Des affrontements ont éclaté, ce mardi 28 octobre, dans la capitale Ouagadougou en marge d’une manifestation monstre contre le projet de modification constitutionnelle initié par le président Blaise Compaoré au Burkina Faso au pouvoir depuis 1987 après l´assassinat de Thomas Sankara.
Cette manifestation organisée par l’opposition et la société civile, marquait le début d’une campagne de désobéissance civile et de boycott lancée en réaction de l’annonce du gouvernement de la tenue d’un référendum en vue d´une modification constitutionnelle qui permettra au président Blaise Compaoré de briguer un cinquième mandat sans partage en 2015.
Je vois d´ici Alassane Ouattara, Guillaume Soro et Franklin Nyamsi transpirant à grosses gouttes, la peur au ventre, priant tous les démons des enfers afin que leur mentor qui se cramponne au pouvoir ne tombe pas. Mais s´il part qu´allons-nous devenir ? Ouattara qui après avoir servir au Bukina Faso comme fonctionnaire du FMI, est arrivé au pouvoir en Cote d´Ivoire par un coup d´état qui avait le soutien militaire et logistique de Blaise Compaoré et Nicolas Sarkozy. Alassane Ouattara lui doit donc tout. Comprenez son inquiétude.
Blaise Compaoré pilier de la FrancAfrique en Afrique de l´ouest, est né le 3 février 1951 à Ziniaré, ville au nord de Ouagadougou, est à la tête du Burkina Faso depuis 1987. Il est le fondateur de l'Organisation pour la Démocratie populaire/Mouvement du travail (ODP/MT) qui fusionne avec douze autres partis politiques pour donner le 5 février 1996 le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), actuel parti au pouvoir. Il a été impliqué dans le meurtre de Thomas Sankara, son prédécesseur, survenu lors du coup d'État de 1987. Il a été élu président de la République en 1991 suite à scrutin contesté et boycotté par l'opposition ; il a été réélu en 1998, en 2005 et en 2010.
Ce qui se passe au Burkina Faso en ce moment n´est rien d´autre que la guerre d´influence que se livrent américains et français dans cette partie de l´Afrique pour le contrôle des matières premières.
Patrick Mballa
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