On se rappelle de Jean-Michel Baroche, ce français arrêté en Algérie pour avoir entraîné des mineures dans un réseau de prostitution et de pornographie. On attend toujours le procès et le jugement, mais Baroche anticipe et n'hésite pas à écrire à François Hollande pour tenter de se sortir d'affaire.
Dans l'histoire, sont tombés notamment un gynécologue qui faisait avorter les ados (toutes de 14 à 16 ans) tombées dans le griffes de Baroche, qui organisait des partouzes filmées avec des notables du coin, dans un hôtel ou dans sa villa.
Cela, sous couvert d'une pseudo agence de mannequins, une activité qu'il avait démarrée en Tunisie, pays qu'il a fui après la révolution pour s'installer à Annaba en Algérie. En outre, Baroche formait ces filles, attirées par une brillante carrière de mannequin en France, à recueillir des informations auprès des michetons chez qui il les envoyait, parfois des politiciens en vue.
Par exemple, sur une des vidéos saisies, on verrait Saadni Abdenacer, le vice président du conseil municipal d'Annaba, et alors candidat aux législatives prévues deux semaines plus tard, sur la liste du FLN, le parti de Bouteflika. Du coup, les autorités ont envisagé la piste d'une sorte de réseau d'espionnage. Quatre personnes sont poursuivies en même temps que Baroche, mais 32 personnes avaient été interpellées au départ.
Un quotidien algérien évoquait dès l'interpellation de Baroche "la mission de renseignements à laquelle les adolescentes devaient s’adonner avec des complicités locales. Complicité également du côté du voisinage qui ne démontra aucune curiosité à la vue du défilé de la ribambelle d’adolescentes et du va-et-vient incessant des amis de Français à la recherche de la chaire et la bonne chaire. Il faut dire qu’il avait tous les moyens d’appâter ses proies avec un harem bien fourni et constamment renouvelé d’adolescentes (...) C’est parce qu’il avait cru qu’il était en terrain conquis, que le Français allait se découvrir. C'est-à-dire en préparant les adolescentes à la mission de renseignements à récolter auprès des hauts responsables algériens à la recherche de plaisirs charnels. Ces responsables devaient cependant être détenteurs de certains dossiers confidentiels sur l’ensemble des aspects de gestion de la wilaya et même du pays. Ce faisant, J. P. M. mettait ainsi en action un réseau de renseignements d’une grande efficacité".
Un réseau de renseignement et des protections
D'autant que Baroche n'est pas un inconnu: il a déjà étéimpliqué dans l'affaire Ferrayé, cette histoire de brevet pour éteindre les puits de pétrole en feu qui a été détourné par les politiciens PS français. Ferrayé a eu la surprise de voir que son brevet avait été vendu à l'Arabie Saoudite sans qu'il ne touche un centime. Ensuite, on a des histoires de comptes bancaires en Suisse, où quelques milliards d'euros sont déposés, en transit, une procédure qui s'enlise...
La liste des chefs d'accusation contre le nabab français est longue: " entre autres, viol sur mineures, sévices sexuels sur des filles de moins de 18 ans, production de films et montage de photos à caractère immoral, diffusion et commercialisation de données masquées et transmises par un système informatique, aménagement d'un lieu pour la pratique de la prostitution, incitation de filles mineures à la prostitution, faux et usage de faux et falsification de documents officiels, avortement et atteinte à la vie privée portant sur des aspects particulièrement intimes aux victimes et leurs familles, mise en danger de la vie de personnes sous l'effet de produits toxiques pouvant entraîner la mort, création d'une société fictive de façade avec transgression des lois du Code du commerce, détention de drogues et de produits psychotropes pour consommation personnelle, ainsi qu'incitation illégale des filles mineures à la consommation des mêmes produits, violation des lois de change sur la monnaie et mouvement des capitaux".
Baroche a été mis en quartier de sécurité, et l'enquête a été placée sous le secret, notamment en raison des protections de Baroche. Il était proche de l'ancienne premier ministre Edith Cresson dont il a été un collaborateur, mais aussi de Béregovoy. Il a été pris en photo avec Castro, et serait aussi proche de Jean-Marie Le Pen.
De fait, on retrouve Baroche sur les listes d'un étrange mouvement humaniste, qui est passé pour une secte.
Un quotidien algérien évoquait dès l'interpellation de Baroche "la mission de renseignements à laquelle les adolescentes devaient s’adonner avec des complicités locales. Complicité également du côté du voisinage qui ne démontra aucune curiosité à la vue du défilé de la ribambelle d’adolescentes et du va-et-vient incessant des amis de Français à la recherche de la chaire et la bonne chaire. Il faut dire qu’il avait tous les moyens d’appâter ses proies avec un harem bien fourni et constamment renouvelé d’adolescentes (...) C’est parce qu’il avait cru qu’il était en terrain conquis, que le Français allait se découvrir. C'est-à-dire en préparant les adolescentes à la mission de renseignements à récolter auprès des hauts responsables algériens à la recherche de plaisirs charnels. Ces responsables devaient cependant être détenteurs de certains dossiers confidentiels sur l’ensemble des aspects de gestion de la wilaya et même du pays. Ce faisant, J. P. M. mettait ainsi en action un réseau de renseignements d’une grande efficacité".
Un réseau de renseignement et des protections
D'autant que Baroche n'est pas un inconnu: il a déjà étéimpliqué dans l'affaire Ferrayé, cette histoire de brevet pour éteindre les puits de pétrole en feu qui a été détourné par les politiciens PS français. Ferrayé a eu la surprise de voir que son brevet avait été vendu à l'Arabie Saoudite sans qu'il ne touche un centime. Ensuite, on a des histoires de comptes bancaires en Suisse, où quelques milliards d'euros sont déposés, en transit, une procédure qui s'enlise...
La liste des chefs d'accusation contre le nabab français est longue: " entre autres, viol sur mineures, sévices sexuels sur des filles de moins de 18 ans, production de films et montage de photos à caractère immoral, diffusion et commercialisation de données masquées et transmises par un système informatique, aménagement d'un lieu pour la pratique de la prostitution, incitation de filles mineures à la prostitution, faux et usage de faux et falsification de documents officiels, avortement et atteinte à la vie privée portant sur des aspects particulièrement intimes aux victimes et leurs familles, mise en danger de la vie de personnes sous l'effet de produits toxiques pouvant entraîner la mort, création d'une société fictive de façade avec transgression des lois du Code du commerce, détention de drogues et de produits psychotropes pour consommation personnelle, ainsi qu'incitation illégale des filles mineures à la consommation des mêmes produits, violation des lois de change sur la monnaie et mouvement des capitaux".
Baroche a été mis en quartier de sécurité, et l'enquête a été placée sous le secret, notamment en raison des protections de Baroche. Il était proche de l'ancienne premier ministre Edith Cresson dont il a été un collaborateur, mais aussi de Béregovoy. Il a été pris en photo avec Castro, et serait aussi proche de Jean-Marie Le Pen.
De fait, on retrouve Baroche sur les listes d'un étrange mouvement humaniste, qui est passé pour une secte.
Quant aux ordinateurs de Baroche, il a fallu faire venir des spécialistes du FBI pour cracker ses ordinateurs. Idem pour ses quatre téléphones portables.
En attendant son procès, baroche se montre prévoyant. Une lettre qu'il a adressée à François Hollande pour lui demander une intervention vient d'être interceptée. Peut-être qu'il vaut mieux pour lui, qui a pris comme avocat Jacques Vergès...
En attendant son procès, baroche se montre prévoyant. Une lettre qu'il a adressée à François Hollande pour lui demander une intervention vient d'être interceptée. Peut-être qu'il vaut mieux pour lui, qui a pris comme avocat Jacques Vergès...
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