Blog d'informations politiques, économiques, sociologiques et culturelles offrant une vision alternative du monde et des problèmes internationaux auxquels sont confrontés le monde.
mercredi 30 décembre 2009
ManGisele.com : Le e-Commerce à la sauce martiniquaise
Man Gisèle est la grand-mère que nous avons tous connu ou voulu connaitre. Man Gisèle est douce, aimante et surtout généreuse lorsqu’il s’agit de régaler sa tribu de bonnes petites gourmandises sucrées ou salées. Les recettes de Man Gisèle s’inspire de l’histoire des différentes générations de cuisinières et cuisiniers qui l’ont précédé. Des ingrédients naturels et sains, des compositions traditionnelles, pour des biscuits et gâteaux bons comme l’enfance. Man Gisèle y rajoute un petit brin de modernité pour les petits et grands enfants d’aujourd’hui.
ManGisele.com est le site internet de vente en ligne de la fabrique de biscuits et gâteaux « La Pâtisserie du Levant » située dans la commune du François, entre le bleu et le vert de la Martinique.
Avec plus de 13 références distribuées dans plus 50 points de vente, petites, moyennes et grandes surfaces en Martinique, la Pâtisserie du François est un acteur de référence en local. Elle compte 11 employés.
Avec sa boutique en ligne lancée le 6 Décembre 2009, « La Pâtisserie du Levant » affirme ses ambitions de développement à l’international, d’abord dans les pays francophones puis de manière globale. Son objectif est de se positionner comme un acteur français du eCommerce « Produits du terroir », et un acteur incontournable du eCommerce aux Antilles.
La boutique propose pour son lancement 11 produits dans 3 gammes différentes. L’objectif est de lancer chaque année plusieurs produits innovants distribués uniquement sur le web.
La stratégie en ligne de Man Gisèle s’attache à mettre en œuvre une plate forme de vente en ligne ergonomique, conviviale et innovante.
ManGisele.com est aussi présent sur tous les réseaux sociaux populaires.
La boutique en ligne de Man Gisèle : http://www.mangisele.com
Le Blog de Man Gisèle : http://www.mangisele.com/blog/
Man Gisèle sur Twitter : http://www.twitter.com/mangisele
Man Gisèle sur Facebook : http://www.facebook.com/mangisele
Man Gisèle sur Flickr : http://www.flickr.com/mangisele
Vote d'un budget de crise
C'est un budget primitif en diminution de 8,88% soit de près de 18 millions d'euros, qui a été voté au cours du dernier conseil municipal de la ville de Fort-de-France. Les effets de la crise générale, conjugués au mouvement sociale de février 2009, a eu des répercussions comptables sans précédent sur ce dernier. En équilibre de dépense et de recette, ce budget est de 181 883 000 euros pour 2010 contre 199 617 996 euros en 2009. Les conséquences et l'impact sur les économies de gestions se retrouvent à tous les paliers.
La crise s'impose dans les orientations budgétaires à plusieurs niveaux. Premièrement, d'un point de vue des offres de crédit bancaire, les rares offres d'emprunt et leurs conditions proposent une marge de manoeuvre moindre pour les municipalités.
Deuxièmement, le recouvrement des créances auprès de la ville est rendu plus difficile compte tenu de la baisse d'activité et en parallèle à une hausse significative du chômage. C'est ainsi, toute la sphère économique et sociale qui est touchée par les conséquences de la crise.
Enfin, au niveau financier, l'effondrement de l'octroi de mer, la quasi-disparition du FRDE (Fonds Régional pour le Développement de l'Économie) et la stagnation voire la diminution de la majorité des recettes budgétaires est imputé directement sur les recettes de la ville, engendrant l'actuelle diminution du budget.
Cependant, afin de garantir les emplois, la ville maintient un niveau fort d'investissement et d'équipements, mission essentielle de la collectivité.
--------
- Serge Lechimy, maire : « Une perte de recette exceptionnelle »
C'est un budget qui intervient dans un contexte de crise mondiale et locale. Nous avons subi une perte de recette assez exceptionnelle due à l'affaissement de l'octroi de mer puisque la ville de Fort-de-France a perdu 17, 7 millions d'euros d'octroi de mer et au total les pertes s'évaluent à 18 millions d'euros.
Les recettes étant basées sur l'octroi de mer et l'activité ayant régressé, l'impact est direct sur le budget des communes. Certaines communes ne pourront pas passer le cap de la nouvelle année. En effet, si pour nous l'octroi de mer représente 30% de nos recettes, pour d'autres, cette taxe représente 60% de leur recette. Nous avons tout de même maintenu 24% du budget d'investissement ce qui représente 55 millions d'euros. Les recettes ayant diminué nous avons revu les chantiers, réduit l'éclairage, diminué l'envergure des manifestations, sans pour cela remettre en cause le fonctionnement de la ville.
source
La crise s'impose dans les orientations budgétaires à plusieurs niveaux. Premièrement, d'un point de vue des offres de crédit bancaire, les rares offres d'emprunt et leurs conditions proposent une marge de manoeuvre moindre pour les municipalités.
Deuxièmement, le recouvrement des créances auprès de la ville est rendu plus difficile compte tenu de la baisse d'activité et en parallèle à une hausse significative du chômage. C'est ainsi, toute la sphère économique et sociale qui est touchée par les conséquences de la crise.
Enfin, au niveau financier, l'effondrement de l'octroi de mer, la quasi-disparition du FRDE (Fonds Régional pour le Développement de l'Économie) et la stagnation voire la diminution de la majorité des recettes budgétaires est imputé directement sur les recettes de la ville, engendrant l'actuelle diminution du budget.
Cependant, afin de garantir les emplois, la ville maintient un niveau fort d'investissement et d'équipements, mission essentielle de la collectivité.
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- Serge Lechimy, maire : « Une perte de recette exceptionnelle »
C'est un budget qui intervient dans un contexte de crise mondiale et locale. Nous avons subi une perte de recette assez exceptionnelle due à l'affaissement de l'octroi de mer puisque la ville de Fort-de-France a perdu 17, 7 millions d'euros d'octroi de mer et au total les pertes s'évaluent à 18 millions d'euros.
Les recettes étant basées sur l'octroi de mer et l'activité ayant régressé, l'impact est direct sur le budget des communes. Certaines communes ne pourront pas passer le cap de la nouvelle année. En effet, si pour nous l'octroi de mer représente 30% de nos recettes, pour d'autres, cette taxe représente 60% de leur recette. Nous avons tout de même maintenu 24% du budget d'investissement ce qui représente 55 millions d'euros. Les recettes ayant diminué nous avons revu les chantiers, réduit l'éclairage, diminué l'envergure des manifestations, sans pour cela remettre en cause le fonctionnement de la ville.
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dimanche 27 décembre 2009
A PROPOS DES DECLARATIONS DE M. CLAUDE CAYOL.
Les membres soussignés de l’association Tous Créoles ! constatent qu’à la réunion du conseil d’administration convoquée par le coprésident le mardi 23 décembre, Roger de Jaham, pour décider de la diffusion éventuelle d’un communiqué relatif aux propos qui ont été tenus par Claude Cayol à l’occasion de la manifestation organisée au Lycée Schœlcher par les élèves de cette école, que le quorum n’étant pas atteint, qu’aucune décision n’a pu être votée, donc retenue.
Qu’à l’occasion de la discussion informelle qui a eu lieu à cette occasion, que Roger de Jaham a de façon inattendue interrompu les échanges fructueux sur cette question qui défraye l’actualité politique, pour donner sa démission de la coprésidence de l'association.
Néanmoins que, sans y avoir été autorisée par les organes statutaires comme l’exigent les statuts de l’association, Nathalie Fanfant Présidente de la Section parisienne de Tous Créoles a diffusé un communiqué portant sur cette affaire.
Que Roger de Jaham a fait de même à destination de la presse locale.
Les membres soussignés affirment donc solennellement que les opinions exprimées par ces personnes ne concernent qu’elles seules, qu’ils s’en désolidarisent totalement et que ce communiqué ne peut être imputé à l’ensemble des membres de l’Association Tous Créoles comme il peut paraître.
Enfin, ils affirment leur détermination à garder le cap de l’apolitisme le plus total, dans le cadre de Tous Créoles estimant qu’une telle intervention à la veille d’une échéance politique majeur est de nature à brouiller l’image de l’Association dont l’objectif est de réunir et non pas de diviser. De tenter de comprendre et non pas de stigmatiser.
Aussi, prennent-ils acte du choix fait par le coprésident Roger de Jaham et de la Présidente de la section parisienne de Tous Créoles ! et informent la presse ainsi que l’opinion publique dans son ensemble qu’ils ferontt connaître leur décision sur le devenir de Tous Créoles !.
- Hector Elisabeth, membre du Conseil d’administration, chargé des relations avec la section de Paris de Tous Créoles !
- Gérard Dorwling-Carter Coprésident de l’Association Tous Créoles !
- Régine Celcal-Dorwling-Carter, présidente de la commission « Famille et loisirs » de Tous Créoles !
- Danielle Sirugue Secrétaire de l’Association Tous Créoles !
- Christian Boutant, membre de la commission économique de Tous Créoles !
- Fred Célimène, membre du Conseil d’administration, trésorier-adjoint de Tous Créoles !
Amitiés créoles,
Gerard DORWLING-CARTER
Avocat
Fin de régime préférentiel pour la banane antillaise
Les nouveaux droits de douanes de l’Union européenne favorisent la banane américaine.
Sale temps pour la banane antillaise. Après le cyclone Dean en 2007, c’est une autre tornade, cette fois-ci douanière, qui s’est abattue à la mi-décembre sur la principale production agricole de la Martinique et dans une moindre mesure de la Guadeloupe. Bruxelles a finalement dû renoncer au régime préférentiel qu’elle avait mis en place il y a 16 ans pour favoriser les exportations de ce fruit tropical en provenance des pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). Il permettait à ces pays d’accéder au marché européen de la banane sans droits de douane mais a suscité une longue série de plaintes à l’OMC des pays latino-américains qui ont chaque fois abouti à une condamnation de Bruxelles.
La hache de guerre a été enterrée avec un accord entre les belligérants. Il prévoit ainsi que l’UE abaisse graduellement ses droits de douane sur les bananes, de 176 euros la tonne actuellement à 114 euros d’ici à 2017.
« Nous commencions à regagner notre part de marché d’avant le cyclone Dean, c’est-à-dire près de 40 % des ventes en France », souligne Philippe Ruelle, directeur de l’UGPBAN, le groupement des producteurs de bananes antillaises. Le problème de fond est que la banane de la zone dollar en Amérique latine a un coût de revient trois fois moins élevé que sa concurrente antillaise, à cause d’un coût de la main-d’œuvre bien moindre.
La pression commerciale
Les droits de douanes permettaient de « gommer en partie ce dumping social », souligne Philippe Ruelle. Arrivé en France, le colis de 18,5 kilos (norme d’expédition) de bananes équatoriennes revenait en effet avec des droits de douane de 176 euros la tonne, à 11,10 euros alors qu’il coûtait 4,05 euros au départ de son pays d’origine. Pour la banane antillaise ces chiffres étaient respectivement de 15,50 euros et 12,50 euros, la différence, soit 3 euros, étant les frais de port.
«La pression commerciale va être beaucoup plus difficile, souligne Éric de Lucy, président de l’UGPBAN. Nous allons devoir ouvrir des discussions avec la Commission européenne.»
Selon une étude publiée par l’ONG International Centre for Trade and Sustainable Development (ICTSD), l’accord devrait toucher les ACP de plein fouet, entraînant une chute de 14 % de leurs exportations tandis que celles des pays latino-américains croîtraient de 17 %. L’Union européenne a prévu une enveloppe pour compenser ce manque à gagner allant « jusqu’à 200 millions d’euros », selon un proche du dossier. «Nous ne sommes pas satisfaits du montant» accordé par l’Union européenne, a expliqué à l’AFP le chef du groupe ACP, l’ambassadeur du Surinam à Bruxelles, Gerhard Otmar Hiwat.
» La guerre de la banane prend fin
Éric de La Chesnais
source
L’autonomie fait débat en Martinique
Les électeurs sont appelés à se prononcer, le 10 janvier prochain, sur une évolution statutaire qui permettrait à l’île aux Fleurs de franchir un pas en direction de l’autonomie.
Martinique, envoyée spéciale.
Têtes couvertes de larges chapeaux bakoua, ils marchent d’un pas décidé, malgré le soleil de plomb et la chaleur assommante. Une épreuve physique, que cette manifestation des partisans de l’autonomie, le long d’une portion de littoral miraculeusement préservée, aux Salines, dans la commune de Sainte-Anne, au sud de l’île aux Fleurs. Leur revendication ? Disposer des compétences nécessaires pour mettre un frein à la spéculation immobilière encouragée par les politiques de défiscalisation, au mépris de la protection des espaces naturels. C’est que le 10 janvier prochain, comme les Guyanais, les Martiniquais devront répondre à la question suivante : « Approuvez-vous la transformation de la Martinique en une collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ? » En clair, cette consultation offre la possibilité de franchir un pas vers l’autonomie, perspective défendue par le Rassemblement martiniquais pour le changement, un front de forces progressistes. « Trop souvent, nous nous heurtons à des textes votés pour la France qui s’adaptent très mal à nos réalités locales. L’article 74 nous permettra de disposer d’un pouvoir réglementaire d’adaptation dans les domaines du logement, des transports, de l’aménagement du territoire, de l’environnement, etc. », fait valoir le sénateur Claude Lise, président (RDM) du conseil général. « Il ne peut y avoir de développement véritable sans une évolution statutaire qui permette au pays de se tourner vers un pôle Caraïbe et vers une l’Amérique latine en pleine expansion économique », plaide aussi le président indépendantiste du conseil régional, Alfred Marie-Jeanne.
« Il faut sortir de cette situation coloniale »
Une évolution à laquelle s’opposent la droite, et, plus curieusement, le Parti progressiste martiniquais. Lequel suspend tout changement à une hypothétique réforme constitutionnelle qui garantirait l’égalité sociale en cas de passage à l’autonomie. « Le socle de l’égalité sociale ne serait pourtant aucunement menacé, rétorque Louis Boutrin, porte-parole d’Objectif 74. La compétence sociale resterait entre les mains de l’État. Nos adversaires jouent sur des peurs irrationnelles. »
La peur : son spectre hante cette campagne, au point que certains opposants au 74 n’hésitent pas à user d’arguments outranciers, en brandissant par exemple la menace d’une « haïtianisation » de la Martinique. « Nous nous battons contre l’invisible. Le colonialisme a réussi ici l’aliénation la plus aboutie de toute l’histoire de la colonisation », déplore Michel Branchi, dirigeant communiste. En février, le mouvement social avait mis en lumière l’épuisement du système départemental mis en place en 1946. Francis Carole, porte-parole du Palima, plaide aujourd’hui pour « une issue politique » à cette mobilisation : « Le lien entre la question sociale et la question nationale est évident. Il faut sortir de cette situation coloniale, remettre les Martiniquais au cœur de la prise en charge de leur propre destin. »
Rosa Moussaoui
Source
samedi 26 décembre 2009
Comment peut on voter contre les intérêts de son pays ?
A la question qui sera posée le 10 janvier 2010 : "Approuvez vous la transformation de la Martinique en une collectivité d'outremer régie par l'article 74 de la constitution, dotée d'une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ?"
Je réponds :
OUI à la responsabilité et à la compétence des Martiniquais
OUI à la sauvegarde des terres martiniquaises et à l’acquisition des 50 pas
OUI au développement de la connaissance de notre histoire et de notre culture
OUI au contrôle de l’usage des pesticides pour arrêter l’empoisonnement de nos terres
OUI à la priorité à l’embauche des Martiniquais à compétences égales
OUI à la maîtrise de la construction des logements sociaux
OUI à la lutte contre les dérapages et au contrôle des prix
OUI à la maîtrise et à la gestion du transport en Martinique
OUI au partenariat avec les Etats de la Caraïbe et des Amériques
OUI pour l'enseignement de notre histoire et de notre culture dans le programme général de l'Education Nationale.
Parce que je sais :
OUI le droit à l’égalité demeure
OUI les conquêtes sociales sont maintenues (SMIC, RMI, Retraite, allocations familiales, bourses d’études…)
OUI l’Etat garde ses pouvoirs régaliens (nationalité, droits civiques, justice, défense, … )
OUI notre statut de région ultrapériphérique est maintenu au sein de l’Europe
Alors,
Comment peut-on voter contre les intérêts de son pays ?
Comment peut-on voter contre le progrès ?
Comment peut-on voter contre l’avenir de la jeunesse ?
Comment peut-on voter contre le sursaut martiniquais pour le développement cohérent de la Martinique ?
OUI, le 10 janvier, en confiance et pour l’avenir de mon pays
Je vote OUI
Je réponds :
OUI à la responsabilité et à la compétence des Martiniquais
OUI à la sauvegarde des terres martiniquaises et à l’acquisition des 50 pas
OUI au développement de la connaissance de notre histoire et de notre culture
OUI au contrôle de l’usage des pesticides pour arrêter l’empoisonnement de nos terres
OUI à la priorité à l’embauche des Martiniquais à compétences égales
OUI à la maîtrise de la construction des logements sociaux
OUI à la lutte contre les dérapages et au contrôle des prix
OUI à la maîtrise et à la gestion du transport en Martinique
OUI au partenariat avec les Etats de la Caraïbe et des Amériques
OUI pour l'enseignement de notre histoire et de notre culture dans le programme général de l'Education Nationale.
Parce que je sais :
OUI le droit à l’égalité demeure
OUI les conquêtes sociales sont maintenues (SMIC, RMI, Retraite, allocations familiales, bourses d’études…)
OUI l’Etat garde ses pouvoirs régaliens (nationalité, droits civiques, justice, défense, … )
OUI notre statut de région ultrapériphérique est maintenu au sein de l’Europe
Alors,
Comment peut-on voter contre les intérêts de son pays ?
Comment peut-on voter contre le progrès ?
Comment peut-on voter contre l’avenir de la jeunesse ?
Comment peut-on voter contre le sursaut martiniquais pour le développement cohérent de la Martinique ?
OUI, le 10 janvier, en confiance et pour l’avenir de mon pays
Je vote OUI
vendredi 25 décembre 2009
L’article 74
Martinique « Il me semble que l’article 74 permet sans dommage l’évolution sollicitée. Il ouvre toute une panoplie de perspectives »
Alfred Marie-Jeanne, extraits de son intervention à l’Assemblée nationale, le 7 décembre 2009.
Tel quel
« Le cadre statutaire de la Martinique n’est plus adapté aux exigences actuelles. Il agit à la manière d’un carcan tant il scelle et bride l’initiative. Devant cette situation de plus en plus ingérable, les élus martiniquais, réunis en congrès, ont proposé cette évolution en vue d’une gestion plus autonome d’un pan des affaires du pays. […]
Je rappellerai pour mémoire qu’en décembre 2003, une consultation populaire a eu lieu, la première du genre […].
Il a manqué au “oui” 1 030 voix, soit moins de 1 % des suffrages exprimés. À nouveau, l’électeur sera consulté le 10 janvier 2010 et au besoin dans la quinzaine qui suit. Quoi de plus démocratique. Et la question posée est sans équivoque. […]
Il me semble que l’article 74 permet sans dommage l’évolution sollicitée. Il ouvre toute une panoplie de perspectives et offre ainsi des possibilités qui n’existaient pas auparavant. […]
Nos documents de travail formulentils une demande de référendum d’autodétermination ? Je réponds non. Car la question n’est pas relative à l’indépendance mais bien à l’autonomie. […]
Hélas, nous faisons partie des bons derniers de la terre à ne pas avoir encore obtenu cette autonomie. Notre incompétence serait-elle à ce point congénitale, nous qui regorgeons par ailleurs de tant de gens qualifi és ! Nos documents de travail portent-ils atteinte aux acquis sociaux […] ?
Je réponds non. Car ce sont des droits absolus. […]
Nos documents menacent-ils le principe d’égalité qui, si je ne m’abuse, est expressément repris dans le préambule de la constitution ? Est-il plausible d’attendre une nouvelle réforme de la constitution pour une autonomie réputée plus conforme aux intérêts de la Martinique ?
[…] Tout est soigneusement balisé. Il n’y a aucune panique à provoquer. Il n’y a aucune polémique stérile à entretenir. […] En conclusion, on cite à tout propos et hors de propos Aimé Césaire en tronquant parfois ses écrits. C’est bien lui qui a dit, dans la Tragédie du roi Christophe : « Un pas, un autre pas et tenir gagné chaque pas, c’est d’une remontée jamais vue que je vous parle et gare à celui dont le pied fl anche. » Que de pas non tenus ! Que de pas non gagnés ! Que de pieds qui ont fl anché ! En somme, quelle tragédie !
Et Frantz Fanon d’ajouter que « chaque génération doit dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». Que de missions non remplies ! Que de missions trahies ! Il est temps d’être au diapason de ces deux éclats de conscience qui parmi tant d’autres Martiniquais font honneur à leur pays, à la France, et également au monde entier. »
source
dimanche 20 décembre 2009
DRIVE. L’ERRANCE ENSORCELÉE
Ce recueil de nouvelles est un traitement littéraire du thème créole de la drive, dérive mentale affectant en Martinique les errants ensorcelés.
Par-delà l’explication sorcière qui donne une origine et un sens à l’inacceptable, ces individus hantés par le crack, l’alcool, les ruptures affectives et sociales, que des désirs inassouvis charroient jusqu’à l’abîme, interrogent cette société.
La croissance ces dernières années dans l’île du nombre de ceux que la détresse psychique et l’exclusion mènent à l’errance, pose la question de la représentation collective de la drive. Et celles de ses mutations, de sa prise en charge. Ces vies empêchées, disloquées, sont révélatrices d’un malaise général dont elles sont les symptômes les plus poignants.
Dix-neuf auteurs martiniquais traitent ici de ce sujet sous ses angles sorcellaires ou rationnels. Leurs récits, en français, en créole et en leur mêlement, sont des essais d’illustration, d’interprétation de ce phénomène et de sa tragédie.
Nouvelles de : Alfred Alexandre ; Auguste Armet ; Jean-Pierre Arsaye ; Dominique Aurélia ; Jean Bernabé ; Daniel Boukman ; Nicole Cage-Florentiny ; Raphaël Confiant ; Fernand Tiburce Fortuné ; Serghe Kéclard ; Gerry L’Étang ; Thierry L’Étang ; Lévi of the Tik ; André Lucrèce ; Philippe Montjoly ; Louis-Félix Ozier-Lafontaine ; Roger Parsemain ; Éric Pezo ; Jean-Marc Rosier.
Traductions du créole : Marie-Françoise Bernabé.
* Drive. L’errance ensorcelée. Nouvelles réunies par Gerry L’Étang, HC Editions, Paris, décembre 2009, 188 p., 14,50 €.
mercredi 16 décembre 2009
Message de remerciement de M. Alain Plénel
lors de la remise du Prix Carbet de la Caraïbe
lu par son fils, Edwy Plenel, le 12 décembre 2009, à l’Hôtel de Région de la Martinique
Adolescent à Rennes en Bretagne, je voyais souvent au grand jardin du Thabor une stèle dédiée à Vaneau et Papu, deux polytechniciens qui, comme 300 autres jeunes, furent tués au cours des journées de juillet 1830. C’est ce souvenir qui me revint en mémoire, voici cinquante ans, alors que je coupais le ruban d'inauguration d'une nouvelle école au Morne-Rouge. Très ému par la mort injuste et inadmissible du jeune Christian Marajo, âgé de 15 ans, le 21 décembre 1959 à Fort-de-France, je ne pus m'empêcher de comparer les « Trois Glorieuses » de Paris et de Martinique. Mêmes frustrations des jeunes et même aspiration romantique à l'émancipation, au progrès et à la liberté.
Cinquante ans, c’est peu de chose dans la longue durée de l’histoire. A tel point qu’à mes yeux, les événements de février 2009 sont les conséquences des événements de 1959. Il faut toujours du temps aux prises de conscience, du temps pour réviser les idéologies installées, en l’occurrence, celle de l’assimilation de 1946, dont les « Trois Glorieuses du peuple martiniquais » marquèrent, en 1959, le premier ébranlement. De même, si le 22 mai 1848 a marqué la fin officielle de l’esclavage, nous savons bien que la fin de la servitude n’a été réalisée qu’avec l’insurrection du Sud en 1870. Oui, de 1959 à 2009, c’est une même trace. Et en 2009, tout le monde a compris, même ici en Europe où je vis, que les Antilles ne changeront que lorsqu’il y aura une transformation profonde des structures sociales.
A l’époque, certains, mal intentionnés, virent là l'occasion de régler son compte à une
jeunesse frondeuse qui, non plus sur la plantation, mais en ville même, défiait la domination d'une caste. Et ils s’empressèrent de mettre en cause ses éducateurs, ceux qui formaient cette jeunesse, l’ouvraient au monde et aux autres et, surtout, lui faisaient entrevoir des idéaux de liberté et d’égalité que la réalité quotidienne trahissait. On commença donc (car bien d'autres actes de répressions suivirent) à frapper à la tête, celle du responsable administratif de l'Education, le vice-recteur que j’étais.
Je garde pour toujours en mon cœur le souvenir de la solidarité qui m’a alors été témoignée par le peuple martiniquais, et notamment ses éducateurs, face à cette épreuve qui devait déterminer toute ma vie. Cinquante ans plus tard, en ce mois de décembre 2009, c'est aux instituteurs, aux professeurs, à tous les enseignants des Antilles, ces patients porteurs de lumières, que doit revenir le mérite de recevoir ce prix prestigieux. Je les associe donc dans l’honneur qui m’est fait, en ce vingtième anniversaire du Prix Carbet, ce prix qui symbolise toute la vitalité de la Caraïbe, de ses peuples et de leurs imaginaires.
Cette mer Caraïbe que bien des fleuves ont enrichie… Trop souvent fleuves de larmes, fleuves de sang, mais aussi fleuves d'amour. C'est l'un de ces fleuves qui me fit connaître Edouard Glissant et je me souviens avec émotion de mon enthousiasme quand, en 1958, je découvris La Lézarde, symbole d'une subtile et poétique étude de l'âme martiniquaise, et de mon désir de le faire partager au plus vite avec mes amis de Martinique.
Plus tard, au delà d'un océan et non plus d'une mer, nous nous retrouvâmes alors que nous animait ce même désir de voir couler l'onde bienfaisante de l'émancipation. C’est un chemin de lente impatience, et Edouard Glissant le sait mieux que quiconque pour en avoir fait la matrice de son œuvre. Je le remercie chaleureusement de cette occasion, inattendue et imprévisible comme le Tout-Monde, de lui témoigner de ma durable amitié et de ma profonde admiration.
Je voudrais dire enfin au jury que, pour moi peu porté sur l'écriture mais géographe admirateur des paysages, historien soucieux des mémoires, et surtout homme curieux des richesses humaines, il réunit un trésor. Dans le divers qui le tisse, ce Prix Carbet porte une promesse. Une promesse, encore inaccomplie, mais déjà féconde. La promesse que, dans ce diadème, encore incomplet, de Cuba à Curaçao, de Port-au-Prince à Port-of-Spain, s’enrichissent et se renforcent tous les espoirs qu'un jour, toutes ces perles enfin réunies, l’archipel caraïbe offre au Tout-Monde le plus beau des cadeaux.
Je remercie, avec autant de surprise que d'humilité et de sentiment, ceux qui me font cet insigne honneur et, comme le poète Mallarmé, je vous salue, « moi déjà sur la poupe, vous, l'avant fastueux qui coupe le flot de foudres et d'hivers ».
source
ATTENDUS PRIX CARBET DE LA CARAIBE
C’est par leurs blessures que les nations s’expriment.
1959 fut la porte d’entrée d’une nouvelle histoire des Caraïbes. Je dis bien la porte d’entrée car les années 1960 furent traversées par de nombreux bouleversements dont l’un des derniers fut le massacre de guadeloupéens en Mai 1967 alors qu’ils réclamaient une augmentation de leurs salaires.
Pour en revenir à 1959, comment oublier que des étudiants martiniquais furent tués et que ce fait a remis singulièrement en cause la donne issue de 1946 : date de la départementalisation. Suivirent les procès de l’OJAM, le Front Antillo-Guyanais, la naissance du GONG, les indépendances de nombreux pays de la Caraïbe et de l’Afrique.
Comment oublier également qu’il se trouva un homme, fonctionnaire de l’Etat français, qui sut faire le choix de la dignité, de la fraternité, de la solidarité face à une situation où le colonialisme durcissait ses positions dans un contexte où la guerre d’Algérie, l’arrivée de Fidel CASTRO à La Havane, semaient nombre d’inquiétudes parmi les possédants.
Cet homme là, non seulement n’approuva pas les exactions mais encore proposa de donner à un établissement scolaire le nom de Christian MARAJO. C’était pour l’époque un tremblement de terre, que ce juste paya cher tout au long de sa carrière.
Il y a là une conscience à l’œuvre dont tout nous donne à croire qu’elle est un symbole.
Symbole d’un anti-colonialisme.
Symbole d’une foi en un autre avenir.
Symbole d’une idée noble des rapports entre les sociétés.
Il nous semble, que les questions posées par les mouvements sociaux de 2009 en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane donnent un éclat particulier au message de 1959. Souvenez-vous que dans un mouvement de crispation, l’Etat promulgua l’ordonnance de 1960 qui soumettait tout fonctionnaire jugé subversif à la sanction d’une mutation d’office, ce dont furent victimes trois enseignants martiniquais, Guy DUFFOND, Georges MAUVOIS et Armand NICOLAS.
Il nous semble, qu’il y à la, à nouveau, un tremblement, une interpellation, qui en appelle à la conscience et qui oblige au respect.
Nous, jury du Prix Carbet, croyons fermement que l’imaginaire, la poétique, la conscience, sont les seules crêtes d’où le monde est vraiment visible, les piliers sur lesquels reposent la beauté du monde, les leviers qui permettent de soulever les montagnes de l’injustice.
Ce Prix Carbet 2009 a décidé d’honorer un principe, une vie, un exemple.
Un geste.
Une conscience.
La bonne conscience peut être anesthésiante.
La mauvaise conscience crée des enfers solitaires.
La conscience ouverte est de l’ordre de la Relation.
C’est cette dernière qui fait sens pour nous et nous invite à considérer le signal fort que cet homme envoya en 1959 en faisant comprendre que les victimes de cette guerre incarnaient et manifestaient un rempart contre la barbarie.
Cinquante ans après, alors que rôdent tant de démons, que se multiplient tant d’appels à la justice, que se soulèvent tant d’espérances, il nous a paru faire acte non seulement de mémoire mais encore de la plus haute des exigences esthétiques en décernant à M. Alain PLENEL, et à l’unanimité, le Prix Carbet de la Caraïbe 2009.
Cela revient, pour nous, à ouvrir le grand chantier d’un renouvellement du Prix Carbet qui, désormais s’engage dans le champ turbulent du Tout-Monde en recherchant une poétique qui sans déserter le champ littéraire illustrerait la diversité de l’expression humaine et l’audace des esthétiques du XXIème siècle.
Source
Les Chevaux du rêve
Un dicton Brésilien dit : Dieu fit d’abord l’homme. Puis il a pensa bien faire en faisant la femme et quand il eut le temps fit le cheval qui a le courage et l’esprit de l’homme, la beauté et la grâce de la femme.
Je pense qu’on peut dire la fascination que beaucoup de femmes ont pour les chevaux commença quand elles étaient petites filles. Qui a-t-il d’aussi fascinant entre une petite fille et un cheval ? Il n’y a pas de réponse. C’est peut être une combinaison de facteur: la beauté, la force, le mystère et l’esprit d’aventure qui entoure cette belle créature
En effet, les chevaux ont les pieds sur terre, ils sont élégants, amusants et réellement nous donne du plaisir à les monter.
Un cheval est la projection des rêves de l’homme à leur propre sujet, la noblesse, l’élégance, la beauté, le pouvoir puis vous ne pouvez ne pas être touché de leur « gentleness »
Animal véritablement magique. Le cheval est un spectacle à part entière vrai acteur pour des manifestations fastueuses. Les chevaux captivent la foule et sont a l’honneur depuis des siècles donc finalement l’homme et son cheval tel un centaure deviennent un seul être.
Pour ma part, cette attirance magnifique remonte à ma plus petite enfance, lorsqu’ à chaque été nos parents nous envoyaient, mes cousins et moi à Boury près de Thorbecke sur une plantation de cocotier que possédait notre oncle et père. Là à cette époque il n’y avait que le cheval comme moyen de transport. Je me souviens de ces moments de bonheur intense où nous allions à cheval à la source chercher de l’eau ou faire le marché sur le grand chemin.
En définitif, lorsque je pains les chevaux c’est en plus d’un retour a ma plus tendre enfance, c’est surtout une façon de me servir de mes pinceaux comme moyen d’exprimer avec respect et admiration ces superbes qualités du cheval que j’ai tant aimé enfant. Jamais je n’oublierai nos longues promenades avec Léonce (gérant de l’habitation) faisant sa tournée d’inspection accompagné de ses deux petites filles Anozica et Valsina nos petites compagnes et nos guides.
Huguette Mevs
Nee en 1929 vit en Haiti.
L’homme et l’arbre pêché avant d’être sculpté …
L’artiste redessine le réel en apportant de lui-même dans son œuvre, il diffuse ainsi la perception de ce qui l’entoure, sa conception du monde.
C’est un regard purement narcissique mais dont la finalité est l’échange, la rencontre avec l’autre.
Son travail est solitaire. Une plume, une mèche, un clavier d’ordinateur, une vieille machine à taper, un microphone, un burin, de l’argile ou plus extraordinairement une tronçonneuse.
C’est un sculpteur saintanais (Guadeloupe) Alex Boucaud qui a fait de cet engin, plus accoutumé à détruire, scier, couper, étêter, le prolongement de sa main et de sa pensée.
Un sculpteur engagé pour la défense de son peuple, un nationaliste tout en étant un universaliste, une posture qui prête à confusion - pour le commun sans doute, pour l’artiste non, car étant à la fois profondément en lui et dans l’autre.
Une inclination toute personnelle le porte vers le végétal, une attirance qu’il ne serait pas à même de rationaliser, simplement il sculpte le bois. Un bois rencontré lors de ses promenades ou rapporté par la mer, un bois ayant séjourné dans l’eau salée et devenu autre, qui porté par la vague s’échoue sur la plage ou bien le tronc d’un arbre ou une branche mis à bas par un fort vent cyclonique.
Là où le verbe fut à l’origine du monde, l’inspiration naît de la rencontre de l’homme et du végétal sans qu’aucune parole ne fut prononcée. Une osmose se crée et l’œuvre de création commence. La forme du tronc assigne l’œuvre, elle détermine la sculpture créée.
L’artiste privilégie les masques et statues. La tronçonneuse entaille le bois, elle anthropomorphise le tronc de l’arbre mort, qui devient une œuvre surréaliste, sa matérialité même change comme son aspect, ce n’est plus un bois, un tronc ; il est devenu une œuvre d’art.
L’imaginaire du sculpteur s’inscrit dans des représentations de l’art africain sous certains aspects et de l’art amérindiens. Je ne le qualifierai pas de primitif, mais d’art totémique, car dès apostées, la statue symbolise l’ancêtre éponyme et offre une protection, cette magie perceptible par l’œil. Nos sensations sont la prière qui nous vaut le don.
Le sculpteur joue sur les configurations du bois, évide le tronc, donne des formes éclairant la statue et permettant à la lumière de la traverser ou de se refléter pour nous offrir comme un jeu d’ombre.
Une des statues au regard émerveillé donne à croire qu’il est un être habité par des peurs, mais conserve une posture fraternelle.
Certaines œuvres s’octroient une impression de massivité, elles sont brutales, d’autres élongées, presque fluettes, les statuettes surréalistes ont des lignes épousant l’obliquité, elles sont affilées, parfois presque tranchantes, toutefois la production du sculpteur n’est pas uniforme, le sens n’est univoque.
Si nous pouvons lui assigner une géographie, nous ne pouvons la figer dans une seule et unique émotion.
Evariste Zephyrin
jeudi 10 décembre 2009
Le site d'information et de vote sur l'évolution statutaire dans les DOM
Patrick Karam, délégué interministériel pour l’Égalité des chances des Français d’Outre-mer, a lancé aujourd’hui officiellement par un tchat (discussion en direct) avec les internautes le site Internet interactif www.consultationoutremer.fr consacré à la consultation sur l’évolution statutaire en outre-mer*.
Ce portail web est le seul qui offre une information complète sur ces questions avec des contributions d’élus de tous les départements d’outre-mer et d’experts. Il permettra en outre d’alimenter le débat dans les quatre départements d’outre-mer et dans l’Hexagone. Le vote des citoyens résidant hors des départements de la Guyane et de la Martinique n’étant pas possible pour des raisons constitutionnelles, cette initiative constitue une réponse forte aux attentes d’un grand nombre de nos compatriotes.
Ce portail web vouspermettra notamment aux internautes de s’informer et de s’exprimer à la fois en votant pour l’évolution institutionnelle désirée et en publiant des messages dans le forum sur cette question majeure, et ce, pour le département de leur choix à savoir la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique ou La Réunion.
D’autres tchats seront prochainement organisés avec des experts (constitutionnalistes, économistes, politologues…) et des élus des DOM qui pourront dialoguer avec les internautes depuis leurs territoires de résidence.
*Les électeurs guyanais et martiniquais s’exprimeront les 10 et 24 janvier prochain pour approuver ou rejeter le passage au régime prévu à l’article 74 de la Constitution. En clair, aller vers davantage d’autonomie. S’ils rejettent cette évolution, un second scrutin leur permettra d’approuver ou de rejeter le passage à une collectivité unique avec la fusion des Conseils régionaux et généraux dans le cadre actuel de l’article 73.
http://www.consultationoutremer.fr/
Source
Ce portail web est le seul qui offre une information complète sur ces questions avec des contributions d’élus de tous les départements d’outre-mer et d’experts. Il permettra en outre d’alimenter le débat dans les quatre départements d’outre-mer et dans l’Hexagone. Le vote des citoyens résidant hors des départements de la Guyane et de la Martinique n’étant pas possible pour des raisons constitutionnelles, cette initiative constitue une réponse forte aux attentes d’un grand nombre de nos compatriotes.
Ce portail web vouspermettra notamment aux internautes de s’informer et de s’exprimer à la fois en votant pour l’évolution institutionnelle désirée et en publiant des messages dans le forum sur cette question majeure, et ce, pour le département de leur choix à savoir la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique ou La Réunion.
D’autres tchats seront prochainement organisés avec des experts (constitutionnalistes, économistes, politologues…) et des élus des DOM qui pourront dialoguer avec les internautes depuis leurs territoires de résidence.
*Les électeurs guyanais et martiniquais s’exprimeront les 10 et 24 janvier prochain pour approuver ou rejeter le passage au régime prévu à l’article 74 de la Constitution. En clair, aller vers davantage d’autonomie. S’ils rejettent cette évolution, un second scrutin leur permettra d’approuver ou de rejeter le passage à une collectivité unique avec la fusion des Conseils régionaux et généraux dans le cadre actuel de l’article 73.
http://www.consultationoutremer.fr/
Source
“L’EUROPE DEPUIS L’AFRIQUE” d’Alain Mabanckou
“L’Europe va mal, on le sait. Elle est alitée, entourée de médecins dont les panacées aggravent son état plus qu’elles ne la guérissent. Elle est victime de l’effet boomerang de sa propre civilisation. De son incapacité à gérer l’immédiat. De ses tergiversations à se mirer. Fière d’elle à tort, elle n’ose prendre le taureau espagnol par les cornes et le coq gaulois par la crête. Elle a été le théâtre de guerres impliquant d’autres continents—qui n’avaient d’ailleurs rien à voir avec ses querelles de voisinage, ses différends de frontières, ses appétits de Grande Puissance. Les circonstances de la mobilisation d’autres peuples venus aux côtes de l’Europe importaient peu : la cause à défendre était noble.
Suite
mercredi 9 décembre 2009
Exposition de Karine Taïlamé
L'exposition est intitulé fragments de paysage. Vernissage le 10 décembre 2009 à la Galerie André Arsenec à l'Atrium à 18H30. Exposition visible du 11 au 24 décembre
lundi 7 décembre 2009
BRETAGNE – COTES ARMOR – MAISON VACANCE A LOUER 2 A 9 P
N'HESITEZ PAS A DECOUVRIR LA BRETAGNE EN HIVER: DOUCEUR ASSUREE
les réservations 2009 - 2010 sont commencées!!!!!!
réservations : 17 AU 31 JUILLET 2010
31juillet au 21 aout Attention , il est possible que cette période se libère ds les jours qui suivent
un site pas très pro mais en attendant c'est mieux que rien
http://users.skynet.be/tiarbugale
BRETAGNE – COTES ARMOR – MAISON VACANCE A LOUER 2 A 9 P
CONFORT MAXI-PRIX MINI-DECORS DE CHARME
A 30mn de la plage- Morlaix 32 kms-Guingamp 30 kms- Brest 90 Kms-Roscoff 60 Kms
Callac 7kms-Carhaix 15km
A 3kms du Finistère et à5 de la vallée des 1000 saints bretons à Carnoët
Plourac'h petit village typique avec église et enclos classé
merveilleusement situé pour découvrir la Bretagne
Particularités :Manoir de Guerlosquet 16e,Anciens moulins.
Eglise 14ème/16ème gothique et Renaissance : façade sud ornée d'une succession de pignons, statues des Apôtres et restes de fresques sous le porche gothique ; clocher-mur fin 16ème ; pietà et statues 16ème, retable 17ème, calice en vermeil 15ème, reliquaire en argent 16ème ; calvaire 16ème , dans le cimetière.
Chapelle de Saint-Guénolé début 16ème.Chapelle ruinée de Saint-Maudez ; fontaine à proximité.Calvaire 17ème dans le bourg
Maison bretonne en pierre: -grand living 35 m2 coin cuisine, salle à manger
salon
(Tv-lecteur -internet et tel payant sur demande- lave
vaisselle-frigo- four+ grill- micro ondes...) décors
breton
-possibilité de 4 chambres 3 lits 2 personnes et 2 lits 1 pers
ds la partie salon 1 lit sup(1 chambre martiniquaise-1africaine-1marocaine-1 Mam Goudig)
-salle de bain : lavabo 2 pers, baignoire d’angle et coin douche
-WC séparé et débarras avec machine à laver, de quoi repasser…
1er étage WC également et 1 espace bureau avec 2 plans de travail et une 2e TV ds chambre martiniquaise (TNT)
Mobilier de jardin/barbecue/terrasse
Tout pr accueillir bébé ou petit enfant:lit-chaise-poussette-barrières de sécurité
Tarif des locations 2009-2010
Pour 2 à 5 personnes
Très haute saison (juillet –août) / 320 euros la semaine
Vacances scolaires- mai-juin-sept 270 euros la semaine
Basse saison 180 euros la semaine
Par personne supplémentaire selon la saison de 27 à 37 E euros la semaine
Frais : 2OEuros de quelque durée soit la location / gaz et eau compris dans la location 30% à la réservation, le solde 50 jours avant la date d’occupation
Att! l'acompte doit être versé ds la semaine qui suit réception du contrat de location 150euros(en liquide)de caution sont demandés à l’entrée et remboursés 8 JOURS après le départ selon ,état des lieux et consommation électricité (selon relevé compteur et prix fournisseur) SERVICE EN TOUTE TRANQUILLITE / locations draps et nettoyage moyennant supplément
Animaux : suite à de nombreux problèmes encourus cet été les animaux ne seront plus acceptés que moyennant supplément
Contact :Christine Le Moigne-Simonis
…..à partir de l’étranger 003264224272
…..à partir de la Belgique 064224272………. et par mail
christine.simonis_at_hotmail.com
Fin juillet festival des «Vieilles charrues « à 15 kms
De Pâques à fin septembre, les fêtes, les concerts le tout gratuit se succèdent....
mardi 1 décembre 2009
SIDA : 1 personne contaminée toutes les 10 secondes
En France, 120 000 personnes vivent avec le virus, 40% sont des femmes. La Guadeloupe est au deuxième rang national des régions les plus touchées par la maladie. Le 1er décembre est la « Journée mondiale de lutte contre le SIDA. »
[ mardi 1 décembre 2009 à 00:10:00 | DOMactu.com | Par Karen Bourgeois ]
Plusieurs manifestations sont organisées aujourd’hui dans l’archipel, dont un grand village sur la Place de la Victoire de Pointe-à-Pitre.
L’accent sera mis sur la prévention mais aussi sur le dépistage. Les différentes associations de lutte contre le VIH seront ainsi présentes.
Le thème retenu pour l'édition 2009 de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA est « Accès universels et Droits de la personne ».
Beaucoup de malades souffrent, en effet, de solitude et de précarité ou sont victimes d'indifférence et de discriminations.
Dans le monde, 33 millions de personnes sont séropositives. Et depuis le début de l'épidémie, 25 millions de personnes sont mortes du SIDA.
Autres chiffres alarmants : une personne est contaminée toutes les 10 secondes et une personne meurt toutes les 16 secondes de la maladie.
En France, 120 000 personnes sont porteuses du VIH. Les régions les plus touchées sont la Guyane, la Guadeloupe, l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Karen Bourgeois
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Près de 900 personnes seraient porteuses du virus du Sida en Martinique.
Le mode de contamination le plus répandu reste le rapport sexuel non protégé entre hétérosexuels.
La tranche d'âge la plus touchée est celle des quadragénaires, en raison du relâchement des habitudes sur le port du préservatif.
A savoir que ces derniers temps, les jeunes de moins 20 ans seraient davantage touchés par l'épidémie.
Une fois de plus, la prévention met l'accent sur le port du préservatif qui reste à ce jour l'unique moyen d'éviter de contracter le virus HIV.
La lutte continue plus que jamais...
Marie Jean
Source