samedi 20 mai 2017

Babette de Rozières : Suite à ma mobilisation hier place de La Chapelle


« Suite à ma mobilisation hier place de La Chapelle pour rendre l’espace public aux femmes, je fais l’objet de menaces, d’insultes et de tentatives d’intimidation. (Salopes, je vais te baiser, enculée !
Fais attention quand tu rentres chez toi !
On sait où tu habites, le feu est braqué sur toi sale raciste !
Exprimées en hurlant en éructant au visage. 

C'est inacceptable dans une démocratie, ma popularité dérange, moi qui suis bien intentionnée.

A deux reprises ma permanence à été vandalisée par l'extrême gauche, signature par des tags la faucille et le marteau )qui ont intérêt à maintenir ce système. 

Cet extrême gauche se radicalise à mon encontre.

J’ai déposé plainte au commissariat du 18 e arrondissement et j’ai écrit au Préfet de Police afin de l’informer de ces menaces.

Tout cela ne fait que renforcer ma volonté de combattre de toutes mes forces l’obscurantisme qui s’est installé dans notre quartier.

La mairie de Paris parle d’un «sentiment» d’insécurité, moi je parle de RÉALITÉ.  Alors qu il y a plus de 10 ans que nous sommes passés du sentiment à la réalité et les choses s'empirent.

Les faits sont là.

Depuis 2013 ce quartier connaît, de l'aveu même des pouvoirs publics, une aggravation des actes de délinquance et de dégradation de l'espace public. 

Chaque année les 18 e et 19 e arrondissement sont ceux qui recensent le plus de faits de violences enregistrés (respectivement 1358 et 1238 faits soit 4 faits de violences par jour).

Ces arrondissements sont des zones désertées par la police puisqu'on a 1 policier Pour 377 habitants dans le 18 e et 1 policier Pour 458 habitants dans le 19 e.

Des groupes de dizaines d'hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealers, migrants et passeurs tiennent les rues harcelant les femmes, on me menace pour m empêcher de parler, pour m empêcher d'agir, c'est scandaleux !

Je vois la souffrance La peur et la misère au quotidien, dans nos quartiers oubliés, délaissés, mal aimés, (Barbes, Goutte d'Or,  La Chapelle, Stalingrad)
je ne suis pas dans la fiction.

Ici La misère sociale s'est installée : un camp de migrants, une salle de shoot
Et ici je ne suis pas dans un palais dans le centre de Paris.

Je ne lâcherai rien, rien..... » je n ai peur de personne 

Vous pouvez compter tous sur ma détermination. J invite tous mes compatriotes tous les concitoyens a m apporter leur soutien.

Je vous donnerais bientôt l'occasion de vous exprimer et vous y attendrai a une date que je vous communiquerai.

Babette de Rozières

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