IRIB- L’information qu’un listing existe des élites du monde médical, industriel, aéronautique, scientifique au sens large, et du personnel d’administration syrien à assassiner, par les terroristes, est donnée par Russia Today ; la chaine russe interrogeait, aujourd’hui, un frère de pilote civil tué ; celui-ci et les familles des victimes comprennent que leurs membres ne sont pas visés, pour une quelconque activité proprement politique, mais à cause de leur intérêt et de leur expérience au service de l’Etat national ; et non point, comme disent les Monafeghin de partout, hyperqatarisés, de leur soutien au «régime iranien» ou au «clan Assad» !
La chose s’est vue, en Irak, où des chercheurs en biologie ou en agriculture, des gens, donc, de laboratoire, des chirurgiens, sur leur lieu de travail, ont été abattus, au point que le chiffre impressionne, mais est chassé de la mémoire collective européenne, remplie d’autres chiffres ; le meilleur moyen de chasser un souvenir n’est-il pas de remplir sa mémoire ?
Cette comparaison de méthode d’effondrement de l’Etat et de réduction de la nation à une vie végétative, tout comme c’est le cas de ces personnes que nous voyons subsister, dans les nombreux mouroirs de l’Occident, devrait pousser tout observateur à rechercher l’arme du crime : non pas l’objet, mais la personne ou les groupes, qui, dans ces deux pays du Croissant fertile, se livrent à ce travail de désagrégation.
La question se pose, déjà, à l'esprit du lecteur : à qui profite le crime ? à ceux qui ne veulent être entourés que de cimetières, pour mener leur vie de vautour.
Un souvenir peut nous éclairer, celui d’un savant défunt, l’illustrissime atomiste allemand, Werner Heisenberg : dans son autobiographie il parle de son lycée munichois, Maximilien, où des révolutionnaires, dans le style de ceux qui se font maintenant applaudir, par les médias et payer, par les Etats du Golfe ou le pillage de fonds gelés, comme ceux de l’ancienne Libye, avaient résolu le moyen de liquider toute future opposition, abattirent ceux qui leur paraissaient les plus intelligents. La mauvaise herbe ne pousserait, donc, plus dans le jardin de l’avenir !
Le même massacre se produisit, au lycée munichois, Luitpold ! Toujours, le même théorème !
C’est ainsi qu’un savant en aéronautique, qui a fait ses études, à Toulouse, haut lieu de cette formation, a été abattu, en Syrie : était-il dans un appartement hautement sécurisé, comme on veut nous représenter les acolytes du Président Assad, craignant la pacifique colère populaire, qui s’en prend aux Bastilles syriennes ? Non pas, il fut assassiné et sa mort filmée sur vidéo, en train de faire une partie de tennis ! Il n’avait, donc, aucune crainte à ressentir, et vivait avec la conscience tranquille de celui, selon le mot de Voltaire, qui «cultivait son jardin» !
Ces épisodes ne sont pas sans évoquer le meurtre de savants iraniens commis dans les mêmes conditions. Ils sont non pas connus comme des assassins, mais leur sont désignés, depuis des centres d’information, tel celui dont le Président Obama vient d’annoncer qu’il avait reçu et recevrait encore plus de soutiens financiers.
Le monde est ainsi fait que des Américains ou Sionistes, entre deux restaurants, ou breaks, pauses, dirigent des avions drones ou des dispositifs homicides contre des Arabes ou des Pakistanais coupables d’être là, ou informent leurs correspondants en tournage de film, sur la guerre sainte, mais à balles réelles, qui tuent tel ou tel supposé, à leurs yeux, mécréant. Mais comme nous sommes dans un monde inversé, dans les ténèbres, les mécréants sont les savants, ceux qui ont des connaissances utiles aux croyants et parce qu’ils ont étudié et appris leur métier avec foi. On leur fait verser leur sang, pour qu’ils ne puissent plus, si on nous permet cette métaphore, avoir à utiliser leur encre.
On a parlé des deux premières guerres comme mondiales, soit, mais on a été plus exact en les déclarant totales. Cette notion a été appliquée, d’abord, à la mobilisation, en France, en particulier, car nous avions mis toutes les catégories, clergé inclus, sous les drapeaux, à la différence de nos voisins ! Mais, aujourd’hui, cette totalité est un instinct de mort généralisé, quasi surhumain et vise à l’éradication de toute fécondité, comme on jette du désherbant sur un sol !
Retenons trois choses simples :
1 . L’identité de la forme de guerre menée en Syrie et en Irak, comme en Iran : détruire le progrès national, au nom de l’instinct révolutionnaire, l’égalité etc.les droits de l’Homme.
2. Le but de cette guerre est l’affaiblissement durable des peuples, qui ont démontré leur force et reçoivent, ainsi, une sanction, des mains des imbéciles. Une mise sous tutelle, un régime mandataire, avec fuite des cerveaux, qui n’auront pas reçu une balle dans la tête !
3. Le bénéfice en est de décrier l’Islam –ou le Christianisme arabe-, le monde iranien etc..., comme incapable de produire une fleur de science et de haute civilisation, admissible au passé, mais intolérable à ceux qui organisent, coordonnent et mentent sur les objectifs de guerre.
La licence de développement ne sera accordée qu’à ceux qui voudront se soumettre, et, tout en conservant leur intelligence, confier à autrui leur volonté. Un «Contrat social» ou pacte avec le diable dévoreur d'âmes !
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