Selon des proches de la victime qui ont refusé d'accorder des interviews sonore Le président du Conseil d'administration de la Banque nationale de crédit (BNC) a été tué de main de maître, selon l'agence en ligne AHP.
Ils ont indiqué que cet assassinat n'est pas l'œuvre d'un petit bandit de rue, mais d'un fin connaisseur qui d'une seule balle à la tête n'a laissé aucune chance à M. Toussaint qui semble avoir été forcé de s'agenouiller avant d'être exécuté dans la cuisine de sa résidence (à Vivy Mitchell).
Depuis le meurtre unanimement condamné du 12 juin, plusieurs secteurs mettent en garde contre d'éventuelles manœuvres qui viseraient à détourner l'attention de ses véritables auteurs et commanditaires mais aussi de ses véritables mobiles.Les mêmes secteurs mettent aussi en garde contre toute tentative de trouver des boucs émissaires pour masquer l'incapacité des enquêteurs à mener une enquête sérieuse et objective ou pour créer des diversions dans le but d'obstruer la voie susceptible de conduire aux meurtriers.Le chef du Parquet de Port-au-Prince, Harycidas Auguste très actif ces derniers jours, a donné mercredi de nouveaux détails sur la marche de l'enquête.
Il a indiqué que 6 personnes ont déjà été appréhendées, alors que des mandats d'amener ont été décernés contre 10 autres individus.Il a mis en avant plusieurs hypothèses qui selon lui, peuvent être des indices favorables à la réalisation de l'enquête.
" Le crime a été prémédité, puisque la première action des individus qui se sont introduits au domicile de M. Toussaint a été de l'abattre, a dit le commissaire, soulignant que des mobiles politiques ou personnels ne sont pas à écarter. Il a également redit qu'aucune piste ne sera laissée au hasard, tout en faisant savoir que la justice a une obligation de résultats.Mardi, Harycidas Auguste avait fait savoir que les pistes privilégiées concernent notamment le programme de logements Kay Pam que M. Toussaint aurait dû lancer le mardi 14 juin.
Ce dossier a d'ailleurs été retrouvé sur son bureau après le meurtre. Il avait également pointé du doigt d'anciens employés de la BNC qui avaient été incarcérés pour des actes malhonnêtes mais qui sont en liberté depuis le séisme du 12 janvier 2010.Il est aussi évoqué le rôle actif joué par le président du Conseil d'administration de la BNC dans l'absorption de la Socabank pour "cause de faillite".Le réseau national de défense des droits humains (RNDDH) a lancé une mise en garde aux autorités policières et judiciaires contre tout excès de zèle. Le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, a exprimé le souhait que les enquêteurs soient des personnes honnêtes et impartiales capables d'effectuer un travail objectifIl s'est exprimé ainsi après que le chef du Parquet de Port-au-Prince eut annoncé des arrestations et des mandats d'amener.
" Les mandats d'amener ne peuvent être lancés par le Parquet que dans le cadre de flagrant délit , a prévenu le responsable du RNDDH, ajoutant que la justice doit faire son travail dans la sérénité, dans le respect des normes et des principes, mais loin de l'excès de zèle.
Pierre Espérance a fait savoir par ailleurs que l'assassinat de Guiteau Toussaint ne doit pas être inscrit au chapitre de l'insécurité générale.
C'est pourquoi, les autorités doivent œuvrer à mettre la main au collet de ses véritables assassins, a lancé M. Espérance.
Le meurtre de Guiteau Toussaint est odieux et ne doit pas rester impuni , selon le président Martelly.
LN/HPN/CANAL+HAITI ONLINE NEWS
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