La gageure ppémiste

Je m’aperçois que nous ne e sommes pas prêts à prendre notre envol. La peur, la peur de se faire confiance, de croire en notre génie, œuvrer afin d’aller vers notre propre inspiration, nous sommes tenaillés par la peur, nous nous appréhendons et restons encagés pendant que l’on nous dépouille de notre pays.

Je suis choqué par l’attitude du Parti Progressiste Martiniquais, quoique j’aie saisi la personnalité de son président, un homme sans grand talent, sans grande intelligence, un petit manipulateur doublé d’un autocrate. Je me questionne quant à savoir comment il a pu faire illusion auprès de Césaire, quels liens unissaient réellement les deux hommes !

Ce parti est d’une malhonnêteté crasse, le parti qui milite pour l'autonomie est le plus rétif à l’autonomie. Ce n’est pas un paradoxe, mais une réalité, une réalité martiniquaise - le PPM fait campagne contre le changement statutaire, contre l’autonomie.

Il s’avère que ce parti a instrumentalisé l’autonomie, il en a fait son fond de commerce, de manière à obtenir du pouvoir, des mairies, des postes de responsabilité, mais les bourgeois du PPM n’ont jamais songé un instant à l’autonomie, ils se complaisent trop dans la jouissance de leurs petits avantages, ils ont trompé leur monde et continu à le faire.

Par honnêteté et respect pour le peuple martiniquais ce parti devrait se rebaptiser le Parti Assimiliationniste Martiniquais (PAM), cela aurait l’avantage de clarifier le débat.

Evariste Zephyrin.