mercredi 13 novembre 2013

CELUI-CI LUTTAIT CONTRE LES MOULINS A VENT, MAIS AUJOURD'HUI EN FRANCE...



Aujourd'hui en France il y a ceux qui prétendent lutter contre le vent lui-même, celui de l'histoire qui les bouscule et les emporte bien plus vite qu'à leur gré et qui, en provoquant une altération sensible de la "race" des Français, altération qui est à la fois un héritage inévitable du passé de ce pays, et une nécessité indispensable à son avenir, remplit ses citoyens d'un sentiment qui leur devient insoutenable, celui d'un péril biologique et d'un péril sociologique, qui leur barre l'horizon...

Pour ces citoyens qui manquent de comprendre que "l'altération", c'est à dire le fait de se faire "d'autre", est le propre de "l'être", puisqu'il ne peut rien être qui ne devienne graduellement "autre" selon le temps, celle-ci leur semble mortelle, à cause de ce qu'ils croient être la mauvaise qualité nominale de cet autre s'en venant les polluer.

Ils se montrent cependant moins pertinents que les anciens qui avaient bien compris que la solidité résultait de termes "d'alliance", et qui pour renforcer un métal mou, le cuivre, lui ont adjoint un métal encore plus mou, l'étain, pour finalement obtenir un "alliage dur", le bronze.

Plus tard leur héritiers vont allier au robuste fer, un banal métalloïde inconsistant, le carbone, pour obtenir le redoutable acier...

Ceci pour dire que la qualité prétendue à un allié par destination, ne permet pas de préjuger de la qualité de "l'alliage", ou de "l'alliance", et que des insignifiants peuvent cependant très bien occuper une place irremplaçable dans un dispositif efficace, tout comme le simple mais indispensable fusible d'une installation, sans lequel rien fonctionne...

La difficulté réside alors dans le fait tout comme le corps physique, le corps social ne supporte que de lentes et partielles modifications. Mais, c'est le monde occidental lui-même qui au nom de sa modernité, et en se posant comme modèle au devant des nations, a par son entreprise, transformé la brise qui assurait jusqu'alors la marche tranquille du temps et des peuples, en cette tourmente qui aura tôt fait de détruire le cadre des familiarités...

Ce fut d'abord celui des autres qui fut détruit, mais la "bête" du consumérisme étant devenue vorace, c'est à son tour le cadre de familiarités du monde occidental qui lui aussi à voltigé en éclats, et les citoyens de ces nations se constatant devenus étrangers à tout ce qui normalement les concerne, en n'ayant plus aucune prise sur cet événement, en ont alors rendu confusément coupables, les étrangers, ce phénomène n'étant ni nouveau, ni inattendu...

Ceci étant, quel que soit le "mal vécu" des gens, il demeure qu'il n'y a pas à prétendre inverser l'ordre logique des choses et que c'est d'un "règlement général" que naitront les solutions à tous les problèmes particuliers, y compris le problème particulier que posent les étrangers dans ce pays, et non pas l'inverse, et que ce n'est certainement pas par la chasse menée contre ces derniers, que viendra le règlement du problème global qui se pose à la nation...

D'autre part, c'est précisément de ce bouleversement démographique que naitra la nécessaire et prochaine "capacité" de la nation, et comme on ne remontera pas le vent de l'histoire, et qu'on ne l'arrêtera pas davantage, il faut comprendre une bonne fois que s'acharner comme certains le font pour empêcher "qu'il se passe", c'est se garantir "qu'il va mal se passer".

En fait, les choses ne peuvent bien se passer, que par une anticipation de leur formes "à venir", telles qu'elles sont obligées selon l'époque, et il est facile de comprendre que l'exclusivité raciale n'en fera pas partie. Car il doit être bien clair pour tous que dans le monde de demain, il se trouvera partout des gens de toutes les origines. Ceci impose alors de construire un nouvel imaginaire incluant ces données, quant à la représentation de que sont, la France, et les Français...

Paris, le 13 novembre 2013
Richard Pulvar

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