mercredi 25 mai 2011

Côte d’Ivoire : Le Président Gbagbo ne serait plus à Korhogo. Il serait interné à l’hôpital « PISAM » d’Abidjan !


Laurent Gbagbo, le 02 mai 2011, à Korhogo. Derrière, Me Ahoussou Jeannot, garde des sceaux.

Le 25 mai 2011 par IvoireBusiness – Le Président Gbagbo, capturé le 11 avril dernier par la force française Licorne et remis à son ennemi
Alassane Ouattara, ne serait plus à Korhogo où il était assigné à résidence surveillée. Il aurait été transféré à Abidjan pour, dit-on, suivre des soins intensifs à l’hôpital de renom « Pisam » d’Abidjan, car tombé malade du fait de conditions inhumaines de détention. Cette information n’a pour l’instant pu être confirmée par la famille du Président, ses proches encore en liberté et par l’institution médicale qui n’a pas souhaité répondre aux questions d’IvoireBusiness.

Le transfert du Président Gbagbo à Abidjan pour « soins » serait intervenu avant l’investiture du Président Ouattara à Yamoussoukro, le 21 mai dernier, en présence de Nicolas Sarkozy, Ban Ki Moon, et de 14 chefs d’Etat et de gouvernement africains.

La thèse de soins du Président Gbagbo laisse sceptique plus d’un, car en dix ans de pouvoir à la tête de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo n’est quasiment pas tombé malade. Tout au plus, il s’est par deux fois rendu au Maroc pour des problèmes dentaires aigus.

Certaines sources pensent que son transfert à Abidjan serait lié à la fuite du général Dogbo Blé, son Commandant militaire du Palais et de la Garde républicaine. Qui aurait réussi à s’évader, avec le Commandant Dali, pour rejoindre la résistance à l’étranger.

Les combats entre FRCI de Guillaume Soro et éléments d’IB qui ont précédé ces fuites ont précipité le déplacement du Président Gbagbo pour Abidjan à la Pisam. Les hommes du commandant Fofié, Com’zone de Korhogo, ivres de colère après la fuite du général Dogbo Blé et du commandant Dali, auraient battu le Président Gbagbo à l’agonie, d’où son évacuation sanitaire à Abidjan pour des soins médicaux.

Selon d’autres sources, Korhogo serait devenu poreux et ne serait plus un endroit sûr pour y garder le Président Gbagbo. Il fallait de toute urgence le faire partir des lieux, surtout à l’approche de l’investiture d’Alassane Ouattara à Yamoussoukro, que rien au monde ne devait perturber.

La preuve que le Président Gbagbo ne serait plus à Korhogo est que ses avocats n’ont jusqu’à présent jamais pu avoir accès à lui pour préparer sa défense.

Cette affaire de transfert du Président Gbagbo à Abidjan met en lumière les querelles intestines entre différentes factions FRCI au Nord de la Côte d’Ivoire, notamment à Seguela, Mankono et Korhogo, où de violents combats ont eu lieu pour venger la mort du « Général IB », assassiné par les hommes de Guillaume Soro à Anyama, alors qu’il voulait juste rencontre Alassane Ouattara, pour qui il s’est toujours battu depuis une dizaine d’années.

Nous y reviendrons.

Les parents de IB d’ethnie Koyaka au Nord du pays, crient  vengeance et trahison depuis l’assassinat de leur fils par les hommes de celui pour qui il s’est toujours battu, Alassane Dramane Ouattara.

Christian Vabé

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