mardi 11 février 2014

LES VISAGES DE LA MALFAISANCE...



L'hymne national nous dit :

"...Ils viennent jusque dans vos bras, égorger vos fils, vos compagnes..."
Et sitôt après il s'écrie :
"...Aux armes citoyens...! "

C'est là, précisément là que se situe le fond du problème qui nous cause en ce moment tant de chahut dans ce pays...

En effet, les tyrans, les esclavagistes, et les assoiffés de domination ont bien compris depuis longtemps que, même si en possédant de gros moyens de coercition, on parvient à imposer parfois les pires contraintes, les pires injustices, et même les pires sévices à des hommes, sans qu'ils ne se sentent la force de se rebeller, il est un cas où on est garanti qu'ils trouveront malgré tout la force et le courage de se battre au péril de leur vie, c'est si on s'en prend à " leur fils et leurs compagnes "...

Les colons esclavagistes des Antilles avaient parfaitement compris que pour pouvoir au moins dormir en paix, sans craindre une révolte dans des plantations qui comptaient parfois plusieurs dizaines d'esclaves et qu'on ne pouvait bien sûr contrôler chacun, à chaque seconde du jour et de la nuit, Il ne fallait surtout pas qu'aucun de ceux-ci prennent le risque de se faire tuer, pour pouvoir abattre un maitre particulièrement malfaisant.

Ils se sont donc arrangés, selon une disposition prise par les marchands d'esclaves et qui sera reprise plus tard dans le "code noir", pour que soient brisées les familles et que soient commercialisés à part, les hommes d'un coté, les femmes et les enfants de l'autre, afin que sur une même plantation, aucun de ces hommes ne se trouve en situation d'avoir à se battre avec férocité, pour protéger son fils ou sa compagne contre de mauvais traitements...

Pour qu'il soient contrôlables, il ne fallait surtout pas que ces hommes aient de familles à défendre et il en a résulté une structuration de la société esclavagiste Antillaise où les hommes n'avaient qu'une fonction de "géniteurs", et surtout pas de pères ayant famille à charge, et où la famille se trouvait constituée par des enfants souvent de pères différents, rassemblés autour de leur mère...

C'est de là que vient le fait que beaucoup de prénoms de femmes tels que, Augustine, Louise Adèle, Sainte Rose, ou Marie Rose, sont devenus aujourd'hui des patronymes antillais, puisqu'il n'y avait de famille constituées qu'autour des femmes. C'est également de là notons le bien, que vient le caractère si profondément matriarcal de la société antillaise, et le fait de nombreuses familles monoparentales constituées autour des mères, avec une absence si souvent problématique des pères...

Observons bien à cette occasion que toute cette problématique antillaise est la conséquence logique d'une histoire esclavagiste qui fut imposée aux déportés et à leur descendants. Mais il se trouve que, comble de l'outrance, de la malhonnêteté et de l'infamie, les racistes français présentent cette situation en s'en riant, comme étant une tare qui serait inhérente à la nature même de l'Antillais, alors que celui-ci en est la victime, et qu'ils en sont les fauteurs...!

Il faudra un jour régler cette question...


Au coté de la famille, il est une autre solidarité sacrée, la nation, et l'hymne commence justement par une célébration de cette solidarité en disant :

" Allons enfants de la patrie..." 

Défaire toutes les solidarités telles que la famille ou la patrie, qui justifient l'insoumission des hommes, et qui établissent leur capacité à lutter, ceci afin de parvenir à totalement les dominer, tel est le projet satanique auquel s'emploient les malfaisants qui actuellement sont aux affaires, afin de permettre à leur clan d'élus de prétendre à sa domination universelle...

Ainsi, après avoir en trahissant le peuple, subordonné les représentations nationales à des organismes supranationaux sur lesquels les citoyens n'ont aucun contrôle, et d'avoir ainsi sapé les bases de la nation, voici que pour pouvoir défaire totalement les solidarités familiales, ils contestent le rôle dans lequel les "mâles" se sont reconnus depuis des millénaires et se sont faits étriper sur tous les champs de batailles et dans toutes les révolutions, c'est à dire l'obligation de se battre pour protéger leur fils et leurs compagnes de l'oppression.

Ils s'emploient alors au prétexte de lutter pour l'égalité entre les sexes, à faire comprendre par leur propagande au jeune mâle, que rien de son appartenance sexuelle ne devrait à tout jamais le conduire à un tel comportement spécifique, celui de guerrier combattant et résistant, et qu'il devrait plutôt découvrir les joies de jouer à la poupée, et s'en tenir à cela, par soucis d'égalité avec les filles...

Bien sûr ces malfaisants ne manqueront pas de trouver des supporters grâce au narcissisme de toutes ces savates de "bobos" d'une gauche dégénérée, convaincus que pour faire montre de leur supériorité conceptuelle par rapport au "commun", ce dont ces mabouls sont intimement convaincus, il est bien de prendre le contrepied d'une sagesse millénaire, établie sur le constat des spécificités comportementales des hommes et des femmes, sauf bien sûr quelque cas marginaux, dont ces fous furieux veulent en faire une norme...

Des hordes de cinglés et de crâneurs narcissiques, se saoulant de leur théories nihilistes qu'ils nous prétendent inaccessibles, manipulés par des assoiffés de pouvoir et de domination, telle est la malfaisance qu'il nous faut aujourd'hui combattre avec détermination, avant qu'ils ne parviennent à corrompre définitivement notre société...

Paris, le 11 février 2014
Richard Pulvar

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