Des traces d'iode 131 dans l'air et de césium 137 dans des salades ont été détectées. L'IRSN assure qu'il n'y a "aucun danger environnemental ou sanitaire".
La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) a estimé samedi que le niveau de radioactivité en France révélé par l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) était "très probablement sous-évalué".
L'IRSN a annoncé samedi que les premières traces du panache provenant de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima ont été relevées en France mais que le niveau de radioactivité mesuré étaitsans danger pour l'environnement et la santé.
D'après la Criirad, "l'air a été échantillonné à partir d'un filtre à aérosols, qui ne permet pas de piéger l'iode présent dans l'air sous forme gazeuse". Cet iode gazeux "pourrait constituer une part importante, probablement majoritaire, de l'iode radioactif présent dans les masses d'air contaminé", a poursuivi le laboratoire. Si "l'incidence de cette question sur l'appréciation des risques est très limitée" en Europe, "au Japon, les conséquences d'une sous-évaluation de l'activité de l'iode pourraient être graves", a affirmé le laboratoire indépendant basé à Lyon.
D'après l'IRSN, "des traces d'iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne sur la période de prélèvement) ont été mesurées dans l'air prélevé entre le 21 au 24 mars par la station de l'IRSN installée au sommet du Puy-de-Dôme".
L'institut a estimé que l'arrivée de la "masse d'air faiblement contaminée" a "probablement" eu lieu au cours de la journée du 24 mars.
L'institut a estimé que l'arrivée de la "masse d'air faiblement contaminée" a "probablement" eu lieu au cours de la journée du 24 mars.
Nouvelobs.com
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