mercredi 31 octobre 2012

La Syrie : L'axe de la Résistance, à deux pas de la victoire? .......



L’institut de recherche Conflicts Forum, basé à Beyrouth et dirigé par Alastair Crooke produit, chaque mois, un Policy Briefing consacré à la région du Moyen-Orient, bien entendu, principalement centré sur la crise syrienne.
Ci-dessous, nous mettons en ligne le Policy Briefing mensuel du mois d’octobre, produit le 19 octobre 2012, dans sa première partie qui donne une appréciation de la situation de la région. On trouvera ainsi une évaluation générale de la crise syrienne, considérée aussi bien du point de vue général de ses acteurs intérieurs et extérieurs.

Policy Briefing : Syrie et la région

La Russie, l’Iran et la Chine — trois États qui suivent de près ce qui se passe en Syrie — sont désormais convaincus que l’équilibre des forces a évolué en faveur du Président Assad, notamment depuis la bombe qui a tué plusieurs membres importants du gouvernement dans un bâtiment de la Sécurité. Bien sûr, un changement dans l’équilibre des forces ne se traduit pas toujours par un nouveau paradigme politique : celui-ci n’est pas encore en vue ; mais prendre l’avantage militaire marque certainement une étape importante du point de vue psychologique. Le Président Assad, le gouvernement et l’armée ont survécu à tout ce que "la communauté internationale" leur a fait subir pendant les vingt derniers mois. Le gouvernement n’est pas tombé et il est considéré comme solide par les observateurs les plus proches. Cela prouve que le président Assad possède une grande résilience et bénéficie d’un intense soutien intérieur, ce que la plupart des analystes occidentaux ont dédaigneusement refusé d’admettre au commencement.

Cette perception de la défaite militaire de l’opposition armée (même si les raids de l’opposition se poursuivront aussi longtemps que des "bienfaiteurs" extérieurs seront prêts à les financer) est déjà en train de se concrétiser par une nouvelle coalition qui émerge de la fluidité régionale antérieure. L’achat par les Irakiens de 4,2 milliards de dollars d’armement à la Russie est le signe que les choses changent même si on ne constate pas encore un réalignement des politiques régionales. La décision du président Morsi de se rendre, en Chine et en Iran, avant d’aller, en Occident, va dans le même sens. Pendant que les anciens "défenseurs" de la Syrie se regroupent dans une coalition comprenant la Syrie, le Liban, l’Irak, l’Iran, la Chine et la Russie, le groupe qui a pris le nom particulièrement inapproprié des "Amis de la Syrie" semble au contraire se disloquer. La nouvelle donne régionale a, aussi, une grande importance, pour le futur positionnement et le futur contrôle des gazoducs (qui approvisionnent l’Europe) — pas seulement, au Moyen-Orient — mais aussi, dans la bassin caspien.

Il apparaît que l’alliance du Qatar et de l’Arabie saoudite forgée par le Prince Nayef, a fait long feu. D’ailleurs l’Arabie saoudite a fait peu de déclarations concernant la Syrie au cours des deux derniers mois ; au contraire du roi du Qatar qui est toujours aussi volubile sur le sujet. Mais ce qui est plus significatif encore, c’est que les représentants du Qatar et de l’Arabie saoudite qui gèrent le conflit (syrien), non seulement ne se parlent plus, mais ils financent délibérément différentes factions armées de Syrie, des groupes qui ne sont pas seulement rivaux mais qui s’entretuent de plus en plus.
Le Qatar préfère les groupes de la mouvance des Frères Musulmans, tandis que l’Arabie saoudite finance surtout des mouvements salafistes avec l’espoir qu’ils parviendront à contenir et circonscrire l’influence des Frères, dans le vacuum, qui suivrait l’éventuelle chute du gouvernement du Président Assad. En réalité il règne une grande ambiguïté quant à la véritable nature de ces groupes qui sont devenus expert dans l’art de se donner "l’aspect" idéologique que les donateurs respectifs sont les plus susceptibles de financer. Il y a de plus une grande différence entre ces deux principaux États donateurs, car tandis que l’Arabie saoudite peut — et d’ailleurs semble être en train de — "se retirer" discrètement du problème syrien, l’Emir s’est tellement avancé qu’il ne peut plus reculer : pour lui c’est "tout ou rien".

Bref, l’alliance du Golfe est entrée dans une phase de luttes intérieures —il y a des courants en Arabie saoudite qui craignent (à juste titre) que les Frères soient hors du contrôle (saoudien ou qatari) ; et ce qui serait pire encore, que les Frères soient secrètement en train de préparer une offensive contre les États riches en pétrole du Golfe pour prendre le pouvoir (Voir les récentes allégations d’Abu Dhabi). De plus, il y en a qui croient en Arabie saoudite que le royaume est le prochain État en ligne pour un "printemps arabe" (après le soulèvement auquel a dû faire face le roi Abdallah de Jordanie). On a pu constater l’inquiétude de l’Arabie saoudite quand elle s’est plainte aux autorités libanaises que les armes fournies aux insurgés en Syrie se retrouvaient dans les mains des groupes d’opposition en Arabie saoudite.

La Turquie aussi est en train de se livrer à une sérieuse introspection sur fond de crise d’identité suite à la position absolutiste irréparable de son premier ministre sur le président Assad. Il a peu de soutien populaire (seulement 18% de la population soutient la politique du gouvernement turc envers la Syrie) et, beaucoup expriment ouvertement la crainte que la Turquie ne soit poussée dans une guerre avec la Syrie contre ses propres intérêts (au risque d’aggraver le problème kurde et de provoquer le ressentiment de la population Alevi*), sans être fermement soutenue par l’Occident et les États arabes et pour satisfaire les Occidentaux inquiets pour la sécurité d’Israël.

La débandade des "Amis de la Syrie" a clairement été accentuée par deux facteurs conjoints mais extérieurs : "l’Incident de Ben Ghazi" (l’assassinat de l’ambassadeur étasunien) a réellement effrayé les États-Unis et leurs alliés européens qui craignent que le mauvais génie djihadiste takfiri qui est sorti de sa bouteille, ne se répande rapidement. Au même moment on assiste à un début d’effondrement de la "narrative" de l’Occident sur la Syrie : en particulier le déni de toute réelle composante djihadiste dans l’armée d’opposition en Syrie ; et la suggestion que tous ceux qui prétendaient le contraire étaient des "adeptes" du gouvernement syrien. La preuve est maintenant trop flagrante et même les piliers médiatiques de l’"intervention humanitaire" commencent à changer de ton.

En ce qui concerne l’avenir, Conflicts Forum pense que la région va continuer à vivre un grand bouleversement et que le paysage politique va continuer à changer autour de trois évènements qui vont sans doute dominer la période qui s’ouvre : L’Occident est-il capable de "sortir de son enfermement politique réducteur" en ce qui concerne l’Iran ; ou poursuivra-t-il dans la même logique jusqu’à aboutir à la confrontation ? Deuxièmement, comment l’Occident va-t-il réagir à l’éventuelle érosion de l’Arabie saoudite (tout prouve que cette érosion a déjà commencé) ou même à son implosion ? Troisièmement, comment va-t-il réagir si des luttes violentes internes engloutissent l’Islamisme sunnite dans les temps qui viennent ? Ce qui est frappant dans la période qui vient de s’écouler, c’est la politisation de la traditionnelle orientation apolitique du Salafisme, pendant qu’en même temps la salafisation des pays occidentaux de l’Islam (de la Grande Syrie jusqu’à la moitié nord de l’Afrique) se poursuit à grands pas.

Note : L’alévisme constitue la seconde religion en Turquie après le sunnisme. Les avis divergent sur leur nombre : officiellement, ils sont entre 10 et 15 %, mais d’après les sources alévies, il représenterait entre 20 à 25 % de la population nationale. (Wikipedia).

mardi 30 octobre 2012

SANDY A RAVAGÉE CUBA ET TUÉ SUR SON PASSAGE


A cuba d'énormes dégâts matériel, Raul Castro parle de Santiago comme la ville sans arbres désormais, mais surtout Sandy a tué 11 personnes

Photo prise à Cuba après le passage de Sandy .

lundi 29 octobre 2012

Les troupes coloniales renaissent


Le premier bataillon de la force d’élite de la « Nouvelle Libye » : des Libyens au service de la colonisation de leur propre pays.
Il y a un an, après avoir démoli l’État libyen avec 10 000 attaques aériennes et des forces spéciales infiltrées, l’Otan concluait l’opération Protecteur Unifié en éliminant Mouamar el-Kadhafi lui-même par la main des services secrets. Mais la guerre ne se terminant pas avec cela. Les fractures, dans lesquelles on avait fiché depuis l’étranger le coin pour dégonder l’État libyen, se sont élargies et ramifiées. À Bani Walid, encerclée et bombardée par les milices de Misrata, c’est aujourd’hui une population entière qui résiste. Tripoli ne contrôle qu’une partie mineure de la « Nouvelle Libye », en proie à des confrontations armées entre milices, à des homicides et des disparitions. Selon le président Mohamed Magarief, ceci est dû à des « retards et négligences » dans la formation d’une armée nationale. Mais qu’il ne s’inquiète pas : le problème est sur le point d’être résolu. Pas à Tripoli, mais à Washington.
Les États-Unis, après avoir dirigé l’opération Protecteur Unifié, se chargent à présent de protéger la « Nouvelle Libye » en la dotant d’une armée. Le Pentagone et le Département d’État sont déjà à l’œuvre pour former une « force d’élite » libyenne de 500 hommes, comme noyau autour duquel construire la future armée. Le financement initial est de 8 millions de dollars, récupérés de la réduction de l’aide au Pakistan pour les « opérations anti-terroristes ».
La mission officielle de la « force d’élite », dont la formation a déjà été approuvée par le Congrès, sera d’« affronter et vaincre les organisations terroristes et extrémistes violentes ». La sélection des hommes est en cours, sélectionnés par des fonctionnaires du Pentagone, du Département d’État et de la CIA, à travers un screening qui en évalue la capacité physique, la façon de penser et surtout l’attitude envers les États-Unis.
Titre préférentiel : la connaissance de l’anglais (ou mieux de l’américain)(anglais d’Amérique du nord, NdT), langue dans laquelle les ordres leur seront donnés. Ils seront en fait entraînés et de fait commandés par des forces spéciales étasuniennes, transférées en Libye du Pakistan et du Yémen.
Un coup de haute stratégie de la part de Washington.
 
- En premier lieu, les troupes sélectionnées, entraînées et commandées par le Pentagone, ne seront que nominalement libyennes : en réalité elles auront le rôle qu’avaient autrefois les troupes indigènes coloniales. 
 - En second lieu, étant donné qu’il faudra des années pour former une armée libyenne, le déploiement de forces spéciales étasuniennes en Libye aura un caractère non pas transitoire, mais permanent. Les USA disposeront ainsi en Libye de leurs propres bases militaires, reliées à celles qui sont en Sicile : aujourd’hui déjà Benghazi et d’autres villes sont survolées par des drones qui ont décollé de Sigonella (Sicile) et sont téléguidés depuis les USA. Les bases serviront à des opérations non seulement en territoire libyen, mais dans d’autres parties du continent (où l’AfriCom est en train d’effectuer cette année 14 « manœuvres militaires » majeures) et au Moyen-Orient (où des milices libyennes sont déjà infiltrées en Syrie).
  
- En troisième lieu, les USA disposeront d’un instrument de pouvoir non seulement militaire, mais politique et économique, qui leur garantira l’accès privilégié au pétrole libyen.
Et les alliés européens ? On les appellera peut-être pour donner un coup de main, toujours cependant sous commandement étasunien. Une grosse contribution peut être apportée par l’Italie, forte de l’expérience trentenaire de domination coloniale en Libye et de l’emploi des Askaris. En Éthiopie, sous les ordres d’officiers italiens, ils effectuèrent les massacres qui aplanirent la voie à l’Empire.
Traduction 

Source 



mercredi 24 octobre 2012

A propos de chlordécone


"Aujourd’hui peut-on décontaminer les sols ? Selon Yves-Marie Cabidoche, chercheur à l’Institut national de recherche agronomique, cela est techniquement irréalisable "Il faudra plusieurs décennies, voire plus d’un siècle, pour que la molécule active disparaisse des sols aux Antilles." RFI

lundi 22 octobre 2012

Cuba : Fidel Castro dément sa mort


Cuba : Fidel Castro dément sa mort... photo à l'appui. Alors que les rumeurs de ces derniers jours le donnaient mourant, voire déjà mort, l'ancien dirigeant cubain âgé de 86 ans apparaît aujourd’hui en une du journal Granma, posant avec l'édition datée de vendredi dernier

dimanche 21 octobre 2012

Des centaines de jihadistes étrangers affluent au Mali pour faire la guerre


Mali: Des centaines de jihadistes venus du Soudan et du Sahara occidental, sont arrivés ce week-end dans le nord du Mali occupé par des islamistes armés pour se battre à leur côté dans la perspective de l'envoi dans la région d'une force armée étrangère. Un habitant de Tombouctou a affirmé que plus de 150 islamistes soudanais sont arrivés en 48 heures dans la ville. Ils sont armés et ont expliqué qu'ils sont venus pour aider leurs frères musulmans contre les mécréants. L’information a été confirmée par une autre source proche d'une ONG. A Gao, depuis vendredi, il y a de nouveaux islamistes qui viennent et se rendent à la police islamique du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, qui contrôle la ville, a déclaré un témoin. Il a affirmé avoir vu dix véhicules pick-up remplis d'hommes armés venir à la police islamique. Habib Ould Issouf, l'un des dirigeants du Mujao à Gao, originaire du Niger, a confirmé l'arrivée de ces islamistes étrangers. "Ils veulent la guerre? On va faire la guerre. C'est pourquoi nos frères viennent de partout. Ils viennent des camps de Tindouf en Algérie, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de partout", a-t-il affirmé. L'arrivée de renforts aux islamistes dans le Nord, intervient deux jours après une réunion internationale de haut niveau à Bamako qui a exprimé sa solidarité avec le Mali, lui demandant de redoubler d'efforts pour faciliter l'envoi d'une force armée ouest-africaine soutenue par l'ONU pour reconquérir cette région occupée depuis près de sept mois par des groupes armés emmenés par Aqmi.

Libye: Khamis Kadhafi aurait été tué à Bani Walid


Khamis Kadhafi, fils du défunt dictateur libyen, a trouvé la mort samedi soir dans les combats avec les forces gouvernementales dans la ville de Bani Walid (nord), rapportent dimanche les médias égyptiens citant le porte-parole du Congrès national libyen Omar Hameydane.

Selon le porte-parole, le corps de Khamis Kadhafi a été acheminé à Misrata. Certains médias indiquent que le fils Kadhafi a été capturé lors d'une opération spéciale avant de succomber à ses blessures au cours de son transfert à l'hôpital de Misrata.

Né en 1983, Khamis Kadhafi était le 7ème et dernier fils de Mouammar Kadhafi. Officier de carrière, il dirigeait l'une des brigades fidèles à l'ex-dirigeant libyen, connue sous le nom de Brigade Khamis. L'annonce de sa mort a coïncidé avec le première anniversaire du décès de son père, tué le 20 octobre dernier près de sa ville natale de Syrte.





samedi 20 octobre 2012

L'homme qui a capturé Saif Al Islam est mort aujourd'hui.



Cet homme est Youssef Salah Al Hotamani, commandant de la milice Barkine Al Shatai. Ce dernier avait capturé le fils à Moummar Kadhafi "Saif Al Islam" il y a quelques mois.

Selon les sources de la page révolutionnaire de Sebha, il a été tué aujourd'hui.

vendredi 19 octobre 2012

USA accusent l'Iran de soutenir les terroristes takfiris en Syrie!!!




IRIB- Le département d'Etat vient de fixer une prime de 12 millions dollars pour quiconque "l'aiderait à arrêter deux financiers d'Al Qaida soutenus par l'Iran"!! "Ces deux personnes financent les opérations terroristes via le territoire iranien, prétend le département d'état qui n'a guère peur de ridicule.
"Mohsen al Fazli et Adel Al Wahabi sont accusé de financer via leurs relais en Iran les terroristes salafistes agissant en Syrie " dit le communiqué qui veut les arrêter pour sans doute empêcher les opérations terroristes contre l'Etat et le peuple syrien!!! " Les éléments d'Al qaida placé sous le commandement de Fazli sont actifs en Iran et cherchent à envoyer armes et combattants via la Turquie en Syrie pour y aider les takfiris". Les allégations américaines sont des plus ridicules dans la mesure où les takfiris soutenus et financés par le Qatar et l'Arabie saoudite les Etats Unis et leurs autres alliés occidentaux vouent aux gémonies non seulement la Syrie mais aussi l'Iran et le Hezbollah.

jeudi 18 octobre 2012

Les islamistes armés détruisent de nouveaux mausolées à Tombouctou


Les islamistes armés qui contrôlent le nord du Mali détruisent aujourd’hui de nouveaux mausolées à Tombouctou, ville historique où ils avaient déjà procédé à de telles destructions en juillet, ont rapporté des témoins. "Actuellement, les islamistes sont en train de détruire les mausolées de Karaba", un quartier du sud de Tombouctou, a affirmé un témoin, propos confirmés par un autre habitant de la ville qui a précisé que les islamistes étaient arrivés à Karaba à bord "de trois véhicules, certains armés"

mardi 16 octobre 2012

Mariage de couples homosexuels : une légalité choquante




Le projet de loi socialiste dont par vos fonctions vous dirigez la préparation pose un problème de société d'importance cruciale puisqu'il remet en cause trente et un siècles de droit de la famille!

Le citoyen-médecin que je suis ne peut y être indifférent. Le projet prévoit que les maires de France et d'Outre-mer déclarent mariés les couples homosexuels, hommes ou femmes qui le demandent, lesquels pourront ensuite adopter des enfants.

Des mécanismes biologiques complexes réalisent chez l'être humain une différenciation sexuelle franche. Celle-ci induit des phénomènes physiologiques puis des vécus psychologiques qui vont de l'attirance réciproque à l'amour et au bonheur de vivre ensemble.

Cette programmation bio-physiologique comporte incontestablement la double finalité de la procréation et de la pérennité de l'espèce.

Toute la structure de la société privée, minutieusement encadrée par les lois depuis l'antiquité, repose sur ces données scientifiques et comportementales. Certes le développement du cerveau humain permet à certains individus, en concevant d'autres pratiques sexuelles, de pervertir la normalité.

Il ne peut être question d'interdire à quelqu'un un choix de vie intime. Mais il me paraît inutile, déplacé et choquant de donner une existence légale à une perversion qui ne touche qu'une infime minorité de personnes, dans un groupe social par ailleurs équilibré parce que conforme aux lois de la nature. Cette question est encore plus sensible, me semble-t-il dans l'Outre-mer que vous connaissez bien. À la Martinique notamment « macoumè » (pédéraste) est une injure grave.

Interrogés par un quotidien, les maires de la Martinique dans leur majorité avouent leurs embarras et réticences personnelles et certains, pour s'incliner devant la force de la loi, annoncent qu'ils se défausseront sur leurs adjoints, ce qui n'est pas glorieux.

J'ajoute que votre loi constituerait une agression à l'encontre des trois grandes religions monothéistes et leurs milliards de fidèles.

ENTRE L'IDÉOLOGIE ET... L'INTELLIGENCE

Le deuxième volet de votre projet, portant autorisation d'adoption d'enfants par les couples homosexuels est à coup sûr plus nuisible dans ses effets. Lorsqu'en milieu scolaire les enfants ainsi adoptés prendront conscience de leur différence, ils devront assumer le risque de psychopathies voire de suicides. Ceux-ci donnent la mesure des responsabilités du gouvernement auquel vous appartenez.

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, pour s'assurer quelques voix de plus, a fait la promesse de cette loi. Auparavant les députés socialistes s'étaient discrètement manifestés dans le même sens.

Aujourd'hui la France est confrontée à une crise gravissime : économie, sécurité, échec et violences scolaires, lenteur de la justice, misère carcérale. Au lieu de s'atteler à cette tâche immense, l'on sort des cartons, peut-être pour détourner l'attention, un embryon de texte de nature à jeter le trouble dans la nation française.

La société évolue en maints domaines, mais la biologie, régulatrice de la sexualité et socle de l'organisation familiale, est immuable. Madame, alors député de la Guyane, vous avez conçu et mené à bien une loi sur l'esclavage qui vous honore.

Or sous la pression de vos amis socialistes, vous vous apprêtez à apposer votre nom à la loi visée en objet, ce qui constituerait une ombre dans votre carrière politique. Cela est d'autant plus regrettable que sont reconnues vos qualités intellectuelles et votre culture.

Il est vrai que l'idéologie est le mal absolu en ce qu'elle entrave souvent la manifestation de l'intelligence et fait le lit de l'intolérance régulièrement meurtrière dans toute l'histoire de l'humanité.

Lettre adressée à Madame le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Victor Joachim

dimanche 14 octobre 2012

DIEUDONNE et Ahmed MOUALEK devant le tribunal

Illustration de Joe Lecorbeau
DIEUDONNE et Ahmed MOUALEK comparaitront en personne à l'audience du TRIBUNAL CORRECTIONNEL de PARIS siégeant 4 BOULEVARD DU PALAIS (METRO CITE) à PARIS (75000) 17ème Chambre le 19 octobre 2012 à 13H30 !

Venez nombreux !


Le Qatar adhère à la francophonie


En lisant la presse ce matin, je découvre que la Francophonie a désormais un nouveau "membre associé". C'est le... Qatar. Son adhésion, appuyée par différents pays, dont Djibouti et la Guinée, a été actée il y a quelques heures, non sans polémique entre les participants au sommet de Kinshasa, organisé ce weekend. Le Qatar, très influent en Afrique, où il finance notamment des  écoles religieuses, a fait valoir qu'il accueillait, sur son sol, de nombreux expatriés francophones, et qu'il a même financé une radio de langue française à Doha... Quand on vous dit que l'argent n'a pas d'odeur !!

Serge Bilé

Le porte parole de l’ASL, Abdel Hadi Al Houija a été tué



Le porte parole de l’ASL, Abdel Hadi Al Houija a été tué dans des combats avec l’armée Syrienne dans la banlieue de Deir Ezzor :

Vidéo de son cadavre :

samedi 13 octobre 2012

TENTATIVE D’ASSASSINAT: LE PRÉSIDENT MAURITANIEN OULD ABDEL AZIZ TOUCHÉ PAR BALLES


Le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, a été touché par balles, cette nuit, au nord de Nouakchott, alors qu’il se rendait dans une ferme privée où il avait l’habitude de passer ses vacances. Abdelaziz serait légèrement blessé.

« Il a pu marcher en arrivant à l’hôpital militaire pour subir une opération chirurgicale ». Son état ne serait pas inquiétant. Reste que les interrogations sur l’identité de ses agresseurs sont sans réponse, bien que les observateurs mauritaniens excluent, à ce stade, une implication de l’opposition mauritanienne.

La piste la plus probable est celle d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), qui a toujours appelé à renverser le régime militaire, accusé de mener la guerre contre l’islam et les islamistes par procuration, en s’alliant à l’Occident.

Source : mediarabe.info

Tentative d'assassinat contre Mohamed Ould Abdel Aziz


Mauritanie: Selon plusieurs sources, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz serait actuellement à l'hôpital militaire de Nouakchott, en soins intensifs, suite à une tentative d'assassinat. Tous les accès menant vers cet hôpital sont actuellement fermés

MAUVAIS PRESAGE...!


L'Union Européenne vient de recevoir le prix Nobel de la Paix...!

Or, on ne voit vraiment pas quelle est l’action d’éclat qui aurait été menée par cette Union, laquelle demeure d’ailleurs véritablement lilliputienne sur le plan diplomatique, quant au règlement des conflits les plus dramatiques qui offensent encore à ce jour notre humanité, action qui aurait pu lui valoir une telle reconnaissance...!

Il semblerait qu’on ait voulu en fait la célébrer, comme étant un “espace de paix”, ce qui est effectivement le cas.

Cependant, il y a une incohérence dans cette affaire dans le fait que ce n’est pas cette Union Européenne qui a apporté la paix en Europe, puisque c’est au contraire précisément elle qui résulte d’une paix qui a permis sa construction, et qui par le fait, l’a précédée. La paix en Europe n’est donc pas un produit de l’Union Européenne, mais c’est au contraire l’Union Européenne qui est un produit de la paix, qui fut quant à elle l’œuvre d’ardents et de vaillants pacifistes...

Nous pourrions bien sûr nous contenter de sourire de cette inconséquence du comité du prix Nobel, mais il nous faut observer que ce monsieur Obama avait lui aussi reçu le prix Nobel de la paix, sans que l’on sache pourquoi, puisqu’il n’avait encore strictement rien fait, même si nous comprenons qu’il s’agissait selon ce geste, d’une forme d’incitation de la part des sages du comité, pour enjoindre leur lauréat à s’employer à faire triompher la paix, après que son prédécesseur ne se soit employé quant à lui, qu’à engager des guerres criminelles. Car, nous savons ce qu’il en est advenu...

Ce monsieur Obama, nobélisé à tort, et donc logiquement “maudit” selon une cette fausse qualification, à tout simplement continué et amplifié la guerre d’Afghanistan engagée par son prédécesseur. Il a manqué de mettre fin selon sa promesse, à cette honte universelle que constitue la prison de Guantanamo, et il n’a pas levé le plus petit bout de son doigt pour faire cesser ou pour le moins, dénoncer, les bombardements sauvages et criminels sur Gaza.

Il a engagé son pays dans une première guerre en Côte d’Ivoire, puis dans une seconde en Libye, il a instrumentalisé des factieux pour provoquer une guerre civile en Syrie, et il s’emploie à préparer la planète entière pour un engagement guerrier sans pareil contre l’Iran, véritable apocalypse prévisible, risquant d’entrainer toute notre humanité dans le désastre. Nous pouvons facilement identifier ce résultat paradoxal comme relevant d’un fait de “malédiction”, c’est-à-dire qu’il ne s’agit en rien d’autre que de la réalisation malheureuse de l’expression “négative” d’un fait tel que “nommé”.

Ce dommage se produit lorsqu’un fait se trouve qualifié et nommé selon cette qualité, par “anticipation”, ce qui constitue une forme de “prédiction”, et non selon son “constat”, comme l’impose normalement la logique du processus de “nomination”, et qu’ensuite ce fait ne parvient pas à se réaliser selon la signification nominale directe du terme élogieux qui lui a été attribué, qui constitue l’expression “positive” de celui-ci, autrement dit, sa “bénédiction”.

Si cet Obama n’avait été qu’un quidam parmi d’autres, il ne lui serait rien arrivé par le fait de cette nomination inadaptée à sa réalité et à sa capacité. Mais, du fait qu’il soit un homme public, dont l’élection avait suscité de véritables liesses, “l’attente” induite en lui, par le fait de centaines de millions de gens de par le monde, le déterminait à se réaliser selon les “axes” de la mission qu’on attendait de lui voir accomplir, sans pouvoir y échapper, puisque c’est par cela même que se trouvait constituée en lui, son “intention”.

Il était donc obligé d’œuvre dans ce domaine, avec à la clef, l’éventualité d’une belle réussite, ou celle d’un fiasco total. Ceci, tout simplement parce qu’il ne pouvait pas avoir une autre intention, celle-ci étant induite en lui par l’attente de la multitude. En effet, nous sommes responsables de nos actes, mais nous n’avons aucune capacité quant à la constitution en nous de nos intentions, celles-ci étant induites en nous par l’exercice sur nous de tout ce qui nous est autre, et particulièrement, par celui de nos semblables.

Nous reviendrons une prochaine fois sur cette question fondamentale du processus selon lequel nous nous trouvons “intentionnés”, parce qu’il y a bien sûr beaucoup à dire, mais cela nous éloignerait beaucoup trop de ce qui nous concerne directement ici...

Dès lors, cet Obama était condamné à se réaliser selon les axes de sa mission, lesquels sont malheureusement à double sens, soit en accomplissant sa mission selon la bénédiction du terme, c’est à dire en faisant la paix, soit en la trahissant selon la malédiction de ce terme, autrement dit en faisant la guerre, dès lors que par tous les barrages placés sur son chemin, il ne pouvait pas faire la paix. Mais comprenons bien ici, qu’en aucune façon il n’aurait pu échapper à cette alternative, pour manquer d’accomplir l’une ou l’autre de ces actions, et nous savons ce qu’il en advint, il ne put malheureusement que faire l’autre...

Ne pas comprendre que cet Obama, cet homme qui fut élu sur une promesse de paix, mais qui n’a su que faire des guerres, en faisant adopter la pire des lois liberticides qui soient, contre ses propres concitoyens, a été bien malgré lui l’objet d’un fait de “malédiction”, c’est ne rien comprendre à son histoire autrement déroutante...

Les artistes quant à eux connaissent bien ce phénomène “d’induction” déterminante qui s’établit dans un individu, et qui est du à “l’attente” par leur public, de leur prestation. Cette attente exerce ainsi sur eux, une véritable “attraction” dont ils désignent alors le ressenti comme étant précisément le “tract”. Ils constatent alors que leur meilleures prestations ont été celles précédées du pire des tracts, signe que leur public étant déjà acquis, attendait d’eux le meilleur, et leur permettait ainsi de le réaliser...

Ainsi ce prix Nobel attribué à l’Union Européenne, en récompense d’un fait dont elle fut la bénéficiaire, mais justement pas la bienfaitrice, risque-t-il de la maudire, si désormais, elle ne s’attache à la recherche obstinée de la paix. Or cette mission semble bien mal partie compte tenu de toutes les tensions qui existent en son sein, et si elle ne parvient pas à s’accomplir selon la bénédiction de cette mission, le pire est désormais à craindre dans cet espace...

Paris, le 13 octobre 2012
Richard Pulvar



vendredi 12 octobre 2012

New Paradigme en Afrique!!


Le Pan-Africanisme !!LES AFRICAINS NE VEULENT PLUS DE LA FRANCE SUR LEURS TERRES TELLES sont les conclusions que je tire en lisant plus de mille réactions sur l'intervention de Hollande en Afrique.

Il ne s'agit pas pour les Africains de rejeter Hollande en tant que personne, mais le système mis en place depuis des décennies, voire des siècles qui a eu pour conséquence l'esclavage, la colonisation, la françafrique.

Ce rejet massif intervient en outre après les guerres menées en Afrique par la France, notamment en Côte d'Ivoire et en Libye.

Les Africains ne croient plus en la France ; ils la considèrent comme une ennemie et non une partenaire ; ils la considèrent comme un pays d'agresseurs et non de frères et ce, à tort ou à raison, je ne saurais le dire.

Ce qui est prégnant, c'est ce rejet massif, un désir de tourner définitivement la page avec la France, de refermer cette parenthèse très douloureuse pour les Africains.

La présence du Chef de l'Etat Français à Kinshasa, exacerbe cette rancoeur tenace, qui prend ses racines lointaines dans l'histoire.

De manière unanime, les peuples Africains et Africains descendants disent : Non, on ne veut plus. Laissez nous tranquille. Laissez nous gérer notre continent malgré notre misère, nos dictateurs, nos faiblesses. En deux mots comme en trois, ils disent : oubliez-nous !

Avec le recul, il me semble qu'il est trop tôt pour renouer le dialogue. Qu'il eut fallu laisser reposer les choses, qu'il eut fallu laisser le temps aux Africains de panser leurs blessures encore saignantes ; qu'il eut fallu laisser tout simplement le temps au temps de retisser d'autres liens, sans forcer le destin.

Car le désamour qu'on le veuille ou pas, est à la hauteur de cet amour profond qu'autrefois, les Africains ont voué à la France !!!

Pc Chicot 

Le général Aoun : La Syrie va effectivement vers la démocratie



IRIB-Le général, Michel Aoun, chef du Bloc du Changement et de la Réforme au Liban, a affirmé que la Syrie allait effectivement vers la démocratie au contraire des pays arabes dont les gouvernements avaient chuté, soulignant qu'elle était plus proche de la démocratie de n'importe quel pays arabe.

Interviewé aujourd'hui par la TV syrienne, Aoun a estimé que la Syrie n'avait pas chuté et ne chutera jamais, soulignant que tous les pays conspirateurs contre elle ne peuvent point la soumettre."La fermeté de la Syrie face au complot dont elle fait l'objet était très forte, car la crise n'avait pas influé sur la structure administrative, judiciaire et militaire en dépit de toutes les pertes humaines et économiques gigantesques", a-t-il affirmé. Aoun a ajouté que la Syrie représente un modèle développé de l'humanité de tous ses composants sociaux, soulignant qu'elle était ferme face à Israël, "ce qui prouve l'impossibilité de la faire chuter", a-t-il précisé.Il a estimé que ce qui se déroule dans la région n'est pas un printemps arabe mais un enfer arabe qui faisait partie de la théorie "du chaos créatif" déclarée en 2006 par la secrétaire du Département d'Etat Américain. Aoun a indiqué que l'entité sioniste avait des convoitises au Liban et en Syrie et se sentait que ces deux pays font un obstacle devant l'exécution de ces convoitises."La liberté de croyance et la liberté de choix de la vie sociale sont pratiquées en Syrie, alors que d'autres pays arabes imposent la manière de manger, de boire et de s'habiller. La Syrie aurait mené en 2011 des amendements constitutionnels et annulé l'article 8; j'ai écouté cela du président Bachar al-Assad avant le début de la crise. Cet amendement avait effectivement eu lieu et le multipartisme, le pluralisme politique et la liberté de presse ont été lancés. Si cet amendement était l'objectif de l'opposition, celle-ci aurait recouru au dialogue et attendu les prochaines élections présidentielles pour que le peuple décide qui-est ce qu'il veut via les urnes", a-t-il fait savoir. Aoun a affirmé que c'est la direction syrienne qui défend la démocratie alors que les pays occidentaux veulent la faire chuter par force. Aoun a indiqué que la victoire des extrémistes en Syrie aura des répercussions sur les frontières syro-libanaises et sur les liens entre les deux peuples.La sécurité de la Syrie et celle du Liban, le vice versa, et toute personne qui ferme les yeux devant cette vérité viole les règle du bon voisinage et les principes de la diplomatie sage qui préservent le bon voisinage et les relations distinguées", a-t-il souligné. Aoun a fait noter que la Ligue arabe se meurt actuellement devant les portes de Damas et d'Alep après avoir violé sa charte, notamment en ce qui concerne la non ingérence dans les affaires intérieures des pays.En outre, Aoun a fait savoir que le gouvernement turc avait commis une grande erreur en encourageant les divisions en Syrie.Aoun a indiqué que le veto russo-chinois auprès du Conseil de sécurité avait confirmé à l'Otan que l'intervention militaire, comme c'était le cas en Libye, est interdite. 

jeudi 11 octobre 2012

LE RACISME ANTI-BLANC N'EXISTE PAS !


Y a t'il un racisme plus grave qu'un autre racisme? Le mot racisme peut-il se conjuguer au pluriel ? racisme: anti-noirs, anti-juifs, anti-roms, anti-arabes, anti-asiatiques...et anti-blancs !?

Les inégalités entre les citoyens de ce pays,  qu'elles soient ethniques, religieuses, culturelles, seraient aujourd'hui si grandes que certains, à droite comme à gauche, politiciens, intellectuels et journalistes s'autorisent l'emploi d'une telle expression?
La vulgarisation de la terminologie " racisme anti-blanc " nourrit la crise identitaire qui gangrène notre pays. Ceux qui s'en servent, le font à des fins personnelles et sont des irresponsables.
Une part importante de la classe dirigeante est incapable de reconnaître et d'accepter la France dans sa mutation identitaire, culturelle et cultuelle.
A droite comme à gauche, nombre d'entre eux s'accordent à dire : "Le racisme anti-blanc existe, il ne faut pas se voiler la face! " Affirmer cela, témoigne d'une méconnaissance de l'histoire de notre pays et de l'humanité.
Comme le dit Kery James : " il n'y a pas de couleur pour être raciste! "
Le racisme c'est du racisme, et ce quelle que soit l'origine de celui qui s'en rend coupable ou qui le subit.

En 2005, dans l'émission "Riposte" sur France 5, j'en avais fait la démonstration. A l'époque, A. Finkelkraut avait lancé sa pétition baptisée: "Sébastien, David et Kader" co-signée par P.Bruckner et B.Kouchner. Une protestation très médiatique accompagnée de son slogan "le racisme anti-blanc". On doit cette expression à Jean Marie Le Pen... Belle référence ! Quelques responsables politiques ont souvent dit de l'ancien leader du front national qu'il posait les bonnes questions  mais apportait les mauvaises réponses... Belle connivence ! 
Mais revenons aux événements de 2005.  En marge des manifestations estudiantines , de jeunes voyous avaient agressés des étudiants/manifestants. Serge Moati me dit avec insistance que nous avions bien vu sur les images des différents reportages des noirs agressant des blancs. Je lui répondis : "j'ai vu  des jeunes s'en prendre à d'autres jeunes ! Ils sont coupables des actes qu'ils ont commis et la couleur de leur peau ne doit pas influencer notre réprobation.
Nous n'avons  pas le droit d'ethniciser les comportements des uns ou des autres, aussi délictueux soient-ils. Je terminais mon propos en démontrant que cette pétition  "Sébastien, David et kader" était raciste. Elle sous entendait que tous les noirs n'avaient pour prénoms que Boubacar, Mamadou ... et pourquoi pas Bamboula !
  Un blanc raciste , ce n'est dans l'esprit de beaucoup, que du racisme "ordinaire", le racisme originel ... Lorsque le blanc devient la victime, on adjoint au terme racisme les mots "anti-blanc", quelle absurdité! 
Le racisme est  protéiforme. L'une de ses facettes est né du sentiment de supériorité des Européens envers d'autres peuples réduits en esclavage ou (et) dominés par la Colonisation. Les rhizomes du racisme se sont propagés dans cet asservissement. Les revendications légitimes de liberté et d'égalité se heurtèrent aux mouvements racistes aux Etats Unis, au Brésil, en Australie, en France (et dans ses colonies), en Belgique (et dans ses colonies), en Grande Bretagne (et dans ses colonies) , au Portugal (et dans ses colonies), aux Pays Bas (et dans ses colonies)....
Plusieurs générations de ces victimes de crimes contre l'Humanité n'ont pas accepté leur condition. Leurs descendances portent en elles les douleurs de leur naissance  dans les fers de la discrimination.
Certains cultivent envers les "Blancs" une haine raciste et ravageuse. Il ne s'agit pas de racisme anti-blanc mais de racisme tout simplement. 
Cependant, au regard de l'histoire, peut-on comparer le racisme d'un Sud-Africain blanc à l'égard d'un noir à celui d'un Sud Africain noir à l'égard d'un blanc? 

J'avoue humblement ne pas avoir de réponse. Mais je ne peux me résigner à accepter, ni à comprendre une forme de racisme plutôt qu'une autre. Il n'y a qu'un racisme et quelles qu'en soient les raisons, le racisme est inacceptable !

Je suis un Afro-Caribéen de la Guadeloupe, le peuple auquel j'appartiens est né dans les fers de l'esclavage, et je connais le bruit et l'odeur du racisme.
Agressés, nous devons adopter la posture de Nelson Mandela.  Que l'on soit victime de discrimination depuis des générations ou que l'on appartienne à une caste pétrie d'une domination illusoire,  rien ne justifie le racisme.
Au nom des valeurs universelles de l'égalité et de la construction sociétale, nous devons poser les bases fondatrices d'une nouvelle identité française respectueuse de toutes les parcelles qui la composent .

Non, le racisme anti-blanc n'existe pas ! Si vous hiérarchisez, vous divisez! Le racisme anti-blanc est un fantasme de conservateurs réactionnaires ! Ce n'est qu'un concept de politiciens et de journalistes en mal de succès à qui l'avenir ne réserve qu'échec et marginalisation.

Si en 1900, être français voulait dire être blanc et catholique , en 2012, il n'y a plus de couleur ni de religion pour être citoyen de ce pays... notre pays.
 Comment y aurait-il un racisme que l'on banalise, condamné pour le principe et ce "R.A.B" (racisme anti-blanc) que l'on nous sert en nous faisant bien comprendre qu'il est plus grave que toutes les autres formes de discriminations ! 


CLAUDY SIAR

Les mormons à la conquête du pouvoir ?



« La grande mission de l'Amérique est de porter la lumière de la vérité et de la démocratie au reste du monde ». Le « reste du monde » empêtré dans l'obscurité et les dictatures a déjà entendu ce slogan. Il accompagne chaque campagne présidentielle aux Etats-Unis.

Mais pour cette fois ce refrain oblige beaucoup à se mettre sur leurs gardes. C'est qu'un candidat à la présidentielle, Mitt Romney, est un haut hiérarque de l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Certains experts n'excluent pas que les Etats-Unis soient gouvernés un jour par les mormons.

Aux Etats-Unis les mormons soutiennent traditionnellement le Parti républicain. Or c'est pour la première fois que leur représentant brigue la présidence. Cela n'a rien d'étonnant car jusqu'à ces derniers temps les Américains les regardaient d'un mauvais oeil pour ne pas dire davantage.

Les chrétiens considèrent les mormons comme une secte totalitaire. Konstantin Bendas, évêque de l'Union des évangélistes de Russie, dit que cette opinion est partagée par la catholiques, les orthodoxes et la majorité des protestants.

« Les mormons ne peuvent pas se nommer chrétiens. Ils parlent d'une autre Sainte Ecriture et d'une autre nature de Christ. Ce qu'ils professent diffère cardinalement du christianisme biblique. Je ne pense pas qu'une Eglise ou une majorité chrétienne fairont leur l'idée du mormonisme ».

La croyance des mormons repose sur les révélations d'un simple fermier américain Joseph Smith. Selon ses dires, l'ange Moroni lui est apparu et lui a transmis un livre. C'était l'oeuvre de prophètes d'origine juive ayant vécu sur le continent américain depuis 600 av. J.-C. Les experts décrivent cette religion comme un système de mystères et de connaissances secrètes sur le passé pré-colombien de l'Amérique ouvert aux seuls croyants.

Mais cela, c'est de l'idéologie. En pratique l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours est une confession des plus riches de l'actualité. Elle dispose de moyens financiers d'un montant de 30 milliards de dollars. Cet argent peut être utilisé à des fins différentes depuis les missions jusqu'à la politique. Tous les mormons rendent à l'Eglise un dixième de leur revenu quelque grand qu'il soit. Le respect de cette règle est rigoureusement contrôlé par le service mormon de sécurité. Il convient de noter que la hiérarchie dans l'Eglise des mormons est très austère. Grâce à une telle structure totalitaire les mormons s'emparent ces dernières décennies des positions dans d'autres pays, estime le spécialiste en matière de religions Alekseï Ioudine :

« Ce n'est pas seulement une communauté américaine, très influente aux Etats-Unis. C'est également une communauté mondiale. Ces dix dernières années elle a beaucoup avancé sur le continent européen. Cela revêt un caractère de projet international aussi bien dans le domaine des affaires que de la politique ».

Les mormons contrôlent aujourd'hui de nombreux groupes transnationaux dans l'industrie et les finances. Il s'agit entre autres de Marriott International dans l'hôtellerie, d'American Express, de Deutsche Lufthansa AG ou de Pricewaterhouse Coopers. Le directeur exécutif du Crédit Suisse pour l'Europe, le Proche-Orient et l'Afrique est un mormon. Le noyau des gestionnaires de plusieurs des plus importantes banques de Wall Street est constitué de mormons. Les mormons ont une forte présence dans les services secrets, les structures militaires et le ministère des Finances des Etats-Unis. On peut même dire qu'ils définissent la politique intérieure et étrangère des Etats-Unis.

Plus encore, l'Eglise des mormons utilise toutes les technologies informatiques. Selon l'ex-chef du bureau russe d'Interpol Vladimir Ovtchinski elle a mis en place une banque de données sur tous les mormons du globe, morts et vivants, ainsi que sur leurs parents. Cette banque, renfermant les données sur environ un milliard de personnes, est activement utilisée par le FBI et la CIA. Aucun service de renseignement du monde n'a rien de semblable, souligne Ovtchinski.

Un des principaux slogans électoraux du candidat mormon Mitt Romney est « L'Amérique est la lumière au monde ». Le 6 novembre les Américains nommeront le locataire de la Maison Blanche. Mais les experts conseillent aux politiques de se préparer à « l'illumination à l'américaine » si c'est Romney. 30 milliards de dollars, 50 000 missionnaires de par le monde et des postes clés dans l'administration et les services secrets sont une force non négligeable. Il faudra en tenir compte.

Andreï Smirnov

mercredi 10 octobre 2012

EUROPE, CELLE QUI FUT ENLEVEE


A l’heure où une de ces polémiques minables qui égayent de temps à autre, la platitude du débat public français, et concernant un racisme “anti-blanc” qui sévirait dans les quartiers, se fait jour, un des archaïsmes de la pensée dominante qui règne dans ce pays, et qui semble donner une légitimité au sectarisme racial sur fond social qui malheureusement s’y développe, consiste à croire encore que la race blanche dite “européenne”, serait nominalement selon cette appellation même, une race originelle du continent européen. Cette conviction permet dès lors à certains de juger comme constituant une réelle anomalie, le fait qu’il se trouve dans cette belle contrée, tant de gens originaires, ou descendants d’originaires, d’autres continents.

Selon cette idée, il se serait produit l’émergence sur ce sol, d’un “homo europeanus”, établissant par le fait son droit prioritaire et même exclusif sur cette partie du monde, et ainsi, sa légitimité à s’employer avec un tel acharnement, à en chasser les autres...

Mais il est temps aujourd’hui de se débarrasser de cette “croyance” infantile, car en réalité, les hommes blancs établis sur ce continent, n’y sont pas là autrement que les autres car eux aussi, ils sont tout simplement venus d’ailleurs. De plus, ils n’y ont pas été les premiers, et selon la logique du “cosmos”, ils n’y seront pas davantage les derniers.

Il faut donc comprendre et admettre cela et cesser enfin de s’arc-bouter stupidement contre le “vent de l’histoire”, celui qui fait que fatalement en tous lieux il adviendra d’ailleurs, et qui fera de ce continent ce qu’il doit devenir, en se moquant pas mal des considérations de ces leaders politiques qui seraient bien téméraires, de se croire capables contre lui.

Car, l’attitude de ces gens équivaut à se prétendre capables de lutter contre “le temps”. Or, celui qui est capable de lutter contre le temps, en ce sens qu’il lutte par-là, contre la mort, c’est par définition le “héros”, lequel se trouve ainsi désigné selon un sémantème “hera”, qui signifie le fait de constance, et dont une forme déclinée marquant sa contradiction est “hora”, qui signifie quant à elle, le fait de circonstance, et, il est manifeste que ces hommes politiques, n’ont absolument rien de héros.

Ce qu’il y a d’amusant dans cette affaire c’est que si, comme beaucoup de gens de cette région continuent de le penser encore, les hommes blancs étaient originaires d’Europe, ce continent ne s’appellerait justement pas comme cela. Car ce nom rappelle précisément, son invasion par ceux qui allaient alors devenir, du fait même de celle-ci, des “Européens”.

Ce qui nous concerne ici, ce n’est pas de tenter par l’évocation d’un lointain passé, de prendre une dérisoire revanche sur les comptes rendus forcément approximatifs pour certains, et qui ont été faits à ce jour, quant à l’histoire de notre humanité. Cependant il nous importe de rétablir certaines vérités, pour pouvoir enfin nous débarrasser de cette incohérence indigne de notre époque, que constitue la persistance d’un racisme qui empoisonne la vie de notre société, et qui est du pour l’essentiel, à une représentation volontiers fantaisiste des choses. Celle-ci tend en effet à présenter, selon l’approche “ethnocentrique” de l’histoire qui demeure volontiers celle des Européens, certaines catégories d’hommes participant pourtant d’une humanité que nous savons bien “une”, comme n’ayant pas manifesté les mêmes capacités que d’autres, dans la constitution du patrimoine culturel de notre humanité.

Or, à ce sujet, la plus grande prudence doit en effet être de mise, à cette heure même où les anthropologues viennent de repousser encore les origines de “l’homo sapiens” jusqu’à l’horizon des 200 000 ans avant nous. Car, nous constatons ce faisant que nous demeurons dans l’ignorance totale de plus des 9/10e de l’histoire de l’homme moderne. Or, compte tenu qu’il avait la même capacité psychique que nous, aucune théorie sérieuse ne peut prétendre qu’il serait demeuré près de 185 000 ans, sans absolument rien développer de significatif, pour ne se résoudre finalement aux premières civilisations que nous lui reconnaissons, et on se demanderait alors pourquoi à cet instant, qu’aux alentours d’il y a seulement 15 000 ans.

De plus, depuis ces prémices lointaines jusqu’à ce que les différentes académies considèrent comme étant l’aube des grandes civilisations, et que nous situons aux alentours de 3 500 ans avant J.C., il demeure dans nos résolutions, un vide qui offense la logique...

En fait, ces dates que nous fixons comme étant celles des premières grandes aventures humaines, ne sont que celles que nous permettent de définir pour l’instant les résultats de nos recherches, selon les moyens d’investigation dont nous disposons. Mais ceci, alors même que bien des “bizarreries” recensées en différents endroits de notre planète, débouchent sur une incertitude surprenante qui a fait dire à l’historienne sud américaine Suzana Caron :

“ Il est évident qu’il existe une antiquité de l’antiquité ”

Il existe ainsi des tas de choses du passé encore à découvrir, et d’autres à correctement expliciter, mais dont nous possédons des traces fossilisées dans la mémoire des hommes, telles qu’elles apparaissent dans les métaphores de leurs différentes traditions et mythologie, et dans la sémantique des mots par lesquels ils désignent les choses.

Il nous faut alors constater de façon simplement objective, que les noms que portent jusqu’à aujourd’hui les peuples blancs européens, emportent une charge sémantique bien peu élogieuse, pour ne pas dire carrément accablante, dont il serait douteux qu’ils s’en soient affublés eux-mêmes, ce qui signifie qu’ils ont visiblement été “nommés”. Or, il existe bien sûr un rapport d’autorité entre celui qui nomme, et celui qui est nommé, de sorte qu’il apparaît clairement que fut une époque, ou ces peuples européens furent soumis à d’autres.

D’autre part, bien des évènements pourtant relatés dans des mythologies européennes telles que la grecque et la romaine, ne semblent en rien concerner leur rapporteurs, et ne semblent même pas relater des faits s’étant produits en Europe.

En fait, ces peuples semblent n’être tout simplement que les derniers dépositaires de traditions bien plus anciennes qu’eux, et il n’est pour se convaincre de cela, qu’à constater l’extrême densité de ces mythologies dont on accorde habituellement la paternité aux Grecs et aux Romains, et qui de ce point de vue, constitueraient des cas tout à fait exceptionnels dans l’espace européen. Car, en comparant cette production à celles des autres nations européennes sur près de vingt siècles, on ne voit pas quelles auraient pu être les conditions et les occasions si différentes qu’ailleurs, pour la constitution de deux œuvres aussi importantes, que les autres nations d’Europe n’ont pas produites, et en si peu de temps, quelques siècles seulement. De plus, il est manifeste que par le rapprochement qu’ils opéraient eux-mêmes entre les noms différents qu’ils accordaient à ceux qui se révélaient être les mêmes héros, les Grecs et les Romains semblent bien avoir hérité d’une seule et unique tradition, venue d’ailleurs, mais par deux voies différentes.

Quoi qu’il en soit, c’est à partir de ces mythologies et l’étymologie des noms des lieux et des peuples, pour comprendre ce qui leur valait d’être ainsi nommé, que nous allons pouvoir remonter aux origines de ce fait européen, et selon cette façon d’opérer, il apparait curieusement que dans la signification fondamentale de son nom, l’Europe fait référence à un événement bien particulier, car en effet:

“Eu-rope”, est, telle qu’elle est dite, “celle qui fut enlevée”.

Le sémantème “eu” qui est ici en préfixe, désigne ce qui “participe” de l’avoir, comme en français nous disons “j’ai eu”, en utilisant cette forme participe, pour signifier le fait de s’être constitué un avoir. En grec, il signifie “bien”. Il existe évidemment un rapport fondamental entre le “bien”, et “l’avoir”, celui qui nous fait dire comme en français, “posséder un bien”, pour signifier, “posséder un avoir”.

Sans nous aventurer trop loin dans des développements compliqués, disons cependant afin de la bonne compréhension des choses, que ces notions lointaines du bien et de l’avoir, sont cohérentes à l’opposition décrite selon les écritures entre le “bien” et le “mal”.

En effet, contrairement à la façon dont beaucoup le comprennent encore, il ne s’agit absolument pas là, en ces notions de bien et de mal, de considérations morales, mais de la signification de principes “cosmologiques”, autrement dit, de règles fonctionnelles régissant notre univers dans tous ses aspects. Dans cette compréhension des choses, le “bien” est ce qui implique “l’apparition de l’être”, et ceci, par le rassemblement en la cohérence d’un “entier”, d’une pluralité de parties.

La constitution de cet entier correspond alors au “fait de terre” des écritures, comme il fut dit de notre illustre ancêtre Adam, qu’il fut “fait de terre” pour signifier en réalité, qu’il fut constitué comme un entier indivis, autrement dit comme un “individu”. Or, cette constitution de l’entier qui est la finalité du “bien” cosmologique, se fait évidemment par un “avoir”, c’est-à-dire par une acquisition, celle de ses parties, d’où le rapport entre ce qu’est le bien et l’avoir.

Le sémantème “rope”, est une forme déclinée de “rape”, avec l’implication sémantique de : “à la façon de rape”, ou encore “par rape”. Or le sémantème “rape”, évoque la “capture”, tel qu’il a donné le verbe latin “rapere”, et les mots français rapine, et rapace. Il vient de cela que “rope” signifie “par capture”, et que finalement “eu-rope” est ce qui constitua un avoir, par capture, autrement dit, ce qui fut enlevé.

Europe, est donc bien en ce sens, “celle qui fut enlevée”.

Pour retrouver la raison de cette appellation, observons que la “tradition” nous dit à ce sujet que Zeus, ayant revêtu l’aspect d’un taureau, s’en est venu séduire Europe, qui était la fille d’Agénor, roi de Tyr, et l’a emportée...

Il existe une allégorie à ce sujet, reproduite sur la pièce grecque de deux euros telle qu’elle se trouve représentée ici. Les Grecs ne pouvaient évidemment pas faire autrement que d’évoquer sur elle-même, ce fait de leur mythologie qui a donné son nom à ce continent, et à cette pièce. On y voit donc Europe chevauchant un taureau.

Il existe une autre allégorie représentant Europe fort déprimée, et tournant le dos à Zeus représenté cette fois par un aigle, selon l’opposition signifiée dans la tradition, entre les “aquilins”, ceux de l’aigle, autrement dit les “blancs”, et les “léonins”, ceux du lion, autrement dit, les noirs. La représentation de Zeus en aigle signifie donc qu’à cet instant, il représente les peuples blancs, ceux là mêmes qui vont selon cet acte, devenir des européens.

Selon les métaphores de la mythologie, dire de Zeus qu’il à “séduit” Europe, selon le verbe latin “seducere” signifiant “emmener à l’écart”, revient en fait à dire que pour le moins, il l’a enlevée contre sa volonté, et c’est pour cela qu’on la représente chevauchant ce taureau, mais tournée vers l’arrière, ce qui montre bien son non consentement.

Quant au taureau, “ta-urus”, dont Zeus prit la forme, il symbolise en cette allégorie, la “force de la terre”, avec signifiant la force “urus”, et la terre “ta”, comme en égyptien ancien.

Le taureau est un animal puissant qui ne mange pourtant que de l’herbe, et qui en broutant, semble s’alimenter directement de la force de la terre que par-là, il représente. Mais, comprenons que selon cette métaphore, cette force de la terre provient des “enfers”, autrement dit, des endroits souterrains qui sont les lieux de la mort, et qu’en ce sens sa manifestation n’est rien d’autre que ce que nous appelons justement selon ce rapport à la terre, la “terreur”.

Observons à ce sujet, que le charbon et le fer qui constituent les principaux éléments à partir desquels vont être forgés les instruments de la guerre, tout comme ceux du travail, lequel se substituera favorablement à celle-ci, proviennent bien comme manifestant ses forces, de la terre. Or, la guerre et le travail sont les deux activités les plus emblématiques de la rude civilisation occidentale, ce qui fait des hommes ainsi voués à celles-ci, des “fils de la Terre”, selon une appellation désignant les Européens, que nous retrouverons plus loin.

C’est parce qu’il représentait les forces jugées maléfiques de la terre, la terreur, que les Egyptiens sacrifiaient le taureau, selon un rituel qui se trouve à l’origine de la tauromachie.

Ainsi Zeus, s’est-il emparé d’Europe par la terreur, alors que celle-ci était alors dite, “fille d’Agenor”, roi de Tyr.

Agenor, est la forme hellénisée de l’égyptien “akhe-n-hor“, signifiant littéralement, “celui qui est en l’âme (akhe) du soleil (hor)”, autrement dit celui qui a la “faveur du soleil”. Il s’agissait donc d’une autre façon d’évoquer le “nègre”, tel qu’il est justement dit “ni-ger”, mot devenu latin par adoption, mais qui ne possède pas d’étymologie latine, qui dans une acception large signifie “fils du ciel”, et dans une acception plus restreinte, “fils du soleil”. Curieusement, ce “ni” de ni-ger, évoquant le soleil, est le même que celui de “ni-pon”, qui signifie “ les racines du soleil”, façon de désigner “l’empire du soleil levant”, le Japon.

La grande tradition, qui est le compte rendu d’une investigation menée sur les choses, par l’analogie, et non pas par l’analyse, traduit les rapports établis entre les choses, par leur analogie avec des rapports familiaux. C’est ainsi que tout ce qui procède à autre est dit “père”, tout ce qui procède d’autre est dit “fils”, et que tout ce qui participe à autre est dit “fille”. Dire ainsi d’Europe qu’elle est fille d’Agenor, c’est signifier clairement qu’à cette époque, elle participait de l’espace des nègres, et qu’elle leur fut enlevée par un acte guerrier dont l’auteur identifié est Zeus en taureau.

Il est temps de démythifier ce Zeus pour comprendre que les anciens désignaient ainsi, “la force des choses”, ou encore, “la logique des temps”, telle que celle-ci s’impose bien sûr, implacablement à tout, et c’est pourquoi ils en avaient fait le maître suprême de l’Olympe.

C’est donc selon la logique des temps, Zeus, dont l’épouse est justement “Hera”, celle de la constance des choses contre laquelle “il advient”, leurs rapports conjugaux étant réputés orageux, que les nègres qui s’y trouvaient, ont perdu l’espace d’Europe, au bénéfice de ceux qui ont pu mettre d’autant plus facilement en œuvre les forces de la terre, qu’ils étaient eux-mêmes les “fils de la terre”, et en ce sens nominalement opposés, aux “fils du soleil”.

Il est amusant de constater que jusqu’à aujourd’hui, même les hellénistes continuent de ne pas voir que la signification fondamentale de “helleni”, c’est : “tirés des enfers”, avec le suffixe “eni” qui évoque l’extraction, et “Hell”, qui est connu pour désigner l’enfer, comme avec les redoutables “Hells Angels”. Ainsi, face aux nègres qui se disaient sans modestie, fils du soleil, fils du ciel, ou “âmes célestes”, puisque telle est la signification de “ama-zoulou”, les blancs étaient dits “fils de la terre”, avec la connotation logique de “terroristes”.

La terre pour sa qualité nourricière est dite “tété”, et c’est d’ailleurs ainsi qu’en créole antillais, se dit le “sein” de la nourrice. Curieusement, la notion d’extraction signifiée comme “fils de”, et notée avec le suffixe “ish” dans les noms de peuples anglo-saxons tels que English, Irish, et autres, ne semble avoir gardé cette signification d’origine, que dans le créole martiniquais, où “iche” désigne bien l’enfant. Les fils de la terre étaient donc dits “tété-iche”, ou “tété-eni”. Ce sont ces appellations qui ont donné “teutsch”, puis par rotation du t en d, “deutsch”, pour l’un, et “teutoni” puis “teuton” pour l’autre.

Mais, corrélativement au fait qu’ils étaient dit tirés des enfers, lieux souterrains des “ténèbres”, et dans leur opposition au “fils du soleil”, sensés donc être issus de la “lumière”, les peuples blancs étaient également dits, tant pour les mœurs qui étaient alors les leurs, que parce qu’on les savait lointainement provenir de ces régions septentrionales où régnait parfois la longue nuit hivernale, “les hommes des ténèbres”.

Avec le sémantème “guéré” qui, tel qu’en égyptien ancien, signifie la nuit, et par-là le repos, et qui à donné en ce sens le mot “guérir” en français, ces hommes parvenus des brumes nordiques étaient donc dits “guéré-ki”, ou “guéré-mani”, d’où viendront les noms des Grecs, et les Germains. Dans ces constructions, “ki”, est le collectif de “ké”, descriptif de l’homme dans sa “quête”, et qui en ce sens à donné en français les formes interrogatives, qui, que, quoi, et que l’on retrouve en créole dans le terme “bé-ké”, désignant littéralement “l’homme blanc”. Quant à “mani”, il s’agit du collectif de “man”, descriptif de l’homme selon sa maîtrise  tel qu’il possède la “main”, autrement dit la conduite des affaires, ou encore, la “primauté”. Certains autres blancs, dont on savait déjà qu’ils étaient lointainement descendants d’ancêtres africains, étaient carrément dits “éloignés de l’espèce”, comme une façon de dire, “dégénérés”. Ceci, à cause de la dépigmentation de leur peau et de leurs cheveux, ce qui s’exprimait par “ankh-éli”, avec “l’ankh”, celui-là même des Egytiens, symbolisé par la croix ansée, compte tenu du rapport existant entre le caractère, autrement dit l’espèce, et l’esprit, rapport qu’il serait trop long de développer ici, et le suffixe “éli”, signifiant l’éloignement. Le terme “ankh-éli” est devenu “ankel”, puis “angel”, puis “engel”, qui a donné à l’espace des hommes ainsi désignés, le nom “england”. Il s’agit donc du peuple anglo-saxon des “Angles”, dont nous avons tiré en français le nom des Anglais. Ce sont donc bien des “fils de la terre” qui, selon la logique intraitable des temps, Zeus, s’en sont venus occuper par la force guerrière, l’espace d’Europe, jusqu’alors, “colonie” de nègres qui régnaient sur “Tyr”. Il s’agit en ce dernier, non pas de la ville de Phénicie, ni celle de Cyrénaïque, mais la désignation de la course maritime qui avec des navires “tyrènes”, s’opérait dans une mer entre les deux continents de leur installation, dite “Tyrrhénienne”. Nous apercevons de tout cela que, par les noms qu’ils portent jusqu’à aujourd’hui, et qui les décrivent comme étant des hommes “tirés des enfers” (helleni), également des “hommes des ténèbres” (guéré-ki ou guéré-mani), des “terroristes” (tété-iche ou tété-eni), ou encore des “dégénérés” (ankh-eli), les peuples blancs européens furent en des temps lointains, les objets de beaucoup de mépris de la part d’autres qui les ont ainsi nommés, et qu’il nous reste à formellement identifier. Mais il est logique de soupçonner qu’il s’agissait en ces derniers, de ceux qui tout à fait à l’inverse, se donnaient quant à eux les titres fort élogieux tels que “fils du soleil” ( ni-ger ), ou “âmes célestes” ( ama-zoulou ). Nous comprenons ainsi qu’il y a des lustres, non seulement ces deux communautés se connaissaient déjà parfaitement, mais que le rapport établi alors entre elles était à l’inverse de ce qu’il est aujourd’hui, et nous apercevons que ce n’est rien d’autre que l’exercice d’un puissant “atavisme”, qui non seulement détermine les nègres à se rendre à nouveau sur une terre qu’ils occupaient du temps de leur règne de Tyr, mais qui provoque chez les blancs, une logique et légitime méfiance, intuitive et “épidermique”, face à ce retour... Ceci étant, citoyens de ce pays de toutes origines, de toutes conditions, et de toutes confessions, ne soyons ni inquiets, ni sectaires, ni méprisants, ni pleins de rancœur et de vindicte les uns envers les autres, et n’ayons surtout aucun regret face au spectacle de cette société qui visiblement se termine, en se délitant selon ses tensions raciales et sociales. Ceci, même si elle constituait jusqu’alors un cadre de vie familier, auquel nous étions attachés. Car, soyons bien conscients que ces affaires de construction sociale et de civilisation, relèvent d’une logique qui n’est évidemment pas réductible aux individus que nous sommes, et qui en ce sens nous “transcende”. Il s’agit de la logique implacable de “l’histoire”, selon Zeus, qui procède de notre fait collectif “nominal”, c’est-à-dire de notre “humanité” tout entière, selon laquelle se trouve assuré son devenir, et par cela, que se trouvent “obligés”, les comportements des peuples afin de ce devenir, tels que la dénatalité qui aura frappé les uns, et le désir de migrer qui aura frappé les autres, lesquels comportements expliquent notre actuelle situation, mais dont nous manquons malheureusement jusqu’ici, de constater la cohérence... En effet, nous ne sommes dans les rouages de cette mécanique universelle du temps, que de simples instruments, puisque par delà l’illusion d’autonomie que cette logique nous concède, avec la capacité “décisionnelle” qui demeure la nôtre quant à tous nos faits et gestes, c’est par notre disposition “intentionnelle”, laquelle bien sûr, ne possède évidemment pas de résolution individuelle, puisque nous ne pouvons être intentionné qu’à “autre” que ce qu’il en est déjà de nous, qu’elle nous manœuvre. C’est selon cette logique qui nous échappe, que nous nous trouvons “intentionnés”, sans toujours en percevoir la raison, ce qui nous condamne à ne pouvoir nous fournir à nous-mêmes que des excuses de “crétins”, pour justifier pour les uns, le fait de n’avoir plus fait les enfants nécessaires à leur pérennité, et pour les autres, le fait d’avoir quitté leur lointaine patrie pour un paradis illusoire. Comprenons alors, et réjouissons-nous en par avance, que selon cette “direction” du devenir de notre humanité, et malgré toutes les outrances raciales et sociales auxquelles la situation extrêmement difficile que connait actuellement ce pays de France, donne fatalement l’occasion, toute cette tourmente confine en en constituant “l’épreuve obligée” afin de ce gain, et selon une “explication” entre ses différentes communautés, à la naissance dans la douleur, de rien de moins que d’une nouvelle et “grandiose civilisation”, impliquant la fin de celle qui actuellement se meurt. Toutes les grandes civilisations en effet, et celle actuellement en gestation sous nos yeux, n’échappera pas à cette règle, furent depuis les temps anciens, des civilisations de grand métissage. Elles s’établirent par la rencontre, jusqu’ici conflictuelle, d’au moins deux peuples différents, dont l’éloignement faisait qu’il pouvait alors “se passer”, de façon “dynamique”, de l’un à l’autre, tout comme il se passe du haut vers le bas d’un barrage hydraulique, du chaud vers le froid d’une machine thermique, du plus vers le moins d’une machine électrique. Ceci signifie tout simplement qu’il faut qu’il y ait une différence pour qu’il puisse ainsi “se passer” selon une “dynamique”, car il ne se passe rien selon l’uniformité, et c’est bien ce que constatait déjà il y a plusieurs millénaires le sage Egyptien en disant : “Rien n’agit qui ne soit composé...” Mais ces civilisations se sont constituées dans l’épreuve, et nous sommes à l’heure de celle-ci, pour constituer visiblement une des plus prometteuses, compte tenue de la riche diversité qui se trouve déjà rassemblée en notre espace... Nous la construirons tous ensemble, entre les blancs, les nègres, les maghrébins et les asiatiques de ce pays, et nous n’avons d’ailleurs pas d’autre choix, et il sera dit plus tard que Zeus prit l’aspect de “l’arc-en-ciel”, pour ceindre ainsi la “terre de lumière”, puisque telle est la signification fondamentale de l’appellation “Lu-tetia”, en un “Par-Isis”, autrement dit en un sanctuaire de “l’universalité”, et faire que les hommes blancs de ce pays puissent “contenir” tous ceux des autres couleurs... 

Paris, le 5 octobre 2012 
 Richard Pulvar