dimanche 13 octobre 2013

TOUJOURS LE MEME MEPRIS...



Promenez-vous dans les rues de Paris, et même si vous y vivez et que vous vous y êtes habitué, vous ne pouvez manquer d'avoir conscience de la formidable diversité des habitants de cette ville qui est probablement une de plus cosmopolites qui soient sur cette planète. Et même si cela n'est pas sans poser quelques problèmes de cohabitation, ceux que des politiciens crasseux et irresponsables, loin de les régler alors que telle est justement nominalement leur charge, s'emploient à exploiter afin de remplir les urnes favorablement pour eux, de bulletins dégoulinants de haine, il demeure que telle est bien ce qu'est devenue cette ville, multiraciale et multiconfessionnelle...

On pourrait alors penser qu'au nom de la démocratie, dans la préparation de leurs listes électorales, les parti politiques concurrents auraient conscience de la nécessité, en toute logique, de proposer des candidats susceptibles de représenter effectivement cette diversité de la population...

Or, sur les 40 têtes de liste que, concernant les vingt arrondissements de paris, les deux partis gouvernementaux qui sont les seuls à pouvoir donner un nouveau maire à la ville, proposent aux électeurs, il n'y en a en tout et pour tout qu'une seule sur 40, et qui plus est, présentée par le parti de droite, pour représenter comme elle le pourra, la diversité de cette ville...

Ce qui est curieux, c'est que même sans en admettre le fait, au nom de l'égalité entre les citoyens, on aurait encore pu comprendre qu'il se serait manifesté là une volonté nationaliste de faire représenter la ville par des candidats issus de très vielles familles parisiennes ou tout du moins françaises...

Mais il n'en est justement rien, puisque dans les deux candidates au fauteuil du maire, on trouve à gauche, une personne née en Espagne, arrivée avec ses parents à Paris en 1961, et qui fut naturalisée française en 1973, et à gauche, la descendante d'une famille polonaise...

Il est donc clair que ce ne sont, ni la représentativité, ni le lointain enracinement qui furent le critère de sélection, mais bel et bien celui de la race, pour qu'il ne se trouva pas même modestement au moins une malheureuse candidature sur dix, pour représenter la réalité parisienne...

Ces gens, ces racistes, nous prennent pour des idiots, mais nous nous en souviendrons...

Paris, le 13 octobre 2013
Richard Pulvar

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