« La progression rapide du nombre de cas se réduira, mais il y aura probablement de nouveaux cas à l’avenir, maintenant que la bactérie s’est installée dans l’environnement », considère Jon Andrus, directeur adjoint de l’Organisation panaméricaine de la santé (Ops), branche régionale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
L’épidémie, qui s’est déclenchée le 19 octobre dans le Nord et l’Est d’Haiti, a déjà fait 292 morts et 4147 personnes ont été hospitalisées, selon un dernier bilan officiel.
L’Ops-Oms recommande aux autorités sanitaires et aux associations d’aide de « s’organiser, mobiliser des moyens et développer leurs capacités de réaction afin d’aider les Haïtiens sur la durée ».
Les autorités sanitaires annoncent quotidiennement des mesures pour chercher à contenir l’épidémie et une campagne de sensibilisation est en cours.
Mais, la peur semble s’installer dans la population et on craint le pire si la maladie se propage à la capitale où des centaines de milliers de sinistrés du séisme du 12 janvier sont entassés dans des camps insalubres.
L’Oms tient à préciser qu’il n’est pas nécessaire de restreindre les voyages en direction d’Haïti, « mourir du choléra étant évitable ».
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