mardi 18 février 2014

Soral, Dieudonné, Sigaut et consorts


Il y a quelques chose qui est en train de se créer dans ce pays que personne n'avait vu venir, sauf quelques esprits éclairés ou de ceux qui "professent" l'imprévisibilité de l'histoire. 

Il émerge une pensée ou un mouvement constitué de catholiques, de musulmans, de nationalistes, du black, blanc, beur, des alliances naguère improbables, qui se font par l'intermédiaire de Soral, Dieudonné, Sigaut, Belghoul et de quelques autres.

De telles alliances, se font au détriment des visions et des pensées dominantes, contre les partis institutionnalisés, contre le système établi, vécus comme de plus en plus oppressantes... 

Il y a une révolution qui se prépare dans ce pays, un nouvel ordre qui se crée, nous en aurons les prémices avec les élections municipales de la désaffection de la population pour la démocratie représentative...


"Alain Soral, « l’ennemi principal » de Manuel Valls, en conférence à Nantes

18/02/2014 – 08H00 Nantes (breizh-info.com) – Alain Soral, l’homme que Patrick Cohen n’invitera jamais à France Inter, l’inspirateur présumé de Dieudonné, faisait étape à Nantes samedi dernier pour animer une journée de réflexion et de rencontre. Thèmes choisis : «  Rumeurs et mensonges : l’image du catholicisme et de l’Islam détruite par les républicains » avec l’historienne Marion Sigaut et Aïssa Alaksa et « Comprendre l’antiracisme » avec Alain Soral et Matthias Cardet. Récit d’une journée avec le leader d’Egalité & Réconciliation, classé « ennemi principal » par Manuel Valls.
Malgré une absence totale de publicité – E&R joue manifestement dans la discrétion –  la journée s’est déroulée à guichets fermés : les organisateurs affirment avoir dû refuser 200 personnes. Le public ? Jeune, populaire et…« black, blanc, beur ». Très loin, donc, des stéréotypes habituels diffusés par le mainstream médiatique. Nombreux étaient d’ailleurs ceux qui venaient  pour la première fois, sans doute attirés par le battage fait récemment autour de Dieudonné par le ministre de l’Intérieur.
Qu’avaient à dire les intervenants ? Marion Sigaut, catholique militante, formée par la Jeunesse Etudiante Chrétienne, longtemps proche du CCFD – Comité Catholique contre la Faim dans le Monde -, spécialiste du 18° siècle, a choisi d’aborder l’affaire du chevalier de La Barre pour illustrer comment se monte et se transmet une « désinformation malveillante pour nuire à l’église catholique ».
M. Sigaut rappelle qu’à la suite de la détérioration du monument, érigé à Abbeville en souvenir de ce personnage, Laurent Joffrin dans le Nouvel Observateur, la Libre Pensée et d’autres publications commirent alors des articles vengeurs. Pour eux il ne fait aucun doute que le chevalier de La Barre, défendu par Voltaire, a été victime de la haine de l’Eglise catholique. Il a subi de multiples tortures avant d’avoir la langue arrachée, le poignet coupé etc.
Pour la conférencière, ces dires  - dont l’origine remonte à un article de Voltaire dans le Dictionnaire Philosophique – sont contraires à la vérité historique. « En réalité, expose-t-elle, Voltaire, tenu au courant  dès le début de cette affaire, n’est intervenu la première fois  qu’à la mi-juillet 1766, alors que le chevalier avait été exécuté le 1° juillet. Ce dernier n’a pas été victime directement de l’Eglise mais de juges royaux civils d’origine janséniste, anti-cléricaux. Au contraire, dans une homélie, dont ses adversaires ne citent qu’un passage tronqué, Mgr de la Motte avait réclamé la grâce du pécheur au nom de la miséricorde de la religion catholique ». Mais surtout, rappelle Marion Sigaut, « le chevalier de La Barre n’a jamais eu la langue arrachée, le poignet tranché etc. Pourtant, cela est devenu la « vérité officielle » telle qu’elle est diffusée sur le site pédagogique à l’usage des élèves de première. »
Traitant de l’islam, Aissa Alaksa commencera par rappeler que « le Coran enseigne de juger sur les les actes et n’appelle pas à la violence ». Regrettant qu’il y ait trop peu de pratiquants parmi  les 10% de français musulmans, il demande de bien distinguer « entre les actes des  voyous de confession musulmanequi sont répréhensibles et doivent être sanctionnés » et la communauté musulmane « qui n’en est pas responsable ».
Entreprenant de répondre aux arguments anti musulmans de Christine Tasin, de Riposte Laïque, il citera plusieurs sourates du Coran. Il  appelle « ses frères musulmans » ayant choisi d’envoyer leurs enfants à l’école « de leur apprendre à respecter les enseignants, de se lever quand ils rentrent en classe ». Mais, ajoute-t-il, « cela ne doit pas les empêcher de militer et de soutenir ceux qui demandent le respect de leur foi comme Farida Belghoul ». Dénonçant « la destruction du Califat par l’Occident franc-maçon », il tend la main aux catholiques, « qui ont des valeurs communes avec l’Islam, pour permettre le vivre ensemble ».
L’après-midi, Alain Soral, ancien militant communiste passé par le Front national, et Matthias Cardet, d’origine camerounaise, auteur de  » L’effroyable imposture du RAP « ,  vont analyser en duo l’antiracisme institutionnel « comme outil de division des classes populaires, au service du monde de l’argent, pour les empêcher de se défendre contre leur véritable adversaire, l’oligarchie financière mondialiste ».
Soral  commence par rappeler l’origine de cette innovation qui est due, selon lui, à François. Mitterrand. En 1983,  lors du virage de la rigueur « celui-ci décide alors de remplacer le combat pour l’égalité sociale par celui de la lutte contre le racismeC’est la création de SOS Racisme et le soutien au Front National pour opposer les français d’origine à ceux issus de l’immigration ». Depuis, estime le leader d’E&R, « tous les adversaires de cette démarche sont diabolisés et ostracisés en les accusant d’être racistes, fascistes, nazis,  sceau de l’infamie, qui permet de les exclure du débat démocratique et citoyen. Pour ce faire, dit-il, « le PS, à l’origine de la manœuvre, a reçu l’appui du Parti Communiste épuré,  du NPA de Besancenot, du CRIF, etc. Pour compléter ce déracinement des classes populaires, ils utilisent le divertissement ».
C’est ainsi que, selon Matthias Cardet, « le RAP  reprend tout le catéchisme de SOS Racisme sur la repentance, le discours victimaire, … ». Il en est de même, selon lui, « des humoristes du système comme Nicolas Bedos ou Stéphane Guillon (…) Le but final est de faire du peuple  des consommateurs abrutis, immoraux ».
Alain Soral ajoute qu’une nouvelle étape, « ouvertement sataniste », est en cours, avec l’instauration de l’idéologie du genre. « Pour briser toute résistance, il s’attaque aux enfants dès leur plus jeune âge ».
Cependant, estime-t-il, cela est en train d’échouer : « l’ennemi va tellement loin qu’il crée l’union sacréeLes mobilisations massives, depuis l’automne 2012, montrent qu’il n’y a pas de fatalité. Des élites apparaissent dans les quartiers, libérées de cette mainmise. Chacun, sans renier sa spécificité, voit qu’il a tout à perdre dans cette opposition factice des religions ou des origines. »
Après avoir incité  à « fermer sa télévision », avoir rappelé « qu’il ne dépendait de personne et ne demandait rien, expliqué qu’en créant des SEL et en faisant de la formation professionnelle il préparait l’avenir », Alain Soral conclura  que « personnellement il se revendiquait comme patriote français jusqu’à la mort »."


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