Agir pour les Réparations Maintenant pour les Africains et Descendants d'Africains
Expulsions, Assassinats, Empoisonnements.
Noirs de France, des Antilles et d’Afrique :
Résistons !
1. Assassinats, expulsions : Si le gouvernement a daigné exprimer une vague compassion, au sujet des incendies criminels de 2005, puis des adolescents brûlés vifs en 2006, et de ceux qui continuent à périr poursuivis par la police, c’est parce que NOUS tous, par notre mobilisation, l’y avons obligé.
Incendies criminels : Nous obligerons les autorités à chercher les coupables du meurtre des 50 personnes dont 33 enfants : les enquêtes avaient été étouffées par le ministre de l'Intérieur de l'époque (en 2005). Ces incendies «providentiels» ont permis de nettoyer au «karcher» des logements présentés comme des « squatts », les derniers qui restaient dans les beaux quartiers de la capitale... et certaines personnes n’ont pas été relogées à ce jour.
L’antiracisme est-il à géométrie variable selon que les victimes sont blanches ou noires ? Où sont les cris habituels et menaces de procès de la LICRA, du CRIF, du MRAP, de SOS Racisme? Et Fadéla Amara, qui se dit «ni pute, ni soumise», elle n'a donc rien à dire ? Pourtant des femmes sont frappées, humiliées, barbarisées ! Mais il s’agit de mères de famille nombreuses et qui font des enfants tout noirs…les féministes officiels et officielles trouvent ça dégoûtant, visiblement…
Les familles ivoiriennes et maliennes d’Aubervilliers après Cachan et la rue de la Banque, abandonnées par les politiques de tous bords, victimes de violences policières inadmissibles, ont résisté à la barbarie institutionnelle d'Etat, nous indiquant ainsi le chemin à suivre pour tout le reste de la société française.
Nous récusons le ministère de l’immigration et de l’identité nationale, qui encourage l’injustice et le racisme. Ce ministère maléfique se distingue par des rafles curieusement similaires à celles pratiquées par les nazis en France durant la guerre de 39-45… Aujourd'hui les victimes sont les Africains : il n’y a pas de Sur-sahariens, ni de race supérieure !
Notre Résistance doit se construire patiemment avec l'ensemble des groupes sociaux sacrifiés sur l'autel nombriliste du sarkozysme avec la complicité de la social-démocratie française et ses alliés.
Notre Résistance prend à coeur non seulement la défense des intérêts moraux et matériels des plus démunis mais est orientée pour gagner la bataille contre le racisme vis à vis des ressortissants des pays du sud, qui sont nos frères.
2. Empoisonnement par le chlordécone aux Antilles : ARMADA constate une volonté d’occultation de la part de l’Etat colonial français au profit des békés, les héritiers des maîtres esclavagistes et leurs complices
Dès 2004, l’UPG (Union des Paysans Guadeloupéens), exigeait des mesures énergiques de santé publique contre les méfaits des pesticides, dont le chlordécone, en interdisant la culture sur les terres empoisonnées et en indemnisant justement les agriculteurs concernés afin de protéger les populations.
Début 2007, parution du livre de Raphaël Confiant et Louis Boutrin «Chronique d’un empoisonnement annoncé» aux Editions L’Harmattan, dévoilant l’odieux scandale… En plus du chlordécone le professeur Belpomme,cancérologue, pointe un autre pesticide encore plus dangereux : le paraquat ! La Guadeloupe et la Martinique ne se résument pas aux intérêts des très influents békés mais sont une grande masse debout, constituée de tous ces hommes, femmes et enfants gravement contaminés (stérilités, cancers, malformations) par cet empoisonnement criminel programmé !
La poursuite de la production de bananes, aggrave l’empoisonnement de la population et des terres de Guadeloupe et Martinique. Elle n’a qu’un bénéficiaire : un lobby puissant, héritier des capitaux, de l’expérience et des méthodes du lobby sucrier esclavagiste ; l’autre branche de ce lobby s’était reconvertie dans la prospection des ressources de l’Afrique et l’exploitation des Africains en Afrique et en Europe.
Nous exigeons d’une part la décontamination de l’eau, de la terre, l’abandon de la production industrielle de bananes d’exportation, ruineuse pour l’Etat français et les contribuables, criminelle pour la population antillaise d’autre part la reconversion de l’agriculture antillaise dans la pluri-culture avec une place prépondérante aux cultures vivrières ainsi que l’indemnisation de toutes les victimes et des agriculteurs dont les productions sur des terres contaminées doivent être interdites à la consommation.
Ensemble obligeons-les à Réparer !
Dans le cadre du « 160e anniversaire de l’abolition de l’esclavage »,
Tous et toutes à la Marche des Libertés le 10 mai 2008 de République à Bastille !
avril 2008
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