Quel rude dimanche ce fut pour celui-là, car après avoir descendu les Champs Elysées sous les huées, il dut subir de sa tribune et en feignant le ravissement, d'entendre un coeur de l'Armée Française interpréter une chanson on ne peut plus de circonstance et comme un funeste présage, "Paris en colère", et dont il serait naïf de croire qu'elle fut choisie par hasard, puis, devant se rendre auprès de blessés de guerre, il dut faire promptement demi-tour, les huées reprenant de plus belles...
Quant à sa prestation télévisée, elle fit elle aussi un flop, ses proches argumentant alors que c'est parce que le temps se prêtait davantage à faire un barbecue, qu'à se trouver devant sa télévision. On se rassure comme on peut...
Des Alarmes inquiétantes font état du très profond mécontentement des cadres de l'Armée, dont le budget se réduit comme une peau de chagrin, alors même qu'on ne cesse de l'envoyer en opération, et qui d'autre part ont de profondes attaches avec les milieux catholiques opposés au mariage pour tous. Plusieurs fils de gradés se sont d'ailleurs fait arrêter à l'occasion des manifestations...
Ainsi, aux dires de certains, les hauts responsables militaires ont prévu que l'actuelle président tombera, et ne voulant surtout pas se laisser dépasser par le mouvement, ils envisageraient une attitude à prendre... Or, il est clair que celle-ci ne peut-être qu'anticiper le mécontentement pour pouvoir l'encadrer, voire même de provoquer un mouvement et le suivre au plus près, ainsi que cela vient de se passer en Egypte.
Car, il est bien évident qu'en cas de graves troubles, les hauts responsables militaires d'un pays possédant l'arme atomique, ne pourraient pas rester simplement là en spectateurs, pour savoir quel aventurier habile à la manoeuvre des foules, s'en viendrait s'emparer des commandes de la nation, et exiger dès lors dans son délire démagogique, d'avoir le doigt sur la gâchette nucléaire. On comprend bien que les choses ne peuvent pas se passer comme cela, et heureusement...
Si donc des troubles devaient éclater, la "grande muette" ne le resterait pas longtemps, et ce chant fut certainement un avertissement pour signifier clairement afin que nul dans les chancelleries ne se fasse d'illusion, de quel coté elle ne manquerait pas de se ranger...
Souvenons-nous des régiments ralliés à la révolution, et qui ont permis la prise de la Bastille...
Paris se mettra-t-il en colère...?
Paris, le 16 juillet 3013
Richard Pulvar
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