mercredi 30 janvier 2013

Haïfa (Israël) a proclamé l'état d'alerte maximum ?


Une information à vérifier, elle circule sur Facebook pour l'heure. Peut-être à cause du raid de l'aviation israélienne contre le centre de recherche syrien,  il dit que la ville de Haïfa (Israël) a proclamé l'état d'alerte maximum, panique dans tout le pays, les gens achètent masques anti-gaz.


Damas annonce que l'aviation israélienne a visé un centre de recherche militaire


L'armée syrienne a annoncé mercredi soir que l'aviation israélienne avait directement bombardé à l'aube un centre de recherche militaire situé entre Damas et la frontière libanaise.


Un avion de combat israélien a violé notre espace aérien à l'aube et a directement bombardé un centre de recherche sur l'amélioration de la résistance et l'auto-défense dans la région de Jomrayah dans la province de Damas, a affirmé l'armée dans un communiqué publié par l'agence officielle Sana.

Dépénalisation de l'inceste en Suisse !

Et on y va, voilà que la Suisse propose la dépénalisation  de l'inceste. La prochaine étape c'est  sans doute la légalisation de la pédophilie.

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler devient chancelier du reich


Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler, fondateur du Parti National Socialiste; à l'âge de 43 ans devient le nouveau chancelier de l'Allemagne. Le soir même, des milliers de soldats de la milice de son parti défilent et entament la répression des opposants. Hitler va alors imposer son régime autoritaire et le culte de sa personnalité. Six ans plus tard, il déclenchera la seconde guerre mondiale...

lundi 28 janvier 2013

Proche-Orient : demain la guerre des monothéismes ?


Centre Culturel Chrétien Saint-Paul  

 

Troisième Carrefour apostolique :
 

Proche-Orient : demain la guerre des monothéismes ?

 
La Syrie, anatomie d'un scandale
 Les conditions d'un dialogue des monothéismes


le Samedi 2 février 2013

de 14h à 18h30 au Forum de Grenelle, Paris XVè
 
 
Il s'agira notamment d'une rencontre exceptionnelle avec Mère Agnès-Mariam de la Croix.

Religieuse palestinienne, refondatrice du Couvent Saint Jacques Intercis dans la région d’Homs en Syrie, malgré les menaces dont elle est l’objet, cette femme d’exception tient un discours clair sur la situation des chrétiens en Syrie. Elle porte, comme chrétienne et témoin du Christ, un poignant témoignage de vérité. À l’heure où l’on nous répète sur tous les tons les vertus du dialogue des monothéismes, voici un champ ouvert par l’actualité… Un champ sanglant pour le peuple syrien.
 
 
Programme de cette journée :

14 H 00 : Ouverture des portes
 
14 H 20 : Introduction : La Syrie, un théâtre pour la guerre des monothéismes ? Abbé Guillaume de Tanoüarn
 
14 H 30 : Simples regards sur la crise en Syrie, John Laughland (géopoliticien), Henri Malfilatre
      (journaliste à Monde et Vie) et Antoine Assaf (philosophe)
 
15 H 15 : Mon témoignage face à la Barbarie qui vient, Mère Agnès-Mariam de la Croix
 
16 H 15 : Pause
 
17 H 00 : Conditions pour un vrai dialogue des monothéismes :
  •       Le malentendu islamo-chrétien et ses causes, Père Edouard-Marie Galle
  •        Le judaïsme dans l’histoire et la Providence de Dieu, Jean-Marie Elie 
  •       Comment être universels, c’est-à-dire catholiques, Abbé Guillaume de Tanoüarn
 
18 H 30 : Conclusion : La vocation de l’homme en Jésus-Christ, Mère Agnès-Mariam de la Croix

 
 Dédicaces de livres, stands divers
 Crêpes traditionnelles de la Chandeleur

 
Lieu : Forum de Grenelle, 5 rue de la Croix Nivert, 75015 Paris
            métro Cambronne, Bus 80 et 49 

Entrée : 10 €, 5 € pour les étudiants et les chômeurs
 
Renseignements sur le site internet www.cccsp.fr ou au 07 62 07 26 41

 

Davos 2013 : extra-terrestres, superpouvoirs et immortalité


Il n’y avait pas que des sujets économiques traditionnels à l’agenda du Forum économique mondial de Davos. L’utilisation incontrôlée du génie génétique, les possibilités de la médecine en ce qui concerne le cerveau humain, la prolongation artificielle de la vie humaine et l’existence des civilisations extra-terrestres ont aussi fait partie des débats. La discussion, préparée avec le soutien du magazine Nature,porte le nom de X-factor et ressemble plus au scénario d’un film de science-fiction.

Selon les scientifiques, bientôt, grâce à des produits pharmaceutiques, l’humanité pourra jouir de superpouvoirs. Vu que les scientifiques travaillent déjà à l’élaboration des traitements contre des maladies telles que la maladie d’Alzheimer et la schizophrénie, alors il est tout à fait probable qu’il y aura des médicaments qui pourront stimuler l’activité cérébrale de tout un chacun. Il existe déjà aujourd’hui des psychostimulants (Ritaline et modafinil), qui accélèrent l’activité cognitive cérébrale. Même si ces traitements sont prévus à l’origine pour les personnes atteintes de maladies mentales, ils pourront être utilisés par celles en bonne santé, afin qu’elles puissent mieux mémoriser des informations et montrer de bons résultats au travail et dans les études.

Les scientifiques sont d’accord sur le fait que le développement des superpouvoirs chez l’homme est possible à l’aide d’instruments électroniques de haute technologie : les expériences ont démontré qu’il était possible d’améliorer le fonctionnement du cerveau et de la mémoire en incorporant dans l’organisme des capteurs électroniques. Toutefois, cette méthode est complexe du point de vue technologique et, contrairement à des médicaments, ne devrait pas être accessible à l’homme moyen. Néanmoins, les scientifiques estiment que d’ici 10 ans, la neurobiologie va atteindre un nouveau palier et les capteurs et les senseurs électroniques intracérébraux vont être répandus partout. Une question se pose : est-il éthique de diviser la société entre ceux qui peuvent se permettre d’améliorer leur activité cérébrale et ceux qui ne le peuvent pas ? Ces produits peuvent-ils être vendus librement et faut-il pour cela une base légale ?

De plus, il y a un grand risque que ces préparations soient utilisées dans un but lucratif. En agissant sur le système neurotrophique humain, elles ne font pas que stimuler la mémoire et l’activité cérébrale, mais elles influent sur l’état psychologique de la personne qui en prendrait, la rendant plus malléable et vulnérable. De plus, cette technologie permet d’effacer la mémoire, ce qui peut avoir des effets sans précédent sur l’activité cérébrale humaine.

Les problèmes, de plus en plus nombreux, dus à l’augmentation de l’espérance de vie ont aussi fait l’objet de discussions. Les nouveaux progrès en médecine ont permis d’augmenter la longévité de l’homme de 35 %. C’est bien, mais cela est accompagné de dépenses importantes en matière de prestations sociales et du surpeuplement de la planète.

Les spécialistes estiment que la seule solution est l’euthanasie des personnes d’un âge assez avancé, parce que, grâce au progrès de la médecine, même les personnes les plus faibles et les plus malades pourront vivre jusqu’à 90-100 ans, ce qui va à l’encontre des lois de la nature, où seul le plus fort survit.

Mais le thème de débat le plus ambigu porte sur l’existence des civilisations extra-terrestres. De nombreux dirigeants mondiaux ont plus d’une fois fait des déclarations sur l’existence des extra-terrestres. Ainsi, lors d’un entretien avec les journalistes en décembre 2012, le premier ministre russe Dmitri Medvedev a dit avec humour : « Je ne vais pas vous dire combien ils [les extra-terrestres] sont parmi nous, cela provoquerait la panique. » Cependant, l’intérêt que l’on porte à l’existence des civilisations extra-terrestres ne s’arrête pas là. La présence de ce thème à l’agenda du Forum de Davos le montre bien.

Les experts du Forum sont d’avis que, suite à la conquête de l’espace, l’humanité découvrira des civilisations extra-terrestres et des planètes habitées. C’est pourquoi ils appellent la communauté internationale à s’y préparer et à évaluer les risques probables d’une telle rencontre. Il faut également créer des services spéciaux dédiés à la recherche de civilisations extra-terrestres, qui aideront à prévenir les menaces venues de l’espace.

Toutefois, les experts pensent que, même si l’on découvre une intelligence extra-terrestre, cela ne changera pas considérablement la vie des êtres humains. Bien que cette découverte serait sensationnelle, il est peu probable qu’elle ait un effet immédiat sur la vie sur Terre, mais elle changerait la conscience psychologique et philosophique des hommes. La seule découverte d’un germe de vie sur une autre planète provoquera des discussions sur la possible présence de vie dans l’univers, ce qui à son tour va saper les fondements de la philosophie et de la religion.

Ioulia Zamanskaïa

La star du journalisme a parlé de l'amour de Hitler pour les musulmans



La journaliste Khadija Benguena, qui travaille à la chaîne de télévisionAl Jazeera, a publié sur son compte Facebook un message intitulé « L'humanité de Hitler ».

En illustrant le titre, la journaliste a publié des photos des soldats et des officiers de la SS, qui avaient confessé l'islam. La photo montre des soldats musulmans, qui font le namaz, parce que « Hitler leur a permis de prier ». Selon le journaliste, des victoires des nazis avaient donné aux musulmans la liberté de pratiquer l'islam.

« Les médias, qui se trouvent dans les mains des Juifs, masquent cette vérité et concentrent leur attention sur des spéculations liées à l'Holocauste » conclut la journaliste. 

Benguena est la star du journalisme arabe. En 2007, le magazine économique américain Forbes lui a inclue dans la liste de 10 femmes les plus puissantes dans le monde arabe.


Un amendement qui légalise l'inceste, la pédophilie, la polygamie


Dans la discussion à propos du mariage pour tous, Jacques Bompard propose un amendement qui de fait légalise l'inceste, la polygamie voire la pédophilie.

AMENDEMENT N°4667

présenté par

M. Bompard ----------

ARTICLE PREMIER Après le mot :

« est » rédiger ainsi la fin de l’alinéa 6 :
« abrogé ; ».

Le gouvernement justifie l'élargissement du mariage aux couples de même sexe par l'existence de couples homosexuels et par l'amour que peuvent se porter ces personnes. S'il poursuivait son raisonnement, le gouvernement devrait donc supprimer toute condition restrictive au mariage qui ne serait alors plus qu'une reconnaissance sociale de l'intérêt que se portent des personnes. Ainsi, pour supprimer toute forme de discrimination, il conviendrait de l'étendre à toutes les formes de famille, sans distinction de sexe, d'orientation sexuelle, d'origine, de nombre, d'âge ou de lien de parenté. Ainsi, l'article 162, qui constitue une discrimination aux yeux du gouvernement, doit être abrogé. 

Pour en finir avec l’affaire Florence Cassez



L’affaire Florence Cassez, la française jugée et condamnée à 60 ans de prison par les tribunaux mexicains pour complicité d’enlèvements, est arrivée à son épilogue. Après sept années d’emprisonnement, la béthunoise qui avait toujours clamé son innocence a été libérée, la semaine dernière, sur décision de la Cour suprême du Mexique qui a avancé comme argument des vices de forme et le non-respect de ses droits constitutionnels, notamment lors de son arrestation le 8 décembre 2005, au lendemain de laquelle la police judiciaire fédérale, l’AFI (Agencia Federal de Investigación), mit en scène une arrestation filmée sous forme de reportage diffusé en direct sur les chaînes de télévision mexicaines. L’instrumentalisation du dossier judiciaire à des fins médiatiques et politiques a largement altéré son contenu et a fini par provoquer son annulation. Une annulation qui s’inscrit dans un contexte d’alternance politique entre le PRI (Partido Revolucionario Institucional) et le PAN (Partido de Acción Nacional), au gouvernement pendant les sept années d’emprisonnement de Florence Cassez et farouchement opposé à sa libération.


Cette décision fait aussi suite à une virulente campagne française exigeant sa libération, soutenue par les gouvernements successifs, aussi bien de droite que de gauche. L’ex-recluse a donc été accueillie comme une véritable héroïne en France, Laurent Fabius l’attendant personnellement à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Présentée comme une martyre courageuse de la corruption mexicaine, son innocence ne semblait faire aucun doute aux yeux de ceux qui célèbrent cet épilogue. La légion d’honneur n’est sans doute pas très loin.

L’affaire Cassez vue du côté mexicain

Pourtant, la perception est toute autre de l’autre côté de l’Atlantique où peu de mexicains doutent de sa culpabilité. Elle s’appuie sur les témoignages accablants d’ex-victimes qui n’ont jamais circulé dans les médias français sauf au travers des commentaires des avocats de la française qui les décrédibilisaient et les écartaient aussitôt d’un revers de la main. Dans une société durement frappée par l’industrie de l’enlèvement et les ravages du crime organisé, la libération de Florence Cassez est interprétée comme une impunité insupportable. La fastueuse réception à l’Elysée de celle qu’on considère ici comme une sinistre délinquante suscite de vives réactions d’indignation. Alors, coupable ou innocente ? La porte de la justice a été fermée à tout-jamais sans qu’un jugement crédible n’ait été rendu et la controverse, à ce propos, est devenue sans effet. L’important maintenant est d’en tirer les conséquences politiques : certes au Mexique, le système judiciaire a failli à sa tâche, mais l’action en France a surtout consisté à flatter le chauvinisme national, au point de cacher des informations importantes à l’opinion publique. La justice a été en définitif le moindre souci des protagonistes de cette affaire et elle en est aujourd’hui la grande perdante.

La sensibilité de l’opinion mexicaine sur la façon dont l’affaire a été conduite et sur sa conclusion est ambivalente. D’un côté, on y commente rageusement l’arrogance de l’ingérence française, le mépris avec lequel le gouvernement français a élevé une présumée délinquante au statut d’héroïne nationale, la faiblesse de la Cour suprême qui a cédé et la complicité du nouveau gouvernement qui, à peine installé, s’est débarrassé de l’affaire, d’un autre côté, on fustige les gesticulations politico-médiatiques du gouvernement précédent, les dénis de droit et les graves vices de procédure qui ont abouti à ce résultat. La corruption et l’inégalité de traitement sont des maux endémiques du système judiciaire mexicain. Ils permettent non seulement à des criminels de passer entre les gouttes, grâce à l’argent, au pouvoir d’influence mais condamnent aussi les innocents en situation de vulnérabilité sociale. Ces deux maux sont dissociés, puisque l’on considère, de façon contradictoire, que Florence Cassez a bénéficié d’un traitement préférentiel à cause de sa nationalité française, tout en étant victime de la corruption comme de nombreux mexicains, moins favorisés.

Bien que certains mexicains reconnaissant les failles de leur système judiciaire qui n’a pas garanti aux victimes un jugement crédible pour les crimes commis, ils considèrent néanmoins que l’épilogue de cette affaire constitue un double mépris : celui du système judiciaire mexicain qui a de nouveau favorisé les droits du plus fort, au détriment de ceux des victimes, et celui de la France (une « puissance mondiale ») vis à vis du Mexique (un « pays du Tiers-monde où la France a même perpétré une intervention impérialiste au XIXème siècle »).

Le contexte politique d’une faillite juridique

Au-delà de ces aspects structurels, propres au système judiciaire mexicain et à la réalité internationale, il faut remettre l’arrestation et l’emprisonnement de Florence Cassez dans leur contexte politique.

Elle a été arrêtée en décembre 2005, dans la dernière année du gouvernement Vicente Fox qui avait été celui du changement politique, après plus de 70 ans de présence du PRI au gouvernement fédéral. L’auteur de son arrestation et du montage télévisé qui s’en est ensuivi fut Genaro Garcia Luna, alors directeur de l’AFI. Le gouvernement Fox, dont la victoire avait représenté une espérance de changement pour le pays, accoucha d’une immense désillusion. Son parti, le PAN, semblait devoir perdre l’élection présidentielle, au bénéfice de la gauche mexicaine. Or, c’est de nouveau le candidat du PAN qui fut déclaré vainqueur dans une élection qui pour la gauche fut entachée de fraude massive, celle-ci refusant de reconnaître la victoire du PAN.

Aussitôt au pouvoir, le très contesté président Felipe Calderón compensa sa faible légitimité par une politique volontariste de guerre frontale contre le crime organisé, déployant l’armée dans tout le pays. Genaro García Luna devint alors ministre de « la sécurité publique » et bien entendu pesa de tout son poids afin que Florence Cassez soit maintenue en prison. Pour cela, il eut recours à des stratégies contraires à tous les principes de droit et de justice, comme la fabrication de preuves et la pression directement exercée sur le dossier. De la sorte, on voulait montrer que pour les criminels le temps de l’impunité était fini et que même, sous la pression de la France, le pays ne céderait pas. Au-delà du fait que ce type de pratiques n’est pas si exceptionnel dans le système judiciaire mexicain, la raison d’Etat érigea l’affaire Cassez en dossier exemplaire et, à l’instar du gouvernement français, joua sur le sentiment nationaliste mexicain, flattant son esprit revanchard : même une française n’échapperait pas à la croisade du gouvernement contre le crime.
La guerre anti-crime, mal gérée et peu soucieuse des réalités structurelles alimentant le crime organisé, a eu des conséquences fâcheuses, provoquant un déchaînement de violence sans précédent depuis la révolution mexicaine (1910-1920) avec des dizaines de milliers de victimes. C’est ce qui fait dire à certains mexicains que, maintenant que Florence Cassez a été libérée, c’est Genaro García Luna qui devrait être jugé parce qu’il n’a pas respecté les droits de la française ; et parce qu’à cause de sa tentative de récupération politico-médiatique de l’affaire, justice ne sera jamais rendue aux victimes.
Le retour du PRI au gouvernement, après l’élection présidentielle de 2012, a complètement changé la donne. Le fait que Florence Cassez soit libérée suite au changement de gouvernement ne saurait aucunement être le fruit du hasard. Le PRI n’avait que très peu d’intérêt à conserver en prison Florence Cassez, tout en se mettant à dos la diplomatie française, alors qu’il n’est pas lié aux politiques qui ont instrumentalisé son procès, ni aux montages qui l’ont discrédité. Pragmatique, il a ouvert la porte à la possible libération de la française, en laissant les juges en décider et - qui sait ? - en la recommandant peut-être.

A chaque étape du processus, tant au moment de son arrestation que lors de sa libération, la raison politique a donc prédominé sur la recherche de la justice. C’est bien ce qui scandalise les Mexicains aujourd’hui, quand ils signalent la faillite de leur système judiciaire. Le procès de Florence Cassez a été biaisé par les intérêts politiques et les vices de procédure. Sa libération a prétendu corriger sept années d’emprisonnement consécutives au déni de ses droits et aboutit, de la sorte, à une autre injustice : ses crimes éventuels ne seront jamais jugés dans des conditions crédibles. Innocente ou coupable, le système judiciaire mexicain a failli à sa mission, en la présumant coupable et en acceptant de faire d’elle le bouc émissaire de la lutte anti-crime du gouvernement. La corruption et l’instrumentalisation du revanchardisme national ont paradoxalement créé les conditions de sa libération, au détriment des droits légitimes du Mexique à faire respecter ses lois, même contre la volonté de la France.

L’obscure campagne française

Cette injustice est donc, en premier lieu, la conséquence des dysfonctionnements du système judiciaire mexicain. Elle est aussi le résultat de la pression française qui a amèrement rappelé aux mexicains une vérité de leur propre système de justice : le pouvoir, l’argent et la couleur de la peau comptent davantage que la justice. La France a certes réagi à la violation des droits de sa citoyenne. Toutefois, son action a davantage été motivée par un autre réflexe nationaliste aux fins également politiques.
Il a consisté à vouloir arracher Florence Cassez aux griffes de la justice mexicaine, afin d’engager l’une de ces campagnes de libération qui flattent tellement le chauvinisme français. Le problème n’a jamais eu comme objectif de lui garantir un procès juste, mais bien d’obtenir sa libération à tout prix. Pour cela, on a construit le mythe de son innocence, en dépit de tous les autres éléments à charge, soigneusement censurés dans les médias nationaux. Au mépris de Genaro García Luna pour les droits de Florence Cassez a répondu le mépris de la France pour les victimes mexicaines des crimes, pour lesquels la française a été accusée de complicité. Derrière la mise en cause du système juridique mexicain, systématiquement dévalorisé, c’est le droit du Mexique à juger une citoyenne française - même possiblement criminelle - qui, en dernière instance, a été contesté. Comment une « bonne française », blanche et de surcroît issue d’une famille respectable de classe moyenne, allait-elle rester enfermée chez les « métèques » ? Les « bons français » pouvaient avoir l’assurance que leur patrie les défendrait partout dans le monde. En outre, ne fallait-il pas célébrer le merveilleux Etat de droit français, face à l’abominable corruption de la justice mexicaine ?

En cela, la colère mexicaine contre l’ingérence française est loin d’être qu’un simple revanchardisme. Le rapport de force qu’imposait la France ne visait pas à garantir le triomphe de la justice et du droit, mais bien à promouvoir l’impunité de la française, en dépit des crimes qu’elle avait pu commettre sur le territoire mexicain et en vertu de cette loi non-écrite, si souvent en œuvre dans le système juridique mexicain, mais également en France, selon laquelle un accusé d’exception doit être soustrait à la justice ordinaire.

Les mexicains en restent là, parce qu’ils ne connaissent pas forcément le contexte français et sont portés à croire qu’en France, l’Etat de droit pourrait être complètement garanti. Or, il faudrait se demander si la France est véritablement en position de pouvoir donner des leçons au Mexique. Le système juridique français ne se trouve-t-il pas en ce moment-même au banc des accusés dans différents rapports qui mettent en évidence ses profonds dysfonctionnements et surtout son iniquité structurelle ? N’institutionnalise-t-il pas la violence sociale par ce deux poids-deux mesures qui consiste à protéger des responsables politiques et des policiers qui commettent des crimes racistes et à remplir les prisons de jeunes défavorisés, surtout ceux issus de l’immigration, ne bénéficiant pas souvent de présomption d’innocence que la France a si souvent demandé pour Florence Cassez ? N’applique-t-il pas une justice d’exception, quand il conserve trente ans en prison un prisonnier politique libanais, Georges Ibrahim Abdallah condamné sans preuves de complicité d’assassinats contre des diplomates étasuniens et israéliens ? La France a-t-elle été si soucieuse de la libération de beaucoup d’autres français emprisonnés dans les geôles étrangères, très souvent de façon beaucoup plus injuste, mais considérés de moindre valeur à cause de leurs origines, de leur condition sociale et de leur religion ? Certes à Guantanamo, aux Etats-Unis et en Israël ; des pays auxquels la France n’oserait jamais dicter sa loi.

La libération de Florence Cassez ne saurait constituer le triomphe de la justice, comme l’a déclaré un communiqué de l’Elysée. Qu’importe ! Coupable ou innocente, cela n’a jamais été le problème pour la France. Au travers de cette jeune femme, les gouvernements successifs et les médias nationaux ont de nouveau vendu aux « bons français », c’est-à-dire à une certaine catégorie de français, cette image si flatteuse qu’ils ont d’eux-mêmes et de leurs institutions, afin d’unir l’Etat, la nation et ceux-ci autour d’une cause commune, dont l’héroïne devait sembler aussi immaculée qu’ils s’imaginent être. En recevant Florence Cassez avec une telle effusion, la France n’a donc fait que suivre la seule thèse envisagée par elle comme acceptable, depuis le commencement : celle de son innocence. Cette thèse n’étant aucunement validée par la Cour suprême mexicaine qui ne juge que la forme, la réserve s’imposait et le triomphalisme français constitue incontestablement un manque de respect pour la douleur des victimes. Il ne fait que confirmer ce que les mexicains disaient au début de l’affaire : « Rendre Florence Cassez à la France, c’est l’impunité assurée. »

La supposée « barbarie » mexicaine, mille fois proclamée dans les médias français, a permis à la France de justifier son arrogance, en l’entretenant dans l’illusion de ses Lumières. Celles-ci ont bien pâli aux yeux du Mexique qui, à mille lieux de la France, poursuit son chemin, certes accidenté. Ces Lumières n’éclairent plus, en fait, que la caverne de la vieille France abreuvée, en leur nom, de fausses croisades, de faux ennemis et de faux héros. Un ami mexicain me disait à ce propos : « Avoir pour héroïne nationale une probable criminelle, pauvre France, elle est prisonnière d’elle-même. » Si le Mexique a une sévère réflexion à mener sur son système judiciaire, la réflexion qui doit prévaloir en France a des parfums plus funestes.


Malik Tahar-Chaouch, 
28 janvier 2013.
Xalapa, Mexique

dimanche 27 janvier 2013

Si Hollande recule... On l'encule !


"Si Hollande recule... On l'encule !" slogan lancé par les Jeunes Ecologistes lors de la manifestation Mariage pour tous (27 janvier 2013)

LES BOURDES APPARENTES DE L’IMPERIALISME


Benghazi s’agite, suite au prêche incendiaire d’un religieux contre la France, dont les troupes au mali pourchassent sans répit les “djihadistes”, frères spirituels de ceux que cette même France a installés au pouvoir en Libye, et d’une façon générale, contre les occidentaux.

Les chancelleries occidentales dont le Quai d’Orsay, ont donc recommandé à leurs ressortissants de promptement quitter la ville, pour ne pas faire les frais de représailles, en se souvenant de ce qu’il advint de l’ambassadeur américain lors d’une agitation du même genre.

Ainsi la France se trouve-t-elle contestée, et ses ressortissants menacées, par ceux-là même dont elle a fait la fortune, et cette situation ahurissante, de même que tous les autres aspects désastreux de ce qu’est devenue la malheureuse Libye, suite à l’agression dont ce pays fut l’objet, par des gens prétendant y instaurer la paix, la démocratie, et le progrès, pourrait nous laisser croire selon ces prétentions affichées, que cette politique menées par les puissance impérialistes aurait tourné au fiasco le plus total, mais il n’en est justement rien.

Pour bien comprendre la comédie tragique dans laquelle nous nous trouvons engagés, observons parallèlement que si certains présidents des Etats Unis d’Amérique paraissent avoir bien peu d’envergure, c’est parce qu’ils ne sont en fait que les représentants de tout un système qui constitue quant à lui, la réalité du pouvoir qui s’exerce effectivement dans ce pays. Parmi les principaux éléments de ce système, il y a le fameux département d’état, l’équivalent de notre ministère des affaires étrangères, au sein duquel des professionnels chevronnés et très talentueux, travaillent à définir ce que doit être la politique extérieure des Etats Unis. Et ceci, à seule fin de garantir à cette nation, de conserver la suprématie sur les autres.

En considérant les objectifs “proclamés” de cette politique extérieure américaine, lesquels le sont d’autant plus vivement que les véritables objectifs, décemment inavouables, ne font guère l’objet de débats, un observateur non averti pourrait trop rapidement conclure que cette politique n’aura été depuis des décennies, qu’une longue suite d’erreurs successives. C’est ainsi que la prétention “officielle” et d’une apparente naïveté, d’apporter la démocratie, la liberté, la paix et le progrès, dans les nations qui furent visitées pour cela par leurs armées, aura-t-elle fait sourire plus d’un, si cruellement démentie quelle fut, par l’évidence des faits.

Il est remarquable alors que ceci étant, ces Américains ne font pour autant strictement rien, pour que nous cessions d’être convaincus qu’ils ont lamentablement échoué. Pourquoi ?

En réalité, si en nous débarrassant de cette approche “émotionnelle” des choses, nous considérons que la démarche logique d’une puissance désireuse de conserver sa suprématie, c’est d’empêcher par tous les moyens que ne puisse se constituer en aucune circonstance et en aucun endroit que ce soit, une puissance susceptible de lui faire concurrence, ou même déjà tout simplement, de se soustraire totalement à sa tutelle, il faut bien constater à cette heure, que leur machiavélisme “secret” aura été d’une terrifiante efficacité. Ceci, pendant qu’ils se déclarent pour le progrès concerté de toutes les nations, selon une ouverture de celles-ci sur le monde, censée constituer ainsi un “nouvel ordre mondial”. Car, il est clair que ce nouvel ordre mondial ne correspond en fait qu’au renforcement, après qu’ils aient fait voltiger une bonne fois les dernières frontières derrières lesquelles s’abritaient encore quelques nations timorées, des institutions supranationales de leur hégémonie.

Non, ils n’ont pas échoué en Corée, même si la foudroyante contre attaque chinoise qui les a repoussés jusqu’à Séoul, pourrait laisser croire qu’ils furent alors défaits. Car, ils n’y sont pas allés pour vaincre militairement, mais pour officiellement contenir le communisme, ce qui fut fait, et surtout pour obtenir selon leur but secret, la partition de ce pays, ce qui fut également fait. Et, pour comprendre quel pouvait être leur intérêt à établir une telle situation, il suffit d’imaginer la grande puissance qui serait celle aujourd’hui d’une Corée unifiée. Ceci en considérant ce que produit déjà la seule moitié sud de ce pays, et en considérant également la capacité qui fut celle de la seule moitié nord, de se doter de l’arme nucléaire.

En fait, les spécialistes de la géopolitique américaine, savaient que la Mandchourie, la Corée, et l’ile de Taïwan, firent anciennement partie de l’empire du Japon, qui y avait laissé son empreinte culturelle, et ayant observé ce qu’était déjà devenu le Japon, ils ont facilement pu imaginer ce que deviendraient Taïwan et la Corée, et ils ne se sont pas trompés.

Non, ils n’ont pas échoué en Iran comme on le pense encore, même s’il s’est établi en ce pays un régime qui leur est hostile. Car en soutenant le Sha dans toutes ses erreurs et toutes ses outrances, telle était bien la manœuvre qui devait par l’exaspération totale du peuple, ouvrir finalement la voie à un Imam ténébreux sorti de son asile français, qui, par un discours archaïque et des dispositions on ne peut plus rétrogrades, allait mettre fin au développement fulgurant qui était alors celui de ce pays, grâce à sa rente pétrolière et l’ambition de son chef.

Aujourd’hui, par delà des péripéties politico-religieuses, et surtout, après la terrible et dévastatrice guerre Iran-Irak, qui à résulté de l’inconséquence totale de Saddam Hussein qui n’a à aucun moment pris conscience, ni dans ce cas, ni dans celui de l’attaque du Koweït, de la félonie manipulatrice des occidentaux qui l’y ont encouragé, l’Iran retrouve peu à peu de sa puissance. Ceci crée la fébrilité des occidentaux qui le soupçonnent de vouloir se doter de l’arme nucléaire.

Mais, comprenons bien que ce n’est pas la puissance militaire de l’Iran, pays qui n’a pas vu un seul de ses soldats hors de ses frontières depuis plus d’un siècle, et dont on ne voit absolument pas, se serait-il même doté de l’arme atomique, quel intérêt il aurait à en faire usage contre les occidentaux, garanti qu’il serait d’être totalement anéanti par les représailles, que craignent ces occidentaux. Non, il s’agit bien en cette crainte, du retour de la puissance économique de l’Iran, et par le fait, du retour de son influence géostratégique dans la région, que craignent ces occidentaux. Ils le menacent alors toutes les semaines, d’une intervention, ce qu’ils ne feront jamais, tout simplement parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Et ceci, pour tenter de défaire l’Iran selon le scénario qui fut utilisé avec un certain succès contre l’URSS, c’est à dire en contraignant ce pays à des dépenses militaires considérables, pour mettre ainsi, par un manque d’investissements productifs, un frein à son développement économique.

Non, ils n’ont pas échoué en Irak et dans les pays voisins, dans leur ambition affichée d’y apporter la liberté et la démocratie, parce telle n’a jamais été leur véritable dessein, et en ce domaine comme en d’autres, ces serments d’ivrogne n’ont engagé que ceux qui y ont cru.

En réalité toutes les manœuvres occidentales dans cette région comme dans les autres, ont pour but principal et bien sûr non avoué, d’empêcher par tous les moyens possibles le développement de puissances régionales, industrielles, technologiques, et militaires, telles que l’était bien cependant devenue l’Irak, ce qui justifiera sous les prétextes les plus fallacieux, deux guerres criminelles contre ce pays pour le mettre à genoux. C’est à ce statut de puissance régionale qu’était, selon le cours normal des choses, appelée à accéder la Syrie, contre laquelle une opération de déstabilisation est en cours, et appelé à accéder de nouveau l’Iran, après un intermède de près de trente ans. Ceci, grâce une “utilisation avisée” par ces nations, de leurs ressources pétrolières.

Il est clair que les impérialistes préfèrent à ces nations, qui furent un moment laïques pour certaines, donc dotées d’un modèle de société tolérante et apaisée quant aux questions religieuses, ce qui est bien sûr absolument nécessaire au développement, les anachroniques monarchies féodales du golf, dont certaines d’entre elles sont carrément fondamentalistes, et qui se trouvent dirigées par des jouisseurs outranciers, qui ont bien peu de considération pour les populations de leur pays, parfois composées de plus de soixante pour cent d’immigrés.

Ainsi, quand elle ne sert pas à leur enrichissement personnel, ou à la réalisation de leur palais fastueux, ou encore à la réalisation de projet spectaculaires mais qui n’entrainent pas un véritable développement structurel de leur pays, parce qu’ils sont l’œuvre presque exclusive de sociétés étrangères, la rente pétrolière de ces pays se réalise finalement, principalement en investissements dans les nations occidentales. Pour ces dernières, ces investisseurs qui leur doivent leur sécurité, constituent alors des créanciers dociles. C’est ainsi que les Etat Unis ont su faire promptement renter dans les rangs, ceux de ces monarques qui, lassés de voir leur pactole diminuer lorsqu’il se produisit une dépréciation du dollar par rapport à l’euro, avaient envisagé un moment d’utiliser cette autre devise comme monnaie de réserve, ce qui aurait placé le dollar dans une situation très difficile.

Cette politique déterminée d’empêchement par tous les moyens, du développement des pays pétroliers du proche orient, va comme on l’a vu, jusqu’à faire carrément main basse sur ces ressources, à la faveur d’opérations militaires placées sous le sceau des Nation Unies, facilement obtenu par un travail au corps des membres non permanents du conseil de sécurité. Elle s’accompagne logiquement de la mise en place dans les nations préalablement dévastées, de régimes fondamentalistes rétrogrades, complices par les gratifications personnelles qu’en retirent leurs obscurs dirigeants, de l’exploitation des ressources de leur pays par des sociétés occidentales, et dont l’autoritarisme et l’intolérance constituent comme on le comprend bien, les pires entraves qui soient au développement.

Ainsi, dans cette région du monde ou par la force des choses, il ne pouvait exister que des régimes autoritaires, hérités tout d’abord de l’histoire si tourmentée de l’émergence de ces nations, à partir du démantèlement de l’empire ottoman, et ensuite nécessités par l’ingérence permanente dont elles furent alors les objets de la part des nations prédatrices de l’ouest, les régimes qui eurent à leur tête des chefs nationalistes soucieux de la défense des intérêts de leur nation, furent bien vite qualifiés de dictatures, et férocement combattus.

Tout ceci pour dire que le spectacle de la Côte d’Ivoire et de la Libye dévastées, pays dans lesquels, à ce jour, des affrontements persistent, qui n’ont connu en guise d’une démocratie promise, que la dictature d’un clan de guerriers spoliant et persécutant ceux qui ne sont pas des leurs, pour l’une, et le règne terrifiant des seigneurs de la guerre pour l’autre, ne signifie pas que les criminels qui sont la cause de ces désastres, se sont trompés ou on échoué.

En effet, la Côte d’Ivoire constituait jusqu’alors et de loin, la nation la plus prospère et la plus développée d’Afrique de l’ouest. Quant à la Libye, elle constituait tout simplement le pays d’Afrique au niveau de vie le plus élevé. Le président de la première envisageait de confier à des sociétés qui lui en offriraient une meilleure rente, l’exploitation des ressources pétrolières de son pays. Quant au président de la seconde, compte tenu des larges excédents que lui permettait ses revenus pétroliers, face à la charge modérée de sa faible population, après avoir doté le continent d’un satellite de télécommunication permettant aux citoyens des nations africaines d’obtenir le meilleur tarif pour leurs communications, il n’envisageait rien d’autre que de créer à la fois, une banque et une monnaie africaine appelées à se substituer à la zone franc par laquelle les nations africaines adhérentes se font constamment exploiter. Il envisageait également la création d’un fond monétaire devant se substituer pour les nations africaines, au FMI qui soumet à ses directives, les nations tombées dans le piège bancaire.

Il est donc clair que ces deux nations que des hommes occidentaux venus d’au-delà des mers, se sont employés à dévaster, en y provoquant des victimes par dizaines de milliers, n’ont nullement été par hasard les victimes de ces crimes, et que dans les couloirs du Quai d’Orsay, ou le cynisme qui y règne n’a de toute évidence rien à envier à celui du département d’état américain, certain doivent se féliciter de ce résultat, et laissent à d’autre, le soin de présenter en toute bonne foi, toutes ces abominations, comme le résultat malheureux d’une erreur d’appréciation de la réalité de ces pays.

Souvenons-nous que le pays logiquement le plus prometteur d’Afrique au sujet duquel certains ont parlé de “scandale géologique”, tant son sous-sol est riche de ressources minières, c’est à dire le Congo, se trouve gangrené par une guerre qui a déjà fait plus de cinq millions de victimes, dont tout le monde se moque. Dans ce marasme politique, social, et sanitaire, il se trouve être la proie de vautours venus du monde entier, qui se servent tout simplement. Or, il fut lui aussi totalement déstabilisé par les puissances impérialistes, là aussi au prétexte d’y apporter la démocratie qui, il est vrai, n’y régnait pas, mais qui n’y règne toujours pas, après toutes ces années de tourmente, alors que jusque là, cette nation vivait au moins en paix.

Ainsi, à l’heure où des manifestants affrontent la police dans les rue du Caire, pour protester contre le fait que, tout comme cela s’est produit en Tunisie, ils se sont fait déposséder de leur révolution, détournée qu’elle fut par des fondamentalistes ayant reçu pour cette occasion, le soutien de l’occident, il apparait clairement que plonger les nations du sud avec leur démographie triomphante, principal atout du développent, dans la pire des pagaille, constitue le véritable projet, bien sûr non avoué, des impérialistes, pour pouvoir maintenir leur domination sur elles.

Malheureusement, il faut reconnaitre que si par son habile exploitation, cette pagaille constitue par prédilection l’instrument de domination des impérialistes sur les nations du sud, elle ne tend au départ qu’à être installée, par le fait de ceux-là mêmes qui en font les frais. Ceci, à cause de toutes les tensions sociales, raciales, et religieuses, qui tenaillent depuis toujours ces nations, qui ne sont déjà pas reconnues comme telles par leurs propres ressortissants, c’est-à-dire comme étant des espaces d’un “vivre ensemble”, transcendant leurs particularismes. Les ressortissants de ces nations demeurent ainsi furieusement attachés à des mœurs et des structures sociales archaïques, découlant de tous les sectarismes, sexiste, ethnique, et religieux. Il en découle des divisions et des conflits sans fin que, pour autant qu’ils les exploitent, les impérialistes n’ont eu aucun besoin de provoquer.

Il est temps que ceux du sud prennent conscience une bonne fois, que c’est bel et bien de toutes leurs tares et insuffisances, de leurs mœurs et de leurs croyances archaïques, qui les conduit sans cesse à s’affronter, que se nourrit opportunément la toute puissance impérialiste, ce qui finalement, confère curieusement un aspect moral à toute cette affaire.

En fait, dans la façon pour une nation de devenir suffisamment forte, afin de pouvoir affronter la puissance impérialiste, il lui faut déjà tout simplement se débarrasser de tout ce qui la rend faible, autrement dit de tout ce qui est de nature à la diviser. Or, il est clair que quand sous des prétextes religieux anachroniques, un sectarisme sexiste disqualifie déjà la moitié de leur population, ou quant sous le prétexte de frontières héritées de la colonisation, en proie qu’ils sont à leur “ethnicisme” morbide, certains vont jusqu’à prétendre que c’est à cause du colon qu’ils assassinent leur voisin, que de telles nations n’ont aucune chance de pouvoir faire face, et c’est bien tout simplement ce que nous constatons.

Il est temps que chacun prenne conscience et assume sa responsabilité, faute de quoi, l’impérialisme aura encore de beaux jours devant lui...

Paris, le 27 janvier 2013
Richard Pulvar

Réflexions dissonantes sur l’affaire Florence Cassez



Le spécialiste français de l’Amérique latine Hugues Kéraly a donné de nombreux détails sur cette affaire, bien loin de la désinformation sur l’émotionnel que les médias français ont choisi d’utiliser.

Il s’avère que contrairement à ce qui est dit, à savoir que Florence Cassez serait victime d’une justice mexicaine cynique et corrompue (le Mexique, cette Russie d’Amérique du Sud ?), celle-ci aurait en réalité visiblement commis des actes plutôt graves. Elle aurait en effet rencontré, par l'intermédiaire de son frère, Sébastien Cassez, Israël Vallarta Cisneros, présenté aujourd’hui comme le kidnappeur en chef d’un gang très violent, le gang du zodiac ou Los Zodiaco. Israël Vallarta serait suspecté d’enlèvements mais aussi de meurtre et est à ce jour toujours incarcéré au Mexique. Lors de leur arrestation en 2005 dans le ranch ou ils séquestraient leurs prisonniers, la police avait découvert des armes et des munitions de guerre, réservées aux forces armées, ainsi que trois otages enfermés dans une petite dépendance de la propriété. Parmi les effets personnels de Florence Cassez, la police mexicaine avait saisi une liste de 20 noms et adresses de familles fortunées de la capitale.

L’une des trois otages était Cristina Ríos Valladares, enlevée le 19 octobre 2005 avec son mari et leur fils, et séquestrée avec son fils, pendant 52 jours jusqu'au 9 décembre 2005. Dans une interview cette victime oubliée des grands médias français déclare que son fils et elle reconnaissent Florence Cassez comme leur ravisseuse grâce à sa voix et son accent et que cette dernière a extrait du sang de l'enfant pour l'envoyer au père et a menacé la mère de la tuer. Alors que les parents de Florence n’ont pas hésité pour leur part à mentir à la presse et au président de la République en affirmant qu’ils ignoraient tout, eux aussi, des activités criminelles d’Israël Vallarta Cisneros au point de ne l’avoir jamais rencontré, des photos publiées dans la presse mexicaine (puis sur des blogs français) semblent au contraire prouver les très joyeuses relations établies entre la famille Cassez et le chef du gang.
Le 27 avril 2008, Florence Cassez avait été accusée de quatre enlèvements, d’associations de malfaiteurs et de possession d’armes. Elle avait été condamnée à 96 ans de prison mais la peine effective était en réalité de 20 ans. Le 3 mars 2009, Florence Cassez récolte de sa demande d’appel 40 ans de plus et se retrouve donc condamnée à 60 ans, la peine maximale au Mexique. En mars 2011, son avocat mexicain dépose un recours pour inconstitutionnalité devant la Cour suprême du Mexique. Le 7 mars 2012, quatre juges sur cinq reconnaissent effectivement des irrégularités de procédure, mais seuls deux d’entre eux se prononcent pour libérer la criminelle dont la culpabilité a été établie. Faute de majorité, une nouvelle réunion est prévue. En janvier 2013, une proposition d’annulation de la condamnation de la Française est de nouveau transmise aux juges avec renvoi devant la cour d’appel. Mercredi 23 la Cour examine l’affaire pour la seconde fois et libère Florence Cassez, sans toutefois confirmer son innocence, puisque semblable à la Cour de cassation française, la Cour Suprême du Mexique examine la forme des affaires de justice et non le fond.

Elle s’est donc prononcée sur les vices de forme émaillant le dossier de la Française mais pas sur sa culpabilité.

La politique une nouvelle fois semble avoir été au cœur de l’affaire. Le président Français, l’un des soutiens les plus actifs de Florence Cassez, choisira de dédier l'année du Mexique en France (2011) à Florence Cassez. Cela entrainera la colère du président du Mexique Felipe Calderón qui annoncera le retrait du Mexique de ces manifestations culturelles, entrainant l’annulation de l’événement. Coté Mexicain, Hugues Kéraly affirme avoir discuté avec un jeune ancien ministre du président Felipe Calderón qui lui aurait déclaré : « Florence Cassez ? On l’aurait bien laissé partir en France avant le printemps 2011, conformément à la convention de Strasbourg que nous avons imprudemment signée. Mais Sarkozy nous insulte. Delanoë nous conspue. Alliot-Marie en rajoute des tonnes face à son Parlement. Ce sont eux et personne d’autre qui viennent de condamner la petite Française à perpétuité ! Vous devriez vous en ouvrir à notre ami commun Nicolas Sarkozy, pour raisonner sa fougue, la prochaine fois qu’il viendra prendre galamment de vos nouvelles, au téléphone, dans la cellule de votre prison. »
Mais en décembre 2012, le très conservateur et intransigeant Felipe Calderón (qui avait notamment fait campagne contre la criminalité) voit lui succéder Enrique Peña Nieto.

Florence Cassez est donc rentrée en France, avec les honneurs et en bénéficiant d’une couverture médiatique exceptionnelle. Une foule de journalistes l’attendait lors de son arrivée en France et ceux-ci ont même été conduits dans une salle de presse du pavillon d'honneur de Roissy. C'est là qu'arrivent généralement les personnalités importantes comme les chefs d'Etats. Laurent Fabius lui-même est allé l’accueillir à l’aéroport, accompagné de Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports à l'aéroport de Roissy. La mère de Florence Cassez a reçu la visite de Valérie Trierweiler pendant que l’ancienne détenue a été reçue vendredi soir (25 janvier) avec toute sa famille à l'Elysée.

Si les médias français s’emballent, les médias Mexicains euxdéchantent en rappelant que Florence Cassez est libre mais vraisemblablement… Coupable !
On peut évidemment disserter des heures sur le cas Cassez et sa culpabilité éventuelle ou non. Nous avons le droit de penser que sa peine est suffisante ou pas. Mais on peut se poser la question suivante : qu’est ce qui peut justifier de tels honneurs pour une jeune femme dont la culpabilité semble plus que probable ? Est-ce une maladresse politique française pour froisser volontairement les mexicains ? Je frissonne en imaginant l’accueil médiatique guignolesque que pourrait recevoir les Pussy Riot si celles-ci, libérées, étaient faites citoyennes d’honneur de Paris voir naturalisées françaises comme le souhaitentcertains responsables politiques de la majorité actuelle. Je profite de cette tribune pour rappeler à nos élus que leur travail est en priorité de s’occuper de leur concitoyens et non pas de faire du Buzz médiatique. Ceux-ci feraient donc bien de s’occuper en priorité des 2 216 français détenus à l’étranger, dont 7 sont du reste condamnés à la peine de mort.
Enfin il faut dire je crois à nos amis Mexicains la honte qui frappe les Français. 

La honte qui frappe la France après l’annulation de l’année croisée entre les deux pays bien sûr mais pas seulement. Au moment où Florence Cassez était reçue comme une star du Show-business, le corps de Yann Desjeux, l’otage français tué sur le site gazier en Algérie, est arrivé lui aussi à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. La dépouille a été accueillie par la famille du défunt lors d’une cérémonie intime. Ce dernier, selon les témoignages d’autres prisonniers, s’est comporté en véritable héros, notamment en rassurant les otages, en détournant d'eux l'agressivité des ravisseurs, et en parvenant même à désamorcer le détonateur de la charge explosive de la ceinture avec laquelle les terroristes l’avait attaché. Pourtant seule la ministre déléguée des Français de l’étranger (SIC) avait fait le déplacement. Yann Desjeux n’a lui pas eu droit ni au pavillon d’honneur, ni à une couverture médiatique nationale que pourtant, il aurait sans doute bien plus mérité.

Alexandre Latsa

Mali : les troupes françaises se déplacent vers Tombouctou



Les troupes françaises se déplacent vers la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali. La ville fut prise par les islamistes armés en avril l'année dernière.

Il est prévu que les troupes françaises prennent la ville avec facilité. Les forces considérables se déplacent vers Tombouctou. En outre, les positions des militants auraient été bombardées de l'air.

Samedi dernier, les troupes françaises et maliennes ont pris la ville de Gao, qui était l'un des bastions des militants islamistes.

RÉELLE HISTOIRE D’AMITIÉ !!!!!


Cette histoire est celle de ces deux animaux que la culture populaire tend à en faire des ennemis juré, car chien et chat ne sauraient s'entendre, hein ? ...et pourtant ! 

Tous les jours à la même heure, ce chien passe chercher ce chat qui l'attend toujours au même endroit, ensuite les deux comparses s'en vont conversant en promenade. Un rituel qui a médusé les habitants des environs et attiré les photographes. 

 Comme quoi , belle leçon de vie, l'amitié réelle se fie des codes et des représentations, seul parle le coeur !

Emmanuelle Bramban

Pilules contraceptives


Alerte sur la pilule de 3e génération !!! Toutes les pilules, quelle que soit leur génération augmentent la probabilité d’accident vasculaire, c’est-à-dire de formation d’un caillot dans une veine ou dans une artère. Ce qui peut entraîner une phlébite, une embolie ou un accident vasculaire cérébral (AVC). C’est l’estrogène qu’elles contiennent en plus du progestatif qui est en cause. La génération d’une pilule ne figure pas sur la boîte. Voici donc la classification. En gras figure le nom du principe actif, suivi des noms de marque...