On croyait avoir tout vu. Après avoir refusé la publication de leur patrimoine, puis obtenu que celui-ci soit uniquement consultable en préfecture par leurs seuls administrés, les parlementaires ont inventé un nouveau délit : toute personne divulguant les informations ainsi recueillies risquerait un an de prison et 45 000 euros d’amende. Pas vraiment une paille. Et une forme d’inversion du fardeau du soupçon. Mardi, poursuivant dans cette logique, le gouvernement a accepté d’apposer un verrou de plus : les noms de ceux qui feraient la démarche de vérifier les dires de leurs élus en préfecture seront à l’avenir dûment consignés dans un registre. L’UMP réclamant même - en vain - adresse et date de consultation, voire transmission des informations au député visé ! Une curieuse traçabilité des curieux quand on dit vouloir protéger les «lanceurs d’alerte citoyens».
LIBERTÉ, ÉGALITÉ ... euh... c'était quoi la suite, déjà?
Richard Pulvar
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