Une « véritable coalition est en train de se monter pour exiger que la victime ait droit à un procès ». Hier, la phrase a été prononcée par l'entourage du sénateur démocrate Bill Perkins. L'homme est une personnalité importante de la communauté noire d'Harlem. Il est entouré de leaders du monde associatifs et religieux de la ville. Parmi eux l'imam de la grande mosquée de Harlem, le révérend Curtis de l'église baptiste, ainsi qu'un représentant de la communauté guinéenne.
Le sénateur a expliqué qu'il avait déjà envoyé une lettre le 6 juillet au procureur Cyrus Vance, poussant à « protéger la plaignante et les autres femmes qui sont régulièrement victimes de faits similaires ».
Après l'affaire des deux employées du Sofitel de Manhattan qui, selon le New York Times de vendredi, ont affirmé avoir été invitées, séparément, par DSK à venir dans sa suite, l'affaire semble sortir du strict terrain judiciaire. Un tour qui pourrait faire les affaires du procureur Cyrus Vance Jr et peser sur la nouvelle comparution de M. Strauss-Kahn fixée au 18 juillet.
En attendant de sortir de cet imbroglio judiciaire, la crédibilité de l'économiste de stature mondiale Dominique Strauss-Kahn ne faiblit pas. À New York, Christine Lagarde, qui vient de lui succéder à la direction du FMI, a estimé que son compatriote avait accompli « un excellent travail ». Quant aux traces laissées par l'affaire, au sein de l'équipe du FMI, « c'est une étrange alchimie, faite de frustration, d'irritation, parfois de colère, et parfois également d'une tristesse très forte » a-t-elle résumé.
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