Ces couillons d'Américains, dans leur incommensurable orgueil et leur insondable stupidité, n'ont pas encore réalisé que ce communiqué impolitique qui est perçu comme une provocation, va enfoncer un clou supplémentaire dans le cerceuil des relations haïtiano-américaines déjà difficiles, et que cette opération malheureuse aura un effet boomerang dévastateur sur eux du point de vue politique. Ce seront en finale eux les véritables dindons de la macabre farce à laquelle ils viennent de participer.
Guy Philippe fait désormais partie d'une mystique et il restera, quoi qu'il arrive, toujours une épine dans leur pied, même s'ils le libèrent. Ils ne réalisent pas que ce sont eux les vrais perdants dans cette affaire où il n'y avait pas de quoi fouetter un chat.
Ils ont allumé avec leurs laquais indigènes, misérables larves que sont ces derniers, un beau feu qui va brûler longtemps. Si les Romains commandés par Ponce Pilate n'avaient pas crucifié le Christ, aujourd'hui il n'y aurait pas de christianisme. Ce qu'ils viennent de faire contrevient formellement à l'esprit et à la lettre du premier discours de leur Président-élu M. Donald J. Trump, qui le soir même de son élection a promis de "drainer le marais de Washington" et qui a solennellement offert l'amitié et la coopération des Etats-Unis à tous les nations de la Terre. Quand on a des amis, ce n'est pas ainsi qu'on les traite.
A moins que les Administrations Obama et Privert sur le départ veulent sciemment créer le maximum de difficultés à leurs successeurs respectifs Donald J. Trump et Jovenel Moïse.
Ne pouvant plus boire de la soupe, ces deux régimes qui ont partie liée préfèrent cracher dans la soupe. My American friends, please, do use your judgement! Mais je suis clair: les responsables haïtiens qui ont tout organisé sont les premiers à blâmer. Les Américains ne viennent qu'en seconde position.
Les Américains se soucient du Traité de 1904/1905 comme d'une guigne et lui donnent la même valeur que du papier de toilette.
Les Américains ont signé plus de mille traités avec les Indiens, ils n'en ont quasiment respecté aucun.
Alors, il ne faut pas trop en vouloir à nos amis américains; ils ont de très mauvaises habitudes en la matière, surtout avec des "Niggers speaking French" selon le mot immortel à propos de nous de leur Secrétaire d'Etat William Jennings Bryan en 1915; il est très difficile de se défaire des mauvaises habitudes et des vieux réflexes qui y sont associés. Sòt ki bay, enbesil ki pa pran.
Ce sont les Africains qui vendaient leurs frères africains prisonniers de guerre sur la côte de Guinée aux marchands blancs négriers. Le vieux réflexe est là, trois siècles plus tard.
Les bateaux négriers ont deux ailes maintenant et ils voguent dans les airs.
Nèg trayi nèg depi lan Ginen...
Dr. Georges Michel
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