Une parole catharsique pour réveiller les souvenirs traumatiques enfouis, à l'origine de troubles, générant ainsi une décharge émotionnelle à valeur libératrice. Une parole salvatrice, qui dans sa dimension conflictuelle crée l’altérité, le Nous et le Eux. Qu’émergerait de cette prise de parole, des toussotements velléitaires passéistes ayant pourvu le vent ou une détermination d’action finalisant une fin d’histoire ou concrétisant cette volonté de faire un Nous sans ou contre Eux, mais dans le Nous, il y a des hommes qui n’ont plus leur place, ces chiens de cour dont nous ne savons quel maître servent-ils ou de quelle habitation se font-ils le commandeur.
Nombreux sont-ils, nombreux sont ces petites gens qui se croient et se voient grand, mais qui dans la réalité ne sont pas plus que ce qu’ils sont, des petites gens, qu’il convient de renvoyer à leur petitesse et à leur bassesse avec tout le mépris qui se doit.
Ces hommes n’ayant jamais eu le souci de Nous, fruit d’une génération d’aliénés, se plaisant à jouer à des ersatz d’Eux, c’est de ces petites gens dont nous devons nous défaire pour avancer dans la construction d’un pays dirigé par des hommes et des femmes ayant l’intérêt des leurs avant leurs propres soucis.
Pour que le Nous existe dans sa résolution et dans son intention, le chemin passe par la néantisation d’Eux, le bourgeonnement émancipateur roussira à leur jonction, aucune liaison possible, car Eux féaux à leur histoire et le Nous amé de la tragédie.
Le Nous et le Eux en mésintelligence multiséculaire, irréconciliable. Et tant que le Eux briguera, seul les rais de lumière du soleil, le Nous en perpétuelle revendication n’aspirera qu’aux rais de lune, d’où pour l’existence du Nous, l’étouffement chancreux du Eux passe par une parole irréfragable : Cela suffit, le siècle est dépassé...
Tony Mardaye
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