REPORTAGE - Dans le quartier, l'entourage de la victime présumée décrit une femme "respectée".
Nous sommes dans le Bronx. Entre les immeubles en brique rouge, les marchés exotiques et le métro aérien, c’est ici que Nafissatou, l’accusatrice de DSK, embarquait tous les jours, direction Manhattan, pour se rendre au Sofitel. Le quartier est presque intégralement habité par des Afro-américains.
"Elle était respectée ici"
Avant d’être embauchée à l’hôtel, Nafissatou travaillait dans un petit restaurant africain. Elle s’était liée d’amitié avec une cuisinière sénégalaise, qu’elle surnommait "Tanti". "On travaillait ensemble le soir. Elle était gentille, elle n'avait pas de problèmes, elle respectait tous les gens", témoigne Tanti au micro d'Europe 1. Nafissatou "était respectée ici", ajoute-t-elle.
"Quelqu’un de bien". Ces mots sont sur les lèvres de tous ceux qui l'ont côtoyée dans le quartier. Mais dans le détail, ces derniers se montrent peu loquaces, car ils veulent protéger Nafissatou.
"La locataire idéale"
La femme de chambre du Sofitel vivait au deuxième étage d'un immeuble situé dans un quartier populaire bien entretenu. Là, les voisins se souviennent d'une grande et jolie femme, polie et discrète, une locataire parfaite selon le propriétaire des lieux.
"Elle payait toujours ses loyers à l'heure", dit-il. "Elle n'aurait jamais menti, c'est une femme bien", confie-t-il également.
Des lieux qui vont sans doute être passés au peigne fin par les détectives privés embauchés par Dominique Strauss-Kahn pour enrichir sa défense. Mais les proches de Nafissatou sont unanimes. Selon eux, les agents auront bien du mal à trouver quoi que ce soit de compromettant sur elle.
Europe1.fr avec Sebastien Krebs
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