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dimanche 20 juin 2010
Les médias alternatifs
Deux jours après la mise en ligne du dernier magazine de Pyepimanla, la rédaction reçoit un mail d'un "mis en cause" dans un article à propos du recul de la féminité au Canada. Cet homme sollicite un droit de réponse, nous n'étions pas obligés, car il n'était cité que de façon accessoire comme responsable d'un site prônant ou faisant l'apologie de la "masculinité", sa demande est toutefois acceptée.
Il nous adresse sa réplique, comme lui-même la nomme, rien à dire au niveau de l'écriture, on sent qu'il est ami de sa plume.
Avant de valider la mise en ligne, je réponds lui demandant, que chacune de ses assertions soit corroborées par une référence, car son texte est truffé de citation ou de :" le rapport du... dit ..., le rapporteur général du Canada énonce..., il y en avait quatre supposés rapports autour desquels s'enracinait sa démonstration.
Cela fait une semaine que j'attends qu'il étaye son propos.
J'écris cette notule parce que le patron du Nouvel Obs s'en est pris à l'Internet du fait que les médias alternatifs propagent des rumeurs et diffusent une information suspecte.
D'après mon expérience, je ne partage pas son point de vue, certes il y a des médias militants, ils sont focalisés dans la défense de leurs causes, mais on les retrouve sous forme papier ou en abonnement ou vendu main à main, car leur militantisme généralement ne s'arrête pas à l'Internet.
Mais dans l'ensemble ces médias de l'Internet sont sérieux, des erreurs comme partout peuvent se produire, mais à cause des procès pour diffamation, pour diffusion d'informations mensongères ou incitation à la haine, bref le recours de plus en plus fréquent des "mis en cause" devant les juridictions, engage et incite à la plus grande des prudences.
Ceux qui font leur beurre dans la désinformation et le mensonge, pour la plupart sont connus leurs serveurs sont situés dans des pays (USA, RUSSIE, paradis fiscaux) leur garantissant une certaine impunité, mais ce sont des médias noyautés disposant de moyens financiers conséquents ou satisfaisants.
Si ces médias alternatifs ou participatifs sont décriés par les patrons de presse, c'est simplement qu'ils cassent leur monopole et leur capacité d'influencer les gens, donc leur pouvoir, toutefois l'information fournie par ces médias est souvent de qualité, car ils ont besoin d'être crédibles afin de fidéliser leur lectorat.
Evariste Zephyrin
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