Dans l’histoire de la Côte-D’ivoire de ces dix dernières années, plusieurs dates sont à marquer en rouge dans notre calendrier : 18 Septembre 2002, 9 novembre 2004, octobre-novembre 2010, 11 avril 2011 et depuis hier soir, le 29 novembre 2011.
Un an tout juste après la fin du second tour qui allait faire basculer la Côte d’Ivoire dans une crise post-électorale sans précédent, par la faute de ceux qui ont décidé de tordre le cou à la vérité, en manipulant les résultats du scrutin présidentiel d’octobre 2010. Leur stratégie diabolique arrive à son terme : Le Président, Laurent Gbagbo, le père du « asseyons-nous et discutons », le père du dialogue direct, le seul président reconnu par la constitution ivoirienne, est transféré à la Cour Pénale Internationale.
De quoi l’accusent-ils ? De crimes économiques et de crimes contre l’humanité ? C’est vraiment le monde à l’envers. De qui se moque-t-on ? De nous les ivoiriens ou de notre histoire ?
Si un véritable crime doit être jugé, n’est ce pas cette usurpation de pouvoir ? Et encore pourquoi ne serait-il pas accompagné des autres protagonistes de la crise ivoirienne, actuellement en place à la tête de l’état et reconnus formellement comme auteurs de plusieurs crimes pré et post électoraux.
Est-ce encore la continuité de la justice des vainqueurs ? La CPI se fait-elle complice de cette justice à deux vitesses ?
Comme beaucoup d’entre vous, cette nouvelle me touche particulièrement. Leur point d’achèvement est la Haye, mais sachez que depuis 2002, ces manigances tentent de le renverser.
Mes chers compatriotes, Ne soyez pas impatients.
D’ici quelques jours, dans un livre vérité et témoignage, intitulé : Côte- d’Ivoire : le traquenard électoral, je vous dirai tout ce que vous devez savoir et que l’on tente de vous cacher. Publié aux éditions l’harmattan, il sera disponible dès le lundi 5 décembre.
Mes chers compatriotes,
Comme toujours, sous nos yeux, ils tentent de falsifier notre propre histoire. N’ayez crainte. Quand la vie vous met à terre, vous avez le choix entre vous coucher ou vous mettre debout. Le transfert de Laurent Gbagbo à la Haye, est une raison de plus pour nous de rester debout. C’est ce que ce grand leader, victime, que l’on tente de présenter comme le bourreau, nous a enseigné. Un jour, il fera jour.
Le 30 novembre 2011
Charles Blé Goudé
Exilé Politique
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