jeudi 10 mai 2012

10 MAI, COMMEMORATION DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE



Fort heureusement, il en est fini de l’esclavage par contrainte de corps...

Cependant, il nous reste encore une très rude bataille à mener contre l’esclavage par contrainte sociale ou économique, et surtout contre ce redoutable esclavage, véritable fléau de notre époque, par contrainte psychique et lavage de cerveau, qui fait tant de ravages, et qui conduit d’honnêtes citoyens, par les rouages vécus comme incontestables, de la démocratie, à se donner eux-mêmes les maitres qui ne manqueront pas de les asservir, sous toutes espèces de prétextes de raisons, et en arrachant pour cela, leur autorisation.

Accéder à la pleine maitrise du jugement que nous devons porter sur les individus et sur les institutions, en constatant tout simplement leur évidente bienfaisance ou malfaisance, sans qu’un empoisonnement médiatique insidieux, ne vienne nous contraindre d’admettre que la seconde, relève des mécanismes inévitables de la vie sociale, telle est la nouvelle bataille que nous devons mener...

Il s’agit en fait d’une bataille pour la “vérité”, sans laquelle il ne peut désormais plus y avoir de “liberté”, telle que celle de contester à juste titre, les outrances de certains qui prétendent que toute critique à leur égard constitue un délit, et surtout pas de paix, compte tenu que certains autres, ou peut-être les mêmes, n’ont de cesse de manipuler le mensonge, pour justifier notre engagement dans des affrontements, à seule fin de leurs intérêts claniques.

Il est temps de se défaire de ces chaines qui nous entravent l’esprit, et par lesquelles certains s’emploient à travestir la malfaisance évidente de leur action, et leur totale impéritie, pour en faire la conséquence de notre refus d’éprouver. Et ceci, en leur montrant justement, que nous ne reculerons pas face aux épreuves que nécessiteront leur mise hors de nuisance, telles que refuser, comme nous en donnent l’exemple avec vaillance, les Islandais, de sacrifier nos existences, pour rembourser des sommes indues, auxquelles leurs complices aux affaires, prétendent définitivement nous enchainer...

Notre enfermement dans une société sans espoir, est devenu la nouvelle cale du navire, les financiers sont devenus les nouveaux négriers, les gouvernants sont devenus les hommes qui portent le fouet, la crainte du chômage est devenue l’entrave universelle, qui verrouille tous nos espoirs de justice et de progrès, et la dette écrasante, les nouveaux champs de canne, dans lesquels certains nous engagent à devoir pour toujours courber l’échine, et ce, jusqu’à nos enfants, et nos petits enfants…

C’est pourquoi face à cette triste perspective, il nous faut aujourd’hui, à l’instar de ces vaillants d’autrefois, nous faire “neg mawon”, et refuser de subir davantage...

Hé cric, hé crac ! Luttons contre les chaines psychiques, sociales, et institutionnelles, du nouvel esclavage, en refusant d’en admettre la fatalité...!


Paris, le 10 mai 2012
Richard Pulvar

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