Intervenant ce matin au journal alternative de radio kiskeya, le sénateur Moïse Jean Charles a condamné sévèrement les moyens utilisés par le maire de Delmas, Wilson Jeudy, pour chasser les résidents des tentes de fortune. Le parlementaire dit détenir des informations, selon lesquelles le président Martelly a conclu une entente avec tous les maires de la région métropolitaine pour déguerpir les résidents des camps d'hébergement. Le sénateur Moïse a continué pour déclarer que, selon les mêmes informations, ces derniers emploient des gangs armés pour effrayer les résidents des camps à tous les soirs.
Le sénateur Moïse demande au chef d'état de respecter ses promesses électorales. En guise de conclusion, le parlementaire dit exprimer des réserves quant à la ratification du premier ministre désigné.
De son coté, le président Martelly a déclaré que les camps d’hébergement abritent beaucoup de bandits et de criminels. En ce qui concerne la déclaration du sénateur, M. Martelly a affirmé même si le parlementaire Moïse ne digère pas sa présence au palais national, il doit réaliser que je suis le nouveau chef d’état du pays. Le président Martelly assimile la déclaration du sénateur Moïse à un règlement de compte. Selon, M. Martelly, le sénateur Moïse était venu dans son bureau en deux reprise, il ne l’avait pas reçu, alors le parlementaire pleurniche. Sur un ton ironique, M. Martelly a ajouté : « reviens sénateur, je vais t’accueillir !».
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