jeudi 18 mars 2010

Césaire est mort vive Césaire



Nous avons vécu des élections régionales historiques, elles ont été, mais il semblerait que les Français ne se sont pas aperçus, car ils ne sont pas déplacés pour aller voter (ils sont passés à côté de l'histoire).

On dit que la droite a pris une claque, ces gens mènent une politique en faveur du grand capital, des banques et rognant chaque jour un peu plus sur les maigres avantages qu'ils consentent à la population, et ils pensaient que la population leur serait grée de leur gestion partisane du pays, un pays où il n'y a que les plus riches qui s'enrichissent et les pauvres qui s'appauvrissent.

Donc, nous verrons dimanche une gauche triomphante, régénérée faisant semblant de croire qu'elle a gagné, qu'elle est soutenue par la population et que le vent est en train de tourner.

Elle va essayer de le faire croire à un peuple "dolent", qui a d'autres préoccupations, malaise au travail, chômage, fins de mois difficiles, manque de perspectives, augmentation du coût de la vie, insécurité sociale, réduction des avantages sociaux, dans un pays soumis au diktat ultralibéral, prôné par une élite mondialisée de banquiers, ayant un certain talent pour privatiser leurs bénéfices et municipaliser leurs pertes.

Un système corrompu et des politiques à leur botte le leur permet, pourquoi voulez-vous qu'ils se privent !

Aux Antilles- Guyane, pour la Guadeloupe Victorin Lurel le bien nommé porté par Niké (1) obtient une victoire écrasante, une victoire sans appel contre ses concurrents. Comme on dit il leur a mis le feu au c..., je dirai pour ma part, qu'il leur a donné mal à la tête, même le LKP à travers ces élections voit sa grande volonté reculer, il s'avère que les Guadeloupéens sont des Assimiliationnistes, je mets la majuscule.

En Guyane, Mme Taubira est dans la panade, elle aura du mal à battre Rodolphe Désiré, ancien socialiste soutenu par l'UMP, une des rares régions susceptible d'être gagnée par une droite débandante.

Toutefois, je reste pantois face aux contradictions du peuple guyanais et la détermination de mes compatriotes refusant de prendre leur destin et leur évolution en main.

Quant à la Martinique, je ne vous parle pas (c'est une figure de style, pour vous dire que j'en parlerai) c'est un grand n'importe quoi, une comédie, une tragédie de l'intelligence où il n'y aurait que des "Neuneus" à s'exprimer.

Pas d'envolées lyriques, pas de phrases dithyrambiques, une campagne sans emphase, une campagne électorale médiocre, mais d'une rare médiocrité à l'instar de ce que la Martinique est en train de devenir : un tout petit pays médiocre.

Nos impérities ont opté pour les rodomontades, les discours artificieux, les argumentaires captieux, l'insulte, la calomnie, l'intention et la posture :
- le temps de Serge Letchimy est venu ;
- c'est Alfred Marie-Jeanne qu'il nous faut à la région.

Nous Martiniquais aurions besoin d'un homme providentiel, pas d'une politique de développement, de lutte contre le chômage, de résorption de l'habitat insalubre, pour l'emploi, pour la baisse du coût de la vie, pour le logement social, pour la réduction de la pauvreté, pour la création d'entreprises, nous serions absents de nos préoccupations, nous voulons un homme providentiel, que ce soit Serge Letchimy ou Alfred Marie-Jeanne, il nous faut notre messie.

Il convient de conclure cet article par Amen pour rester dans l'esprit de la campagne électorale martiniquaise.

Evariste Zephyrin


1 - Déesse grecque de la victoire

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