jeudi 23 juin 2011

La case antillaise, espace d’amour

photo : Evariste Zephyrin

Je lisais un texte d’une Martiniquaise se souvenant de la petite case en bois pourri, au plancher troué qui l’a vu grandir dans les années 70.

Marie-Line Mouriesse se remémorait ces cases en bois parfois vermoulues ou ravagées par les poules-bois, ces maisons que les familles antillaises  partageaient quotidiennement avec les rats, les souris, les ravets, les chauves-souris et la misère, occasionnellement avec les iules, les milles-pattes et les mauvais esprits, que parfois les tempêtes et cyclones mettaient à bas ou à mal.

Elle y décelait l’origine de sa simplicité et de son positionnement dans la vie, mais personnellement, j’y voyais surtout la conservation du souvenir de tout l’amour qui se déversait dans ces petites cases, inondant les pans de l’enfance d’une magie qui depuis a disparu.

Evariste Zephyrin

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