C'est
le temps de la « passion » qui nous est offert, le fils de Dieu crucifié
pour le salut des hommes, Jésus Christ s’est offert en holocauste pour
la remissions de nos péchés. C'est aussi
un temps, qui nous est offert pour nous questionner sur notre nature peccamineuse et notre condition de mortel.
Le sacrifice de Jésus Christ, est une promesse de vie et
d’espoir, pour ceux et celles qui
suivent ses préceptes : Aimez-vous les uns les autres. Un commandement que
l’humanité s’est montrée incapable de suivre, tant notre nature imparfaite,
sans doute entachée par le péché originel nous corrompt, nous pousse à détruire, tuer, massacrer et
nous incline à la fatuité de croire que nous sommes Dieu, que nous pouvons tout
faire, tout contrôler.
Mortels
nous sommes, corruptibles nous sommes, seuls nous allons à la mort à l’image de
nos œuvres et de nos réalisations. Nous avons besoin de cette espérance, de
cette foi, d’autant plus que ce
millénaire voit triompher les valeurs de lucre et d’argent, de l’inversion des
valeurs, c’est un siècle sombre, un
siècle du mal que nous étrennons, Mammon est flamboyant et son culte
resplendissant, il tient la terre dans ses griffes et nous promet un bain de
sang et des guerres à profusion.
Pour que la vie redevienne une valeur cardinale de l’essentialité de l’homme, nous devons nous ancrer dans l’amour
du résurrecteur, le ressusciteur de la pulsion de vie et nous
éloigner de toutes ces faussetés que nous assènent les enfants du diable au
nom au nom de la soi-disant modernité,
car la vie est une trajectoire, un projet dont nous ne mesurons pas le sens ni
même l’étendue, mais que nous devons accepter en cadeau.
Evariste
Zéphyrin
29/3/13
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