L'ONU prévoit une "aggravation importante" de l'épidémie - Radio Kiskeya

L'ONU prévoit une "aggravation importante" de l'épidémie - Radio Kiskeya: "Haïti-Choléra
L’ONU prévoit une 'aggravation importante' de l’épidémie

Le représentant spécial adjoint de l’ONU pour Haïti, Nigel Fisher, révèle les conclusions de certains experts au moment où le bilan des morts du choléra approche le millier

lundi 15 novembre 2010,

Radio Kiskeya

Les experts des Nations Unies se préparent à une 'hausse significative' de la propagation du choléra qui a déjà fait plus de 900 morts en Haïti et dont des cas ont été recensés dans les dix départements géographiques du pays, a affirmé lundi le représentant spécial adjoint de l’ONU, Nigel Fisher.

'Nous avons des cas dans tous les départements', a-t-il précisé dans une vidéoconférence avec le siège des Nations Unies avant d’ajouter 'selon les épidémiologistes, nous allons continuer à voir le nombre de cas augmenter de façon significative'.

Le coordonnateur de l’action humanitaire de l’ONU en Haïti a estimé plus loin que la situation était particulièrement dangereuse dans les bidonvilles où la population vit dans des conditions d’hygiène précaires.

Tout en soulignant qu’il n’est pas rare que des centaines de milliers de personnes soient touchées par le choléra, lorsqu’une épidémie se déclare dans un pays, Nigel Fisher indique toutefois que beaucoup des infections seraient des cas légers.

Jusqu’ici, les autorités sanitaires avaient indiqué que six des dix départements (centre, Artibonite, nord, nord-ouest, ouest et sud) étaient frappés par la maladie qui a fait au moins 917 morts, selon un dernier bilan basé sur les décès institutionnels et communautaires enregistrés en un peu plus de trois semaines.

Quant aux personnes hospitalisées après avoir contracté le vibrion cholérique, elles totalisaient dimanche plus de 14.600.

La psychose s’est emparée des haïtiens désormais contraints, dans leur grande majotrité, de changer d’habitudes de vie et pressés, de plus en plus, de mettre en application des règles d’hygiène strictes au-dessus de leurs moyens au quotidien. spp/Radio Kiskeya

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