En faisant du rangement ce week-end, j'ai retrouvé la photo qui m'avait poussé à écrire, avec le journaliste Audifac Ignace, le livre sur le racisme en Italie, en stand by pour l'instant.
Cette photo a été prise dans un commissariat de Parme en août 2008. Cette femme, une prostituée nigériane, vient d'être tabassée dans les locaux mêmes de la police. Ses tortionnaires la jettent ensuite, à moitié nue, dans une cellule, où elle restera ainsi, évanouie, par terre, pendant des heures. L'un d'eux prend alors cette photo pour la garder en souvenir de leurs exploits. Tout ça m'avait choqué et il m'avait semblé important de parler de ces choses, dans l'espoir de contribuer, avec tant d'autres, à les faire reculer un tant soit peu. Hélas, le racisme, par le geste et par le mot, est toujours aussi fort aujourd'hui dans ce pays et un peu partout dans le monde...
Serge Bilé
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