La galère frapperait-elle à la porte des éléments des FRCI?Tout porte à le croire.Car l'on comprend difficilement que ceux-ci aient insisté particulièrement qu'une fillette âgée seulement de 11 ans présente sa carte nationale d'identité, faute de quoi son géniteur versera la somme de 20 000 FCFA, ou à défaut,elle sera conduite à la BAE de Yopougon Toits rouges.La scène s'est passée le mercredi 17 août dernier au carrefour Nakoko à Yopougon camp militaire, aux environs de 20 heures. Ce jour-là, nous étions à bord d'un taxi lorsque, arrivés au niveau dudit carrefour, le chauffeur de ce taxi a été contraint de marquer un arrêt pour un contrôle de routine. Après la vérification des pièces du véhicule, l'agent des FRCI a demandé aux passagers de présenter leurs pièces d'identité. Parmi nous, une fillette à qui le militaire a demandé de présenter aussi ses pièces d'identité. Son père assis à côté du chauffeur, a fait savoir au militaire que sa fille n'a que 11 ans et qu'elle ne peut pas posséder de carte nationale d'identité. Il a même rappelé au ''corps habillé'' que la Constitution ivoirienne qualifie de mature (majorité civile), toute personne âgée de 21 ans et plus. Même si c'est à partir de 18 que l'Ivoirien peut voter (majorité électorale). L'élément des FRCI n'a voulu rien entendre des explications données et a menacé de conduire la fille à la BAE. L'un de ses collègues arrivé, a dit en dioula (malinké) d’arrêter la minette si le père ne donne pas la somme de 20.000 FCFA exigée. N'eût été l'intervention de celui qu'ils appelaient ''le grand chef'', la fillette et son père seraient conduits à la BAE.
Émile Kian
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