Très tôt ce matin, les bombardements aériens de l’aviation française et onusienne ont repris dans la commune populaire de Yopougon, jugée acquise au Président Laurent Gbagbo, rapporte un témoin sur place.
La cible visé était la base navale de Locodjro qui, selon le camp ouattara, constituait un refuge des "des miliciens pro-Gbagbo".
Il faut dire, les forces françaises n'ont pas mis dans la dentelle. En plus des hélicos, elles ont aussi engagé une offensive par voie lagunaire avec quelques chars amphibies, nous rapporte notre source.
La licorne et de l'ONUCI ont sans retenu, bombardé les quartiers camp militaire, toit rouge, nouveau quartier et koweit en tirant sur les civils et les habitations. Plusieurs maisons sont parties en fumée. On signale plusieurs civils tués. Information confirmée par la croix rouge qui a pu rentrer dans cette commune aujourd'hui.
Des fortes détonations ont été aussi entendues non loin d' Angré, un quartier de la commune de présidentielle de Cocody, jouxtant le quartier nord d’Abobo aux alentours de 10h30, selon d'autres témoignage.
Selon plusieurs sources concordantes, les combats entre la coalition licorne-onuci-frci et les résistants de de la commune de Yopougon, étaient très intenses, les deux camps ayant enregistré de sérieuses pertes. Ils se sont étendus aux communes avoisinantes telles Plateau, Marcory et Adjamé
Hier, dans la commune du Plateau, quartier des affaires séparés de Yopougon par la lagune, des obus y ont fini leurs courses, un dans un bâtiment du ministère des Affaires étrangères et l’autre dans l’immeuble BICICI, créant la panique. Le centre des affaires s’est aussitôt vidé. Même scénario au port autonome d’Abidjan où des bâtiments ont essuyé des tirs, certainement des balles perdues en provenance d’Abobo-Doumé. Des échanges de tirs ont été signalés à Adjamé.
M.Libi Koita Vincent, DG de la SICOGI dont le siège se trouve dans cette même commune d'Adjamé, a été enlevé à son bureau par des hommes en armes, pour une destination inconnue.
Ce climat d'insécurité occasionné par ses affrontements a gagné la commune de Marcory cet après-midi. Des échanges de tirs ont été entendus dans les environs du 9ème arrondissement. La panique et la tension étaient palpable chez les forces de ouattara. Elles ont dû faire appel aux hélicos de la force onusienne pour les aider à maîtriser la situation.
Les affrontements se sont poursuivis à Dabou, une petite ville située à 30 km d'Abidjan.
On le voit, le retour au calme espéré par les nouvelles autorités installées par la communauté internationale semble de plus en plus incertain.
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