de sa quête du “mieux”, n’est finalement rien d’autre que sa collectivité, et qu’il est temps d’en faire enfin ce simple constat...

Soyons alors bien attentif au fait que tout ceci a pour conséquence fondamentale, que ce n’est qu’à la faveur de la pleine cohésion de sa collectivité, et sa pleine adhésion à celle-ci, qu’il est possible à l’individu de se trouver correctement déterminé, afin de sa meilleure entreprise, et qu’il n’y a aucun exploit à attendre, des membres d’une société dissolue, et tel est bien aujourd’hui dans toute sa rigueur implacable, et toute sa cruauté, le “mal français”.

Ce mal a été inoculé à cette société depuis plusieurs décennies déjà, par des individus malfaisants à la cervelle dérangée, qui ont prétendu non sans rire, et le pire, en faisant des émules de leur théorie débile, par la jouissance qu’ils leur offraient d’une détestation gratuite de l’autre, que le “sectarisme” pouvait conduire à la félicité d’une “collectivité”.

Plus totalement stupide que cela, il est difficile de faire. C’est pourtant ce à quoi s’est employé d’une façon obsédée, le précédent locataire du Palais, qui n’a eu de cesse au nom de la classe, et au nom de la race, de jeter les uns contre les autres, les citoyens de ce pays.

Le mal est fait, et il ne sera pas facile à guérir d’autant qu’il a gagné tous les secteurs de notre société, où sectarisme de classe et sectarisme de race, s’affichent désormais sans le moindre complexe, avec même une délectation non voilée par certains, comme c’était le cas de l’ancien ministre de l’intérieur.

Aujourd’hui, il y a une extrême urgence à ce que nous comprenions tous, citoyens de ce pays, que nous n’avons pas la moindre chance de nous en sortir en conservant un tel état d’esprit, que nous ne pouvons continuer d’insulter davantage encore, la logique des choses, laquelle nous fait obligation afin de notre salut, de trouver les meilleurs arrangements possibles entre nous.

Inconscient de cela, les nouveaux arrivants, convaincus eux-mêmes d’être des génies qui par la seule mise en œuvre de leur science “énarquienne”, parviendront au règlement des difficultés qui contraignent ce pays, n’ont visiblement pas pris toute la mesure de la situation. Car, celle-ci leur imposait, bien avant qu’ils ne se lancent dans les méandres de la gestion administrative du pays, de déjà réaffirmer fortement, les fondamentaux selon lesquels nous sommes normalement fondés en tant que société, c’est à dire non seulement, la tolérance des uns et des autres, sans distinction de classe, de race, d’origine ou de religion, mais surtout, la claire et ferme volonté d’œuvrer le plus efficacement possible les uns avec les autres, en nous sachant ainsi solidairement liés à un même projet, selon une même destinée.

Car, ce qu’il y a de terrifiant dans notre situation actuelle, c’est que tous les échecs de cette société, qui sont dus tout simplement au fait que celle-ci n’en constitue justement plus une, et depuis un moment déjà, son échec “social” total, a été présenté par les malfaisants, comme ayant des causes “raciales”. Ceci, avec la complicité d’une gauche défroquée, qui des années durant, et jusqu’à aujourd’hui d’ailleurs, n’a fait que reprendre les arguments malpropres de la vielle droite raciste, quant à l’immigration et à ceux qui en sont issus.

Ainsi, ce ne serait donc pas à cause de l’impéritie des gouvernants, ni à cause de l’objectivité du vieillissement, tant de la population de ce pays, que de ses structures sociales, économiques et politiques, que nous devrions tous les désordres, mais à cause d’une toute autre raison, bien commode, quant il s’agit de se défausser de ses responsabilités. Ils seraient la cause de ce qui est présenté comme étant un “échec de l’intégration”, et il s’agirait donc, ainsi que nous devons le comprendre, d’une incompatibilité fondamentale existante entre les différentes races présentes en ce pays.

Tout se passe avec cet argument débile, comme si les hommes blancs majoritaires en ce pays, censés constituer comme tels l’ensemble racial cohérent, formant le groupe nominal, et donc la référence à partir de laquelle ces gens s’expriment, étaient quant à eux forcément “intégrés”, par principe, et qu’il était alors possible de différencier partant de là, des intégrés grâce à leur communauté raciale, face à des non intégrés à cause de leur différence raciale...

Mais où donc ces gens ont-il vu qu’il subsistait encore quelque part en ce pays, une quelconque “intégration” à quelque chose, serait-ce d’hommes blancs ?

Intégration à quoi ? A une société totalement dissolue ?

Est-ce donc des quatre cents mille sans abris, des trois millions de chômeurs, des RSA, des smicards, des mal logés, des mères célibataires, des divorcés, des exploités, des expulsés, des surendettés, de ceux qui subissent le harcèlement dans le travail, de tous ces gens qui se trainent les uns les autres devant les tribunaux, des désespérés au bord du suicide, et de tous ceux qui viennent de s’affronter avec une violence inouïe, dans la dernière bataille électorale, dont on nous vante l’intégration à une quelconque société, pour pouvoir nous dire que les autres ne le sont pas ?

Tout cela est grotesque...

C’est vrai qu’il y a un réel et énorme problème d’intégration en France, mais il s’agit de celui de tous les citoyens de ce pays, sans distinction, dans une société qui n’en constitue plus une, et à laquelle donc, nulle ne peut être intégré. Et ceci, parce qu’à force de célébrer la prétendue supériorité nominale de la brute prédatrice, appelée le “gagneur”, sur l’homme “socialisé”, les doctrinaires mabouls du libéralisme ont totalement perdu de vue, que c’est sur une base de solidarité, sans laquelle elle ne peut être constituée, que s’établit une société.

Il se trouve malheureusement que cette “racialisation” de tous les problèmes que cause en réalité, la rupture totale de tous le liens sociaux, cette substitution de leurs raisons sociales, par des prétextes raciaux, permettant de donner une lâche et bien trop facile explication à ces problèmes, a étendu sa contagion dans les derniers domaines où il nous était encore possible de nous savoir ensemble et solidaires, et c’est ainsi qu’elle a atteint même la composition de notre équipe nationale de football, qui est normalement celle de nous tous.

Il doit cependant être bien entendu, qu’un mensonge ne servira pas aux règlement des problèmes, et qu’il faudra bien tôt ou tard, s’atteler à celui-ci, sous peine de péril définitif, et que viendra alors forcément, l’heure de vérité.


Paris, le 26 juin 2012
Richard Pulvar

Syrie : F4 turc, la nature de la mission ?



IRIB- Et si la fuite d'un pilote syrien, en Jordanie, n'était pas sans rapport avec l'abattage du F4 turc, dans le ciel syrien?

On se demande beaucoup le pourquoi de l'incident du 22 juin, qui a fait monter d'un cran les tensions Damas/Ankara, mais on sait moins y répondre. Selon le site syrien Dampress, le pilote de l'avion de combat qui a fui son pays, collaborait avec les services de renseignement jordaniens; l'avion qui s'est posé, à l'aéroport d'Amman, a été examiné de près par les agents et les techniciens israéliens, jordaniens et américains. L'objectif : décoder le système et permettre son application, sur des avions autres que ceux de la flotte aérienne syrienne, et c'est là que le lien est fait avec l'incident du vendredi. En effet les avions de chasse turcs, qui sont entrés, dans l'espace aérien de la Syrie, étaient en mission, et celle-ci consistait à bombarder le système de défense anti-aérien de la Syrie. il s'agissait d'utiliser le même code d'entrée que celui des avions syriens et de tromper, ainsi, les systèmes de Radar de la Syrie. Les services secrets syriens ayant découvert la manoeuvre la DCA avait l'ordre expresse de tirer sur tout objet volant, y compris, les avions syriens. L'opération baptisée "Chasse aux corbeaux" a réussi, quand la DCA syrienne est parvenue à abattre l'un des deux F4 turc, tandis que l'autre a pris la fuite. la Turquie a, une nouvelle fois, fait preuve d'un parfait alignement, sur les politiques de l'OTAN. mais que cherchaient les avions turcs? Bombarder le port de Lattaquieh et le systèpe défensif de la Syrie et permettre un afflux, sans précédent, de terroristes vers le territoire syrien.

L’avion turc aurait été abattu par le système anti-aérien russe «Pantsir»




IRIB- Les forces anti-aériennes de la Syrie auraient pu utiliser le dispositif anti-aérien de courte et moyenne portée «Pantsir S1», pour abattre le chasseur turc F-4 Phantom.
"Selon l'information disponible sur Internet, il est clair que le Phantom turc a été abattu par des tirs d'artillerie. Et la défense anti-aérienne syrienne est équipée, uniquement, du système «Pantsir»" , a indiqué le général-lieutenant Leonid Sajine, l'expert militaire, dans ce domaine. En évaluant l'état des forces syriennes de la Défense anti-aérienne, Sajine a souligné que «cet incident montre la capacité de combat et la viabilité et des systèmes de défense anti-aérienne de la Syrie, et cela veut dire que le pays a encore du potentiel militaire qu'il peut montrer».

LETTRE DE LA SECRETAIRE GENERALE DE LA LIGUE DE DEFENSE DES CONDUCTEURS AU SUJET DE L’OBLIGATION DANS LA VOITURE DES ETHYLOTESTS


Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle. Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable. Mais je vais vous montrer qu'il s'agit de bien autre chose ici...

Alors, voilà ce qui se passe : En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop, quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.

Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !

Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !

Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?

Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'éthylotests ! Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").

Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !

Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1 pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain. Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !

Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer une amende ?

Franchement, de qui se moque-t-on ?

M'aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme un alibi pour engraisser un business juteux. Je vous remercie.

Bien cordialement,
Christiane Bayard
Secrétaire Générale
LIGUE DE DEFENSE DES CONDUCTEURS
116, rue de Charenton 75012 PARIS

Quand on sait que les éthylotests ont une date d'utilisation d'environ 6 mois, on voit le bénéfice pour cette société... De plus, en regardant de plus près, on s'aperçoit que les éthylotests doivent être conservés entre 10 et 40 degré maxi...Quand on connaît la température qu'il fait dans un véhicule en pleine chaleur... autant dire que l'on nous fait jeter notre argent par les fenêtres pour engraisser les copains de Monsieur GUEANT !!!

dimanche 24 juin 2012

Il flotte sur le monde comme un parfum de guerre froide!, par Jacques Hubert Rodier



IRIB- Le «G-2», l'illusoire directoire sino-américain, est mort.

Et le monde ne peut que constater les signes de tension qui se multiplient entre, d'un côté, les Etats-Unis et, de l'autre, la Chine, ainsi que dans une moindre mesure la Russie. Une sorte de guerre froide «en miniature» qui, de la mer de Chine à l'Amérique latine et à l'Afrique en passant par la Géorgie, la Syrie et l'Iran, mine les relations internationales.

En arrivant, en janvier 2009, à la Maison-Blanche, Barack Obama avait, pourtant, voulu clore l'ère de George Bush et des néoconservateurs. Le nouveau président avait même proposé à Moscou d'enclencher le «reset button» pour remettre à zéro le compteur de leurs relations. Une main tendue vers l'ennemi d'hier qui s'adressait aussi à la Chine. Car, comme le note Valérie Niquet, de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), Barack Obama voulait aussi mettre l'accent sur l'interdépendance entre l'Amérique et la Chine, pays détenteur de 1.200 milliards de dollars de bons du Trésor américain et deuxième marché commercial.

Mais cette politique de réchauffement des relations a tourné court aussi bien avec la Russie qu'avec la Chine. L'approche de l'élection présidentielle de novembre oblige en outre Barack Obama à durcir le ton pour apparaître comme un président plus ferme en politique étrangère que son rival républicain, Mitt Romney. Finies «ces trois dernières années qui furent vraisemblablement les meilleures depuis longtemps» dans les relations avec l'Amérique, comme le soulignait récemment Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie. Aujourd'hui, la ligne de fracture est patente aux Nations unies, sur la Syrie d'abord, où la Russie est peu encline à lâcher son allié Bachar al-Assad, quelle que soit la violence sanguinaire du régime, et où la Chine, inquiète de voir une nouvelle fois des puissances occidentales se mêler de ce qu'elle considère comme une «affaire intérieure», comme au Tibet ou au Xinjiang, s'aligne sur Moscou. Sur l'Iran également, Russes et Chinois ont du mal à accepter la détermination des Etats-Unis et de leurs alliés européens à empêcher Téhéran de poursuivre l'enrichissement de l'uranium, quitte à voir s'installer une nouvelle puissance dotée de l'arme nucléaire.

De même, le projet de Washington de déployer un bouclier anti-missile en Europe est perçu à Moscou comme un acte typique de guerre froide, même s'il s'agit de protéger aussi les alliés de l'Otan d'une éventuelle attaque d'un «Etat voyou», comme l'Iran. «Le monde entier est une provocation pour la Russie», souligne d'ailleurs Thornike Gordadze, vice-ministre des Affaires étrangères de Géorgie. Un pays amputé de deux de ses provinces, Ossétie du Sud et Abkhazie, autoproclamées indépendantes mais sous le contrôle russe.
La relation russo-américaine n'est néanmoins pas aussi centrale que celle entre les Etats-Unis et la Chine. Depuis quelques années, les sujets de tensions entre les deux premières puissances ne cessent de se multiplier, notamment en mer de Chine. Comme au bon vieux temps de la guerre froide, les différends s'expriment par «procuration», grâce à des Etats alliés des Etats-Unis comme le Japon, la Corée du Sud ou Taiwan, qui bénéficient toujours du parapluie militaire américain. Car, comme le souligne encore Valérie Niquet, Pékin cherche à préserver ses voies de communication commerciales. La mer de Chine méridionale est en effet stratégique, aussi bien pour Pékin que pour Tokyo et Séoul, pour les échanges avec les pays du Golfe, d'Afrique et d'Europe.

Mais, côté américain, la tendance n'est pas plus non plus à la détente. Vu de Pékin, les Américains sont les responsables des nouvelles tensions, aux dépens de leurs intérêts et de ceux des pays riverains de la mer de Chine. De même, la rivalité entre Etats-Unis et Chine s'est accrue en Afrique pour les ressources naturelles.

Début juin, Leon Panetta, secrétaire américain à la Défense, a d'ailleurs confirmé la volonté de «rééquilibrer» les ressources militaires des Etats-Unis vers l'Asie-Pacifque avec le déploiement de 60 % des navires de guerre des Etats-Unis dans cette région. De quoi assurer les «besoins de sécurité» des Etats-Unis et d'irriter encore davantage Pékin.

Pourtant, s'il est vrai que la détente ne fonctionne pas totalement vingt ans après la fin de la guerre froide, les rivalités et les tensions ne sont pas de la même nature qu'après l'érection du mur de Berlin. Le monde n'est plus divisé en deux camps dirigés par deux puissances d'égale force. Le budget militaire américain - et l'avance technologique du Pentagone -permet toujours aux Etats-Unis d'être une puissance militaire inégalée.

De plus, la rivalité entre grandes puissances n'est pas d'ordre idéologique, mais commerciale et économique. Même si on retrouve de forts éléments de nationalisme d'une Chine qui retrouve une place perdue et d'une Russie qui s'est sentie humiliée par sa perte de puissance sous Boris Eltsine. Ce qui différencie fondamentalement les deux périodes, c'est cette interdépendance extrême des économies. Sans nier les tensions, un diplomate japonais rappelait que la limite était bien celle de l'importance des échanges et des investissements entre le Japon et la Chine. Un propos qui vaut aussi pour les Etats-Unis. C'est, d'ailleurs, cette interdépendance qui oblige les grandes puissances du XXI e siècle à améliorer l'état de leurs relations. Si, du côté chinois et russe, cela passe par la fin de la méfiance, du côté américain, cette amélioration passe par la remise en ordre économique du pays et par le retour de son endettement à un niveau supportable. C'est en tout cas ce que Pékin attend.

Obama refuse la divulgation des documents de l’Opération Fast and Furious


L’opération « Fast and furious » éclabousse Obama!
Jamais, depuis Nixon, un président n’avait outrepassé si radicalement ses pouvoirs, estime mercredi le Washington Post. Pour le Baltimore Sun, c’est le Watergate d’Obama. Le candidat à sa réélection peut-il cette fois se remettre du nouveau scandale qui éclabousse sa présidence?
Ce mercredi soir, Washington n’a pas beaucoup dormi. Ce qui n’aurait pû être qu’un épisode de plus dans la déconstruction de la statue de Barack Obama s’est transformé, au fil des heures, en une affaire d’Etat. Et tout, dans cette nouvelle glissade, ressemble à un geste de panique du président sans que l’on en comprenne les véritables raisons. Mais la presse, elle, s’interroge de plus en plus sur ce président.
Le Comité de la Chambre des Représentants sur la Surveillance et la Réforme du gouvernement a finalement inculpé le Procureur général des Etats-Unis, Eric H. Holder Jr, d’outrage au Congrès pour avoir omis de fournir des documents alors qu’il est assigné à comparaître dans l’enquête parlementaire sur l’Opération Fast and Furious.
Fast and Furious – inspiré du nom du film! – est un trafic d’armes à feu qui a été conduit sous couverture par l’administration américaine en 2009 et 2010 et qui s’est soldé par une énorme fiasco.
En pleine enquête pour en comprendre tous les rouages, la mise en cause officielle d’Eric Holder, l’un des plus puissants personnages des Etats-Unis et également des plus proches de Barack Obama, est survenue dans l’après-midi après que le président Obama a invoqué le privilège de l’exécutif et soutenu dans son refus le procureur Général pour délivrer le matériel exigé. Un privilège dont il s’était fait le grand détracteur et qui avait été initié par Nixon.
Par son accusation, le Comité de la Chambre des Représentants initie un affrontement constitutionnelle important entre deux branches du gouvernement fédéral et place le président dans une posture inédite. Le comité, dirigé par le républicain Darrell Issa  va maintenant demander à la Chambre un vote pour demander au Procureur de Washington (DC) ou à un procureur spécial de contraindre l’administration Obama à fournir les documents.
Mais pourquoi fallait-il donc en arriver là?
Escalade au sommet
« Le comité a découvert des actes répréhensibles graves par le ministère de la Justice » a déclaré Darrell Issa au sujet de l’Opération Fast and Furious, au cours de laquelle plusieurs milliers d’armes à feu ont été illégalement achetées et distribuées sur les deux côtés de la frontière sud-ouest, en particulier aux cartels mexicains de la drogue. Des actes dont il a rappelé qu’ils ont coûté des vies des deux côtés.
L’opposition puissante du président Obama s’appuyant sur le privilège de l’exécutif devrait conduire à ce qu’environ 1300 pages de documents ne soient pas rendues public sur une totalité d’environ 8000. Mais le redouté président de la Chambre, John A. Boehner (Républicain-Ohio) et le chef de la majorité Eric Cantor (Républicain-Virginie) ont tenu à enfoncer le clou immédiatement après le vote. « Alors que nous avions espéré qu’il n’en viendrait pas à cela, ont-ils dit au sujet de la position d’Obama, et à moins que le procureur général ne réévalue son choix et fournisse les documents promis, la Chambre votera la semaine prochaine pour passer outre cette opposition ».
Fast and Furious, une opération désastreuse
Dans la soirée, les développements de l’Affaire Fast and Furious ont fait le tour des rédactions du pays à la vitesse d’une onde séismique:
  • pourquoi Barack Obama a t-il réellement décidé d’invoquer le privilège de ses pouvoirs constitutionnels pour empêcher la divulgation d’un tiers de ces documents?
  • s’agit-il uniquement de sauver la tête d’Eric Holder, dont l’effondrement le fragiliserait au moment où il subit une série de défections et de révélations plus qu’embarrassante?
  • s’agit-il de l’aveu qu’il avait connaissance de l’opération Fast and Furious alors qu’officiellement il l’a toujours nié?
Non seulement cette décision est rarissime mais elle apparait très risquée car elle soulève désormais toutes les spéculation sur la gravité du scandale et sur ses ramifications. L’affaire ne pouvait pas tomber à un pire moment pour l’homme qui cherche à se faire réélire. Car son nom est désormais associé à celui du pire de tous les présidents américains, celui de Richard Nixon.
En 2009 et 2010, de part et d’autre de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique a été organisée une gigantesque opération clandestine afin de mettre en place un faux trafic d’armes et de drogue entre les deux pays. Conduite par l’ATF, cette opération avait pour but, une fois la filière stabilisée et les armes vendues aux barons des cartels de la drogue au Mexique, de les faire tomber dans le piège. Mais rien ne s’est passé comme prévu.
Après un incident qui avait coûté la vie à un garde-frontière américain, le Représentant Républicain Darrel Issa avait demandé l’ouverture d’une enquête. Les premiers éléments avaient conduit à la découverte que sur les 2500 armes ayant transité au Mexique, 600 seulement furent récupérées. L’enquête a établit que c’est sur l’ordre de leur hiérarchie que les agents de l’ATF n’avaient pas saisi les autres armes une fois que celles-ci avaient été achetées. Or, parmi ces armes, dont une partie étaient lourdes, certaines avaient servi à des assassinats de civils mexicains, à des tirs contre des hélicoptères de l’armée mexicaine mais également à des enlèvements suivis d’assassinats de personnalités mexicaines.
ANNONCE DE L’ACCUSATION D’OUTRAGE CONTRE ERIC HOLDER SUR CBS
Ce soir, la presse ne mâche pas ses mots. Le Baltimore Sun écrit: « Barack Obama pourrait se révéler être l’un des politiciens les plus hypocrites de mémoire récente. Il semble pris au dépourvu, irritée et brusque face de la presse. Si ses politiques et son comportement continuent sur cette voie, on pourra commencer à établir des comparaisons avec le président dont l’administration a été emportée par le scandale du Watergate. » Le Washington Post souligne quant à lui le cynisme du président: « Mais nous pouvons maintenant voir comment Obama a bouclé la boucle. En tant que sénateur, il a dénoncé les déclarations écrites et l’invocation du privilège de l’exécutif, en tant que président, il est devenu le président impérial par excellence avec le harcèlement des adversaires bailleurs de fonds et des efforts maladroits pour intimider la Cour suprême des Etats-Unis sur l’Obamacare. »
ASSOCIATE PRESS: PAS DE PRECEDENT DEPUIS NIXON
Source et vidéos: marianne2.fr