A Paris, à la sortie du métro Châtelet, une manifestation anti Assad, très peu de monde, quelques panneaux, des photos, un rétro projecteur, un écran, et des femmes portant le foulard préposées au buffet.
J'ai pu remarquer sur les photos que les enfants tués, gazés différaient du profil ethnique des "manifestants". Les enfants sont pour la plupart blancs de peau, les cheveux blonds ou roux, ceux qui étaient là à manifester avait la peau mate, les cheveux noirs, c'est une autre ethnie, leur profil physique différait du tout au tout...
Evariste Zephyrin
Les enfants gazés de la Ghouta sont ceux enlevés à Lattaquié
RépondreSupprimerLa conseillère politique et médiatique du président syrien Boussayna Chaabane a révélé que les enfants tués dans l’attaque chimique présumée du 21 aout dernier sont les mêmes qui avaient été enlevés par les miliciens des villages de Lattaquié.
« Le gouvernement syrien n’est pas responsable de l’attaque du 21 aout dernier, mais c’est l’opposition qui a enlevé des enfants et des hommes des villages de Lattaquié et les a apportés vers la Ghouta pour les entasser dans un seul endroit et les gazer », a-t-elle indiqué dans un entretien accordé à la chaine arabophone de Sky News, diffusé jeudi.
Dans la première semaine du mois d’aout, des centaines de miliciens ont pris d’assaut une douzaine de villages alaouites dans la province de Lattaquié, y ont commis des massacres et enlevé quelque 120 hommes, femmes et enfants.
Lorsque l’armée régulière a sécurisé ces villages, elle a découvert plusieurs charniers qui comptaient près d’un millier de tués.
L’éventualité que les enfants gazés de la Ghouta aient été originaires de Lattaquié avait été évoquée au lendemain de l’attaque, surtout que les images qui les avaient filmés les ont montrés dans leur majorité sans leurs parents.
Interrogée sur l’action militaire américaine contre la Syrie, Mme Chaabane a estimé qu’elle n’était nullement justifiée. « Ceux qui incitent à la guerre sont les mêmes qui veulent empêcher le dialogue entre les Syriens et la tenue de Genève 2 ou toute solution de la crise syrienne ». Elle a dit constater "un déferlement d'accusations chaque fois que les prémisses d'une solution se présentent"
Et la conseillère syrienne de conclure : « Il ne s’agit pas d'une frappe, mais d’une offense à toutes les lois internationales, à la Chartes des Nations Unies et à l’éthique qui régit les relations entre les nations ».
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=129127&frid=18&seccatid=37&cid=18&fromval=1