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samedi 9 janvier 2016
LE DRAME QUI SE PREPARE S’ANNONCE SI TERRIBLE, QUE CHACUN FEINT DE NE PAS LE VOIR VENIR…
Bien sûr, compte tenu de la manipulation dont ceux-ci ne peuvent manquer de faire l’objet, tant par les médias aux ordres que par des groupes de pression, il conviendrait tout d’abord que la nature exacte et l’ampleur des terribles événements qui viennent de frapper l’Allemagne, soit précisées et confirmées. Car au gré de leurs rapporteurs, il est question pour certains de centaines de viols, et pour d’autres, d’une centaine d’agressions sexuelles et d’un viol, ce qui compte tenu de ce différent quantitatif, ne relève pas de la même explication.
Il conviendrait également d’enquêter avec soin sur les circonstances exactes de leur déclenchement et à cette période précise, tant il est évident si cet faits étaient avérés, qu’un tel drame encore jamais vu dans un pays en temps de paix, et quelles que soient les apparences et les préjugés concernant leurs auteurs, ne peut pas avoir été strictement spontané, et on se souvient à ce sujet que les campagnes de viols qui eurent lieu en Bosnie, ne l’étaient pas…
Si donc tels qu’ils nous sont présentés dans leur horreur, les événements d’Allemagne se trouvaient confirmés, et même s’il est clair quant à la responsabilité des états, que ces événements ne peuvent être de toutes les façons que le résultat de décennies d’une mauvaise politique pratiquée par de nombreux responsables, tant dans les pays d’origine des migrants que dans les pays d’accueil, la présentation médiatique brutale qui en aura été faite sans la moindre précaution, est bien celle qui marquera définitivement les esprits…
Or, selon cette présentation médiatique des choses et sa récupération par les groupes extrémistes qui n’en attendaient pas tant, l’Europe se trouverait assiégée par des hordes sauvages de sous-hommes à la bestialité débridée et perverse, autrement dit, d’individus d’une nocivité génétique insoutenable. Dès lors, tous les apprentis sorciers qui depuis des années n’ont cessé de jouer avec le feu avec ces questions de migrants et de citoyens issus de l’immigration, afin d’obtenir la faveur des urnes, vont bien vite comprendre qu’ils ne possèdent plus aucun moyen de contrôler leur “créature”. Car nous pénétrons là dans le domaine des “profondeurs insondables” de l’âme humaine, desquelles s’alimentent depuis toujours, les fureurs les plus irraisonnées et les plus criminelles…
Car, dès lors que la première goutte de sang aura coulé, ce qui, compte tenu du niveau de tension qui frappe les sociétés européennes, risque de se produire d’un instant à l’autre, rien, absolument rien, aucun discours d’apaisement, aucune disposition d’urgence, ne sera de nature à calmer ni à maîtriser la fureur vengeresse et qui servira d’exutoire à bien d’autres griefs, de ceux qui comme d’illustres d’autrefois, auront la volonté farouche et légitime selon eux, d’abreuver leurs sillons du sang de ceux qui :
“… viennent jusque dans leurs bras, égorger leur fils et leurs compagnes…”
Les maîtres esclavagistes qui avaient organisé leurs plantations en faisant en sorte qu’il ne se trouva de famille constituée chez les esclaves, que par une mère entourée de ses enfants, disposition qui sera reprise par le code noir et qui va durablement marquer la société antillaise jusqu’à aujourd’hui, avaient exclu les hommes de cette solidarité, en leur enlevant de la sorte toute responsabilité de mari ou de père, ce dont la société antillaise porte encore les séquelles…
Car, ils avaient bien compris que les hommes pouvaient sous la contrainte, se résigner à subir les pires sévices et les pires humiliations sous un travail accablant, mais qu’il était un cas limite à cette soumission, celui ou on s’en prendrait à leur fils et leur compagne car dans ce cas extrême, tous les hommes du monde se rebellent et se battent. Pour avoir la paix sur la plantation, il convenait que les hommes n’aient ni fils, ni compagne…
Oui, nous sommes avec cette affaire d’Allemagne dans le cas extrême où, bien au-delà de toutes les nuisances habituellement attribuées aux migrants et qui constituaient déjà l’objet d’un terrible contentieux, s’ils deviennent convaincus que ceux venus d’ailleurs en veulent à leur compagnes et osent les malmener chez eux et sous leurs yeux, et tout cela aggravé par le fait que “l’animalité” se libère volontiers concernant les questions qui touchent à la sexualité, les hommes vont se battre, et furieusement…!
Il ne faut pas se fier au calme apparent qui règne après cet événement, car il n’est du qu’à la stupeur qui ne peut manquer d’avoir frappé tous ceux qui ne pouvaient envisager cet inenvisageable, et qui préférant encore ne pas y croire, attendent une vérification des faits et de leur ampleur. Et, si la réponse violente n’est pas immédiate, cette histoire ne manquera pas cependant d’avoir sur la façon d’envisager les choses des Allemands et des autres Européens, des conséquences dévastatrices en rendant nécessaire pour les un, légitime pour les autres, le terrible affrontement que le cœur et la raison avaient permis d’éviter jusqu’ici…
Dans cette Europe où, ce qui demeure malgré tous le très haut niveau de vie de ses citoyens, ne parvient pas à faire oublier à ceux-ci à quel point, par l’intermédiaire de ceux qui les dirigent, les puissants les malmènent, les spolient, et les humilient, les gouvernements et particulièrement en France, ont su avec un total cynisme parfaitement bien utiliser le racisme, tel que celui-ci ne manque pas de diviser le peuple, comme arme suprême devant leur éviter toute révolution, laquelle ne peut bien sûr être le fait que du peuple uni.
De là le calme tout à fait exceptionnel et très surprenant pour tous les observateurs, qui règne dans ce pays malgré l’incapacité totale de ses dirigeants de soulager quelque peu ses citoyens, des difficultés considérables qui les étreignent depuis si longtemps…
Cependant, si cet entretien de toutes les divisions par le racisme institutionnel, permet d’éviter une révolution, il constitue dans la situation difficile du moment, qui est un véritable ferment de l’intolérance, la voie logique qui conduit à une guerre civile dans laquelle les raisons sociales seront bien vite supplantées par une raison raciale et confessionnelle, autrement dit, tout ce qu’il peut y avoir de pire frappant une nation.
Il est clair qu'une révolution ne se fera pas sans ceux des quartiers, mais qu'une guerre civile peut très bien se faire contre eux...
Plus que jamais, un nouveau leader et un nouveau discours sont nécessaires, pour nous éviter le pire, et pour nous sortir de cette situation en retrouvant la route du progrès. Viendront-il ...?
Croisons les doigts…
Paris, le 9 janvier 2016
Richard Pulvar
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