C’était le slogan lancé par les manifestants de la grève générale de février 2009, une grève contre la vie chère ayant pris naissance en Guyane puis se diffusant rapidement à la Guadeloupe et à la Martinique, une grève portée par le LKP et par le Collectif du 5 février dans leur pays respectif.
Le conflit a duré 44 jours à la Guadeloupe, de grandes manifestations du LKP drainant des dizaines de milliers de personnes, la vie économique de l’île paralysée, des désordres…
Toutefois, des avancées notables ont été obtenues suite à ces grèves, dont la légitimité n’est pas à remettre en cause. Par ailleurs, c’est une grève que j’avais anticipée ou appelé de mes vœux dès 2006, le niveau de prix étant prohibitif aux Antilles et les revenus de la population ne suivant pas, cette inadéquation entre les revenus et le coût de la vie allait forcément à un moment ou un autre créer un mouvement de révolte.
La révolte a eu lieu, mais une autre couve…
Je me suis rendu dans un supermarché pour de visu constater si les prix avaient effectivement baissé, et aussi pour acheter des fruits locaux ou des Antilles. En rentrant dans ce Leader qui ne différenciait en rien à ceux que l’on trouve en France, fut ma première surprise, nous étions dans l’identité commerciale. Me rendant dans le rayon fruits et légumes, qu’elle ne fut pas mon étonnement de ne trouver aucun fruit antillais, rien, nada, ayen, pa yonn, pas un seul fruit provenant de notre aire géographique.
J’ai tchippé et me suis dit que les Guadeloupéens sont une bande de petits de farceurs.
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