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jeudi 31 août 2017
Occident Afrique
Sachons le, l'occident n'a pas intérêt à ce que l'Afrique se développe. La prospérité et la domination permanente de l'occident passe donc par l'appauvrissement perpétuel de l'Afrique. - Patrick Mba'lla
FRANC CFA ( Première partie ) AU CARREFOUR OU SE TELESCOPENT LES MYTHES ET LES REALITES…
“…L’émotion est nègre et la raison est hellène…”
Tel était le mot de Senghor qui lui a valu d’être copieusement vilipendé par les siens. Cependant, il est facile de remarquer à quel point l’actuel débat engagé autour de la question du franc CFA, lui donne raison. Car celui-ci rassemble deux records. Tout d’abord celui du nombre de gens qui au travers des réseaux sociaux, prennent activement part au débat, tant en Europe qu’en Afrique, mais également celui du nombre de gens qui manquent totalement de la rigueur intellectuelle nécessaire à une critique fondée, et qui demeurent souvent ignorants ne serait-ce que dans ses grandes lignes, de la réalité de ce dont ils débattent aussi âprement.
Il s’est ainsi développé un débat tristement parasite dans le vrai débat, autour de toute une “mythologie” quant au système CFA, où la passion débridée de beaucoup l’emporte manifestement sur toute raison, lorsqu’ils en font dans une vision simplificatrice qui se moque d’envisager l’enchainement des faits historiques, un instrument d’oppression mis au service d’une volonté maléfique. Ceci, alors qu’il s’agit d’un système issu de la période coloniale de sorte qu’il se trouvait bien sûr, dans une cohérence technique avec l’entreprise d’exploitation, mais qui tel qu’en lui-même ne répond qu’à une nécessité monétaire et ne devient partant de là un instrument d’exploitation ou non, que par destination. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle s’étant vu confiée une autre fonction, il a pu survivre à cette époque…
La difficulté de ce débat réside donc dans le fait qu’il s’est finalement établi sur quatre domaines distincts qui conduisent dès lors, à avoir des points de vue différents difficilement conciliables sur la question. Il y a tout d’abord l’aspect purement technique dans ses principes économétriques, d’un système économique et monétaire. Vient ensuite logiquement, l’aspect politique et géopolitique de sa mise en œuvre dans lequel il faut alors bien distinguer, ce qui relève des mécanismes propres du système, et ce qui relève de l’utilisation qu’on en fait et surtout, de la façon dont on le fait, tant il est vrai qu’un même couteau peut se révéler très utile pour faire la cuisine, et détestable quant on s’en sert comme instrument d’agression.
Ceci pour dire dès le départ que ce n’est pas parce que les acteurs de la mise en œuvre du système ne parviennent pas à l’exploiter correctement que celui-ci est forcément mauvais.
Ces deux aspects, technique et politique, demeurent cependant dans le domaine de la raison et de la rationalité. Mais, il y a dans cette affaire un aspect “idéologique”, dont la raison est forcément de faible poids par rapport aux douleurs, aux humiliations, et aux frustrations qui l’animent, parce qu’il relève du contentieux historique qui oppose ses anciennes colonies à la puissance tutélaire du système et selon lequel le rejet de celui-ci quel que par ailleurs il serait, s’impose dès lors qu’il met en exercice l’ancienne puissance coloniale dont la prétention tutélaire fut justement la cause d’un âpre combat menée contre elle.
Malheureusement, cette question fondamentale de la “souveraineté” et de la “dignité”, parfaitement légitime, mais dont certains pensent à tort qu’elle peut faire l’économie d’un débat technique afin de la marche à suivre, pour un “refus” par principe alors qu’il est clair que celui-ci ne suffira pas à offrir la solution, s’est trouvée totalement polluée par des exaltés vindicatifs qui s’entretiennent dans leur mythologie. Dans celle-ci, les falsifications, surtout les plus grotesques, à force d’être répétées et entretenues par ceux qui ont besoin de voir légitimer leurs rancœurs, ont pris pour beaucoup le caractère de “vérités révélées”, ce qui les rend sourds à tout appel qui est fait à leur simple intelligence dans ce débat…
Comprenons donc dès cet instant que face aux tenants du système tel qu’il est, il existe deux catégories qui ne sont absolument pas superposables, d’opposants, ceux qui prônent la destruction pure et simple du système, mais qui n’exercent absolument aucune responsabilité dans la conduite des choses, même s’ils rassemblent un large public, et ceux qui eux exercent cette responsabilité, certains dirigeants qui comprennent qu’il s’agit là d’un “lieu de pouvoir”, à la conquête duquel il leur faut absolument parvenir…
Ceci étant, pour bien en saisir les tenants et les aboutissants et nous établir dans une saine compréhension des choses, il nous faut tout d’abord reprendre toute cette histoire depuis ses origines lointaines…
C’est en 1856, le Sénégal étant à cette date la seule colonie française de l’Afrique subsaharienne, que Napoléon III va créer la Banque du Sénégal pour pouvoir financer la colonisation, et particulièrement, pour que tous ceux qui avaient reçu d’importantes sommes en dédommagement, suite à l’abolition de l’esclavage proclamée quelques années plus tôt et parmi lesquels se trouvaient curieusement beaucoup de mulâtres et même des noirs, puissent exercer d’autres activités sur place. Car les échanges dans cette région d’Afrique se faisaient jusqu’alors, soit par le simple troc, ou à l’aide de cauris, de bandes d’étoffe, ou de plaques de différents métaux, voire avec de l’or pour les transactions les plus importantes. Cette banque reçut donc le privilège d’émission de monnaie, pour cette région…
La colonisation s’étant étendue et institutionnalisée par le partage de l’Afrique entre puissances coloniales européennes avec les accords de Berlin en 1885, l’administration de ces territoires conduira à la création de l’ensemble dit “Afrique Occidentale Française” (AOF), en 1895, ce qui allait entrainer en 1901, la transformation de cette Banque du Sénégal en une Banque de l’Afrique Occidentale (BAO), qui héritera du privilège d’émission pour un franc qui sera alors celui de la BAO, dont celle-ci assurera la convertibilité avec le franc de France.
Cependant, la mise en valeur progressive d’autres territoires entrainera la création d’un autre ensemble dit “Afrique Equatoriale Française” en 1910, auquel le privilège d’émission de la BAO sera étendu, et les choses en resteront ainsi jusqu’à la veille de la deuxième guerre mondiale, avec un seul institut d’émission pour toute l’Afrique subsaharienne française, à coté des autres instituts d’émission d’Indochine, du Pacifique, et des Antilles…
C’est alors que suite à la défaite militaire française devant les divisions allemandes en 1940, et l’appel à la résistance lancé par le général de Gaulle, sous l’influence très active du gouverneur guyanais du Tchad, Félix Eboué, c’est toute l’AEF qui avec lui, va se rallier au général de Gaulle et à ce qui va devenir par le fait, la “France libre”. Ceci, alors que l’ancien gouverneur général de l’AOF Pierre Boisson, nommé par le maréchal Pétain en 1940, haut commissaire de “l’Afrique française”, restera fidèle au gouvernement de Vichy, et fera même donner le canon contre les navires britanniques et de la France libre qui tenteront avec le général de Gaulle, de débarquer à Dakar.
Face à cette sécession, le gouvernement de Vichy décidera de supprimer le privilège d’émission de la BAO en direction de l’AEF qui se retrouvera alors dans une situation impossible, puisque sans banque centrale pour assurer l’administration monétaire de la région. Ceci va conduire le général de Gaulle à créer en 1941 la “Caisse centrale de la France libre”, chargée de l’émission monétaire en AEF, qui reprendra pour cela des billets de la BAO frappés d’une croix de Lorraine.
Cependant, le ralliement de Pierre Boisson au général Giraud, partisan de la reprise des combats, au pouvoir de fait en Afrique du nord, et soutenu par les Américains y ayant débarqué, puis le ralliement de Giraud au général de Gaulle, vont faire que les deux instituts d’émission des deux régions vont se retrouver sous le contrôle de la France libre en devenant alors la banque AOF-Togo, et la banque AEF-Cameroun, sans pouvoir pour autant fusionner.
Ceci, parce que privés de la garantie de la Banque de France pour leur émission de monnaie, et compte tenu des contingences de cette période difficile, les deux instituts ont du se débrouiller comme ils l’ont pu pour parvenir à constituer un panier de devises pour cette garantie, mais n’y étant pas parvenus avec la même efficacité ils n’offraient donc pas la même garantie. Ceci, d’autant que la BAO aurait pu éventuellement garantir son émission avec une partie de l’or de la Banque de France qui avait été mis en sécurité à Kayes au Mali. Il était clair que les monnaies émises par l’un et par l’autre étaient appelées à diverger.
Il est évident qu’à la fin des hostilités, toute cette pagaille monétaire induite par le conflit imposait une refonte totale du système monétaire, pas seulement pour les colonies française et leur métropole, mais pour tout le monde, compte tenu de la dimension planétaire qu’avait pris cette guerre, d’où l’ouverture d’une vaste conférence à Brettons Woods en 1945, après des travaux préparatoires déjà engagés durant la guerre elle-même, pour une refonte totale du système monétaire international qui allait impliquer logiquement, des réformes dans les différents systèmes nationaux…
C’est ici qu’intervient le premier point important de cette affaire, à savoir l’origine et les raisons de la création du franc CFA…?
Pour beaucoup de gens bien-sûr mal documentés, mais qui se satisfont volontiers d’une explication qui leur offre une occasion d’exprimer une rancœur qu’ils pensent légitime, ce système aurait été crée selon une initiative du général de Gaulle, dans le but de soumettre les colonies à un rançonnement, dont les plus audacieux vont même jusqu’à prétendre qu’il aurait été calqué sur un système des relations économiques et financières entre la France occupée et l’Allemagne nazie…
C’est un économiste africain pourtant renommé, mais au sujet duquel on est en droit de s’interroger quant à sa véritable compétence, qui s’est employé à entretenir cette histoire totalement incohérente avec une malhonnêteté intellectuelle sans borne, mais en ayant pourtant bien atteint son objectif, celui de faire traiter le système CFA par tous ceux qui n’ont jamais ouvert un livre de leur vie, de “système nazi”…
En réalité, comparer ce qui est tout un système économique et monétaire comme le franc CFA, avec ce qui n’était que les obligations économiques et financières de la France vaincue face à l’Allemagne victorieuse, précisées par l’article 28 de l’accord d’armistice n’a tout simplement aucun sens, puisqu’il n’y a absolument pas eu durant toute la durée de la guerre, d’intervention directe des Allemands dans la gestion de l’institut d’émission français c’est-à-dire la Banque de France, alors que ce genre d’intervention est précisément le point le plus important du système CFA…
En réalité l’accord d’armistice prévoyait entre autre, “l’indemnité d’occupation”, les frais des troupes d’occupation stationnées en France étant à la charge du gouvernement français, ce qui constituait la contrainte la plus lourde, et “l’accord de compensation” avec l’Allemagne aux termes duquel la valeur des exportations françaises vers l’Allemagne était créditée sur un compte en Allemagne, ce qui normalement aurait permis en retour de financer les importations françaises en provenance d’Allemagne. Mais il y en eu très peu en retour, les Allemands ne fournissant presque rien, de sorte qu’il y eut une énorme perte pour la France…
C’est de cet exemple que cet économiste à l’esprit embrumé se sert pour établir une identité avec le système CFA, pour faire dire de lui qu’il s’agit d’un système nazi, mais on cherche vainement à comprendre en quoi ces deux choses sont-elles comparables… !
En nous éloignant de ces outrances propagandistes et sournoisement racistes, ce qu’il faut bien comprendre dans cette affaire c’est que la création du franc CFA en 1945, était non seulement une nécessité objective, puisqu’il fallait bien que les colonies aient une monnaie et que celles de la période de la guerre ne pouvaient plus avoir cours, mais surtout une obligation pour satisfaire aux accords extrêmement contraignants de Brettons Woods…
Tout le baratin des gens qui veulent en faire une manigance du général de Gaulle pour asservir les colonies provient du fait qu’ils ne comprennent pas que la création de ce système s’inscrit logiquement dans ces accords, et c’est d’ailleurs le même jour que la France va faire logiquement sa déclaration de parité, tant pour le Franc français (FF), que pour le franc CFA (XOF et XAF), qui il faut le noter, valait alors 1,7 FF, et en vaudra 2 après la dévaluation du FF en 1948, valeur qu’il conservera alors par rapport aux francs de l’époque, jusqu’en 1994.
Ceci pour dire que critiquer dans son principe même, la création du franc CFA en 1945 à l’heure où les nations africaines de cette zone étaient encore des colonies françaises, est une attitude parfaitement stupide puisqu’il fallait bien qu’il y eut une monnaie qu’elles n’avaient pas lieu, et de toutes les façons pas les moyens, d’émettre elles-mêmes, en tant que colonies. Seules donc peuvent faire l’objet de critiques à ce sujet et à cet instant, une à une, les différentes dispositions statutaires qui furent alors retenues et surtout, la politique économique et financière conduite au sein de l’organisation.
Cependant, il faut remarquer que concernant les dispositions statutaires, il n’y a strictement aucune “invention” qui établirait une spécificité maléfique de la zone CFA, puisqu’il s’agit là de dispositions qui relèvent de techniques bancaires tout ce qu’il y a de plus habituelles, et qui se retrouvent partout ailleurs, même si l’articulation de l’ensemble peut bien-sûr faire l’objet de critiques. Quant à la politique monétaire, telle qu’elle fut fixée au départ, et particulièrement, la question de la “fixité de la parité”, qui impose aux banques centrales d’avoir d’importantes réserves de change afin de pouvoir racheter éventuellement leur propre monnaie, pour en maintenir le cours et en garantir la convertibilité, elle se trouve à la base même des accords de Brettons Woods.
Ainsi, le franc CFA justifié dans sa fondation, a-t-il parfaitement accompli son rôle de monnaie des “Colonies Françaises d’Afrique”, puisque telle était son appellation au départ, en assurant à ces colonies une exceptionnelle stabilité monétaire inconnue ailleurs en Afrique.
Toute la question qui se pose maintenant est de savoir pourquoi ce franc de colonies, s’est-il maintenu à l’heure des indépendances, ce qui a priori semble totalement incohérent…? Et ceci, en faisant la part des choses entre le mythe et la réalité quant à ce que fut l’attitude de la puissance coloniale dont certains prétendent qu’elle aurait usé des plus affreux chantages allant jusqu’à l’assassinat de dirigeants récalcitrants, pour les contraindre de maintenir leur nation dans la zone CFA, compte tenu que c’est par ce système qu’elle parviendrait à tirer des nations africaines exploitées, l’essentiel de ce qui lui permet de vivre.
Ne riez pas, beaucoup d’Africains se nourrissant d’une propagande qui leur procure une justification de leur état de déshérence qui n’engage en rien leur responsabilité, ne s’offrent pas de constater que le Pib de la France est sept fois supérieur au Pib des 14 nations de la zone CFA réunies, et même supérieur à celui des 54 nations africaines réunies. Dès lors, en ne faisant pas la différence entre le prix d’une tonne de cacao avec celui d’une tonne d’Airbus, ils ne prennent pas conscience du non sens total qui consiste à dire qu’une nation a pu par le simple vol de nations africaines, obtenir sept fois plus que tout ce qu’elle aurait pu leur voler en ne leur laissant pas même un seul centime…
Que la France tire profit du système CFA, c’est indéniable, mais prétendre que c’est de là qu’elle tire l’essentiel de sa richesse est totalement stupide, et le fait de gens qui ne font pas le moindre effort de documentation…
Il faut donc rappeler qu’en réalité, aucune nation n’a jamais été empêchée et n’est à ce jour empêchée, de quitter la zone CFA. C’est ainsi que la Guinée à quitté la zone CFA à son indépendance en 1958, que le Mali l’a quitté en 1962, puis y est revenu après une expérience catastrophique en 1984, que la Mauritanie l’a quitté en 1973, tout comme Madagascar dont on sait ce que sera son odyssée monétaire, même si ce pays qui il est vrai, se trouve détaché des autres, n’a pas demandé sa réintégration. Il faut noter qu’inversement, deux pays qui ne furent pas des colonies françaises, la Guinée Bissau et la Guinée équatoriale, ont quant à elles, rejoint la zone CFA.
Prétendre que l’entreprise de déstabilisation dont à été victime en Guinée Conakry le président Sékou Touré qui, en pleine guerre froide, avait fait le choix d’une alliance avec Moscou contre tout l’occident, était du à son refus de demeurer dans la zone CFA, c’est avoir une vision bien simpliste de cette époque compliquée. Ceci, tout comme prétendre que l’assassinat du premier président du Togo, Sylvanus Olympio, serait du à une manigance de la France parce qu’il avait émis l’idée de sortir de la zone CFA, et non pas à la rage de son opposant, le redoutable Gnassingbé Eyadéma, dont il est pourtant reconnu que c’est bien lui qui l’a abattu avec ses soldats tous bien togolais, relève de la même falsification…
Quant à savoir alors pourquoi la plupart des nations sont demeurées dans le système CFA malgré leur indépendance, il faut bien comprendre qu’il en est pour ce système comme pour toute autre chose, celui-ci possède fatalement les inconvénients de ses avantages, et cette façon qui consiste à faire la critique de ses inconvénients, sans jamais citer ses avantages pour le présenter comme étant une nuisance fondamentale, ne permet pas de comprendre ce qui fut alors le choix de la majorité des chefs d’état…
C’est ce que nous verrons dans une deuxième partie où nous rentrerons dans le détail des mécanismes du franc CFA, pour comprendre ce que pourrait et devrait être l’évolution favorable de ce système, et ce qu’entrainerait sa suppression pure et simple…
Paris, le 31 août 2017
Richard Pulvar
mardi 29 août 2017
Bruno Roger-Petit est le nouveau porte-parole de l'Elysée
Avec la dégringolade de Macron dans les sondages, celui-ci réorganise son staff communicant, Sibeth Ndiaye n'aura plus la mainmise sur la presse, une presse qui la déteste tenacement, pour des raisons que je vous laisse deviner.
Avec l'arrivée d'un des leurs, ce dans tous les sens du terme, la situation devrait s'adoucir, les rapports s'améliorer entre les membres de la tribu.
Cela aura-t-il un réel impact sur la côte de popularité de Macron ? - Certainement pas !
Cette nouvelle communication permettra-t'elle de faire le travail de pédagogie qui consiste d'expliquer aux gens d'appauvrir les pauvres et d'enrichir les riches est bonne chose pour le pays ?
J'en doute, les gens ne sont pas totalement idiots.
Macron est mort, c'est le passé et on doit résolument se tourner vers l'avenir et chercher celui qui incarnera dans le futur une espérance pour ce pays.
Evariste Zephyrin
lundi 28 août 2017
MACRON PLOUF...!
IL SERA PARFAITEMENT AU POINT POUR LES JEUX DE TOKYO AU PLONGEOIR A 10m. C'EST UN DE NOS PLUS SERIEUX ESPOIRS DE REVERS DE MEDAILLE...
Il fallait bien se douter que toute cette manigance allait finir par se dégonfler, mais ce qui est surprenant, c'est la rapidité avec laquelle cela s'est fait...
Etant entendu que contrairement à la conviction qui se trouve à la base de l'idéologie maladive et bornée qui s'est emparée des sphères du pouvoir depuis quelques années déjà, jamais on ne fera un pays riche, avec des pauvres, il est clair que le désastre économique qui découle de cette obsession à nier la réalité évidente pour lui substituer une théorie fumeuse, continuera à s'aggraver...
Dès lors, sauf par une guerre criminelle mais lointaine, comme l'ont fait les autres, on ne voit pas par quel artifice il pourrait se rétablir dans l'opinion...
Le problème c'est que le méchant désigné du moment, c'est-à-dire le coréen, n'est pas du genre à se laisser intimider, pour que l'on puisse montrer son pays bombardé au journal de 20h avec des commentaires enflammés, et cette option ne semble pas jouable...
Il ne lui restera plus que la vierge de Lourdes pour espérer un miracle, afin de pouvoir tenir encore durant les 56 petit mois qui lui restent, mais il peut se rassurer en considérant que son prédécesseur a régulièrement baissé dans les sondages durant cinq longues années grâce à la fameuse poudre de perlimpinpin des instituts de sondages, qui faisait au fur et à mesure reculer le fond...
Richard Pulvar
dimanche 27 août 2017
#LiberezKemiSeba
"L'incarcération de Kemi Seba semble une erreur stratégique. Comment ne pas imaginer qu'elle embrase bientôt les foules ? L'intimidation des masses qui le suivent et l'aiment sera difficile. Elles ne seront pas réduites au silence, la contestation ne pourra être contenue.
Cette incarcération sera/est vécue comme une agression de plus de la part de puissants déterminés à préserver leurs intérêts au prix de la souveraineté de peuples entiers.
[...]
L'agitation autour du franc cfa ne cesse de croître, et elle parle d'autre chose que de monnaie. Ceux qui la portent ne sont pas tous des économistes au fait des plus sûres méthodes pour faire en sorte que cette monnaie soit abandonnée sans grands dommages. Ce qui s'exprime là, c'est le ras-le-bol de la jeunesse d'Afrique subsaharienne (francophone ici), qui réclame que lui soient restitués ses droits les plus élémentaires. Cette jeunesse dit qu'elle n'attendra plus, qu'elle veut vivre libre maintenant, avoir elle aussi la chance de bâtir son monde, de réaliser ses rêves.
Le franc cfa symbolise le carcan qui l'oppresse. Il est la marque d'une relation viciée entre la France et ses anciennes colonies, et consacre l'impossibilité de fraterniser. En effet, on ne fraternise pas avec les habitants d'un espace perçu comme une "zone d'influence".
Ce qu'on leur dit, en particulier quand ils sont jeunes, c'est qu'ils sont venus au monde non pas pour vivre eux aussi, mais pour servir le rayonnement des autres. Qui accepterait cela ?
L'heure sonne d'écrire une page nouvelle de cette histoire, de faire en sorte que certains ne soient pas d'éternels sujets dans le pire des cas, d'éternels petits frères dans le meilleur. C'est l'égalité qui est demandée. Elle ne peut pas se résumer à un principe dont l'application, toujours à géométrie variable, laisse tant de gens sur le carreau.
#LiberezKemiSeba "
(Léonora Miano, FB, 26 août 2017).
PEUGEOT-IRAN KHODRO UNE RELATION QUI AURA SURVECU A L’EMBARGO AMERICAIN, ET A “L’INCONSEQUENCE” DES DIRIGEANTS FRANÇAIS…
Depuis la levée partielle de l’embargo américain, l’Iran dont les écoles forment des spécialistes de très haut niveau, et qui par cela attire des investisseurs du monde entier, affiche un taux de croissance insolent à près de deux chiffres selon certains, et à plus selon d’autres, et ce pays table sur un taux de croissance minimal de 8% sur au moins les trois années à venir.
Bien-sûr tout le monde s’y précipite, y compris des Américains, et c’est ainsi que le pétrolier français Total, première compagnie occidentale du secteur à être revenue en Iran, parce qu’elle n’a en réalité jamais totalement coupé les ponts avec ce pays, vient-il de décrocher un contrat faramineux l’engageant sur au moins vingt ans, pour exploiter là-bas le plus grand gisement de gaz naturel au monde…
Mais l’histoire la plus spectaculaire, c’est celle du constructeur français Peugeot, dont ses espérances sur le marché chinois n’ont pas atteint le niveau escompté, et qui aurait du afficher un recul de 10% de son chiffre d’affaire, mais qui affiche pourtant une croissance positive grâce à son grand succès sur le marché iranien sur lequel il est revenu…
On se souvient de la mésaventure qui avait frappé ce constructeur, par le fait que son actionnaire américain pourtant très minoritaire, Général Motors, dont on peut soupçonner que “l’entrisme” dans le capital de cette société avait été justement “piloté” pour cela, exigeait, au nom de l’embargo décrété par son pays à l’encontre de l’Iran, que cessent les activités de cette société qui est pourtant de droit français, avec ce pays…
Le coup avait été extrêmement dur pour le constructeur, parce qu’il se soldait par la perte de ce qui constituait jusqu’alors tout simplement son principal marché, avec 450 000 véhicules par an, dommage qui sera indirectement à l’origine de la fermeture de l’Usine Citroën d’Aulnay, et du rachat partiel de la société Peugeot dès lors en grande difficulté, par le constructeur chinois Dougfeng auquel elle se trouve désormais associée…
Il est remarquable qu’à cette époque, les dirigeants français n’ont pas levé le plus petit doigt pour tenter de s’opposer à cette décision arbitraire des Américains, en leur laissant ainsi porter un coup terrible à l’industrie française.
Ce sont ces mêmes dirigeants, dont nous pouvons alors légitimement nous demander de quelle nation ils défendaient les intérêts, puisqu’il ne s’agissait visiblement pas des nôtres, qui, dans les négociations menées avec l’AIEA en vue de la levée des sanctions contre l’Iran, vont tenter en se montrant plus royaliste que le roi, de s’opposer jusqu’au bout à celle-ci.
Le plus incroyable dans cette affaire, c’est que les Iraniens dont il faut se souvenir que ce sont les inventeurs du jeu d’échec, auront su parfaitement s’adapter à la rupture du contrat avec la société Peugeot, car ils sont parvenus à maintenir leur production en faisant réaliser les pièces que Peugeot ne livrait plus, par des fabricants chinois spécialistes de la contrefaçon, et bien que ces pièces étaient bien-sûr de moins bonne qualité, la production s’est maintenue.
C’est ainsi que durant les quatre années de cet embargo, les Iraniens ont fabriqué et commercialisé, plus de 1 400 000 “Peugeot Pars”, selon l’appellation que portent les modèles Peugeot fabriqués là-bas, totalement hors licence, c’est-à-dire sans reverser le moindre centime à la société titulaire, et il est facile d’imaginer le manque à gagner considérable que cela aura constitué pour celle-ci, à cause de l’impéritie de dirigeants politiques…
Encore plus fort, à partir du vieux modèle Peugeot 405, qui aura fêté ses 30 ans d’existence et qui, très favorablement relooké en ayant repris l’avant de la 406 comme on peut le voir sur la photo en illustration, continu d’être fabriqué en Iran, les Iraniens ont développé sur la même base un nouveau modèle, la Samand, qu’ils sont parvenus à exporter en Afrique, particulièrement en Egypte et en Algérie, en Russie, et en Amérique du sud, au Brésil, et jusqu’au Venezuela où, comble de l’audace, ils ont créé sur place une unité pour la fabriquer.
Aujourd’hui heureusement pour Peugeot, tout est rentré dans l’ordre et la société vient de sceller avec son partenaire iranien, une alliance à 50-50, dans une unité devant produire ses nouveaux modèles, et qui vise rien de moins que de reconquérir les 40% du marché iranien qu’elle détenait auparavant, et Citroën qui n’en n’est pas à son tout début en Iran, parce que cette société y faisait fabriquer la Dyane dans les années 70 pour le marché du Proche-Orient, fait également son retour en Iran…
Voici alors que dans la foulée, c’est Renault qui se lance lui aussi avec de nouveau projets sur ce marché iranien en pleine croissance qui semble être un eldorado pour les constructeurs français et que curieusement, il n’a jamais abandonné malgré les sanctions, ce qui soulève encore plus d’interrogations quant à son abandon par Peugeot. Il y fabrique déjà la Logan et la Sandero de se filiale Dacia, et voici qu’il va y fabriquer le 4x4 Duster…
Si donc grâce à leur ténacité, les choses s’arrangent en Iran pour les industriels français, et particulièrement, les constructeurs d’automobiles qui auront été historiquement les partenaires grâce auxquels l’Iran à pu se doter d’une puissante industrie dans ce secteur, nous continuerons de nous interroger pour savoir pour la défense de quels sombres intérêts, qui manifestement sont autres que ceux de la nation, des dirigeant de ce pays, non seulement ne les ont pas soutenus, mais on tenté de faire barrage à leur action, parce qu’une telle attitude de la part de dirigeants cela porte un nom, qui est terrifiant… !
Richard Pulvar
mercredi 23 août 2017
Allah le dieu vengeur
Contrairement aux MENSONGES répandus par les mahométans prosélytes, le Coran n’enseigne pas un dieu d’amour, mais un dieu impitoyable, cruel, méchant, ignorant, versatile, tyrannique et totalitaire. Sa haine de la contradiction le rend terriblement jaloux et hostile contre tous ceux qui doutent de bonne foi de son existence. Comme le dialogue éclairé risquerait de démasquer sa véritable nature, Il appelle ses fidèles à une guerre perpétuelle contre les incroyants, source de malheurs et de méchanceté pour le reste de l’humanité.
À l’inverse du Dieu de la bible (qui n’est pourtant pas jojo non plus en sacrifiant son fils ou en détruisant le monde avant Noé), Allah juge peu sur les bonnes œuvres d’un homme mais sur son degré d’obéissance et de soumission à Son nom. Le terme “Islam”, qui signifie “résignation” en arabe, souligne toute l’importance qu’Il accorde à la soumission du monde. Et comme tout tyran, Allah n’est aimable qu’à partir du moment où l’on ne vient pas douter de son pouvoir, ni remettre en cause son autorité. Loin d’être un Père Céleste pardonnant volontiers l’ingratitude de ses enfants, Allah plonge dans les supplices infernaux tout opposant sincère à Sa politique d’expansion guerrière, lui le Maître de la Vengeance. Loin de désirer ardemment le salut de toutes ses petites créatures, Il prédestine dès le commencement une partie d’entre elles à périr dans le feu de l’enfer, sans que ce choix divin ne soit motivé par nulle raison objective.
Loin d’épouser la voie de la paix et de l’entente fraternelle, Allah attise le feu de la discorde et de la haine parmi les hommes, lui qui mène Ses troupes sous l’étendard sanglant de la djihad. La cruauté d’Allah, les innombrables sévices infligés aux incroyants dépassent l’entendement. Les flammes de l’enfer sont peu de chose comparées aux tortures dont Allah connaît le secret, car : « Allah est puissant en tourments » (s.2, v.160) Ou encore : « Allah est encore plus fort et violent pour punir » (s.4, v.86) Divers raffinements existent dans les tortures d’Allah. Allah promet par exemple une « boisson d’eau bouillante » en châtiment aux incroyants (s.6, v. 69). Mais le sadisme le plus monstrueux est réservé à ceux qui oseraient douter de son existence, comme nous l’enseigne ce passage particulièrement abject (s.4, v.59) : « Ceux qui ne croient pas à nos signes, nous les brûlerons dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donnerons d’autres peaux pour qu’ils puissent sentir le supplice ».
Plus généralement, et bien que cette critique s’adresse également au christianisme et aux autres religions, il existe un déséquilibre flagrant entre l’aspect limité dans le temps d’un péché et le caractère illimité dans le temps du supplice infernal. Or comment pourrait-on qualifier de bon un dieu qui infligerait une peine infiniment supérieure à la faute ?
Z. Maadhi
dimanche 20 août 2017
Marcus Garvey Day
La photo des officiels du Marcus Garvey Day à Cotonou le 17 août dernier.
mardi 15 août 2017
SELON CERTAINES SOURCES JAPONAISES, LE NAVIRE D'ESPIONNAGE ELECTRONIQUE "DUPUY DE LÔME", SE TROUVERAIT AU LARGE DE LA COREE...
Si cette information devait se vérifier, la question serait de savoir selon la décision de qui, sous les ordres de qui, et surtout, au bénéfice de quelle nation opère-t-il en cet endroit, puisque la France n'y est pas engagée et n'y défend aucun intérêt...?
Il s'agit d'un engin bourré d'antennes et d'électronique, équipé par la société Thalès qui est le n°1 mondial de la spécialité, au point d'équiper même l'armée américaine. Capable de détecter même le mouvement d'une simple mobylette à des dizaines de kilomètres, il peut rendre compte de tout mouvement de troupe et de la mise en place de tout dispositif militaire, de sa nature, et de son importance, qu'il soit offensif ou défensif...
C'est pour cela qu'il fut envoyé en mer noire au pire de la crise ukrainienne, ce qui pouvait se comprendre puisque la France faisait alors partie du groupe des nations qui oeuvraient afin de trouver un règlement à cette crise, et ce, même si son accompagnement par une frégate de lutte anti-sous marine, et d'un bâtiment destiné au transport de commandos, pouvait laisser planer quelques doutes quant à la neutralité de sa mission d'alors...
Mais en Corée...?
Que fait-il là...?
Richard Pulvar
samedi 12 août 2017
LONDON DAY 7 : Nouvelles prises de pouvoir au sein de l'athlétisme
La 7 e journée s’est déroulée dans un stade où le public a répondu présent d’autant que la pluie a fait place au soleil. Les changements dans la hiérarchie mondiale se fait avec des surprises des plus inattendues lors de ces mondiaux ; cette nouvelle tendance s’affirme tous les jours.
Les qualifications ont donné des verdicts sévères. Au 800 m femmes la jeune américaine Wilson s’est qualifiée facilement pour les demi finale et elles rejoint la Sud Africaine Semenya et des Africaines et deux britanniques ; à noter la présence de la Cubaine Almanza un peu dominée en vitesse terminale mais cela fait du temps que Cuba n a pas présenté une remplaçante de Quirot.
Les 1 500 m hommes a donné ses élus pour la finale le match Kenya/Ethiopie sera arbitrée par les Etats Unis ; le Français Mekissi passe à la trappe pris au jeu d’une course d’attente trop tactique et surtout trop lente.
Le 5000 m c'est a peu prés la même configuration le Kenya aura fort à faire avec les trois américaines.
Dans les concours chez les hommes au Javelot tous les prétendants se sont qualifiés pour la finale. L'homme fort du moment l’allemand Vetter a lancé l’engin à 91. 20 m. Yego du Kenya ; Trinitéen Walcott et l’Indien Singh sont avertis.
En hauteur chez les femmes elles se sont arrêtées à 1.92 m avec toutes les prétendantes dont une jeune américaine de 19 ans Cunningham.
En vitesse au 200 m femmes, Skippers, Talou et Miller ont montré leur force pour la finale sans affoler les chronos.
Les finales elles ont affichées des grands bouleversements à l’exception du triple saut ou Taylor(17.58m) à la suite a su repousser les assauts de Claye (17.63 m) et portugais Evora (17.19) dans un très beau concours.
Les américaines ont imiter les sauteurs dans un doublé au haies basses sur 400 m. Carter au couloir 9 s impose (53.07) devant Muhamad (53.50) et la Jamaicaine Tracey (53.70).
Le 200 m hommes en absence de Bolt qui ne se représentais pas a produit un verdict inédit, voire improbable de faible valeur chronométrique par rapport aux anciens championnats dans une course indécise qui se départage a 2 centième. Le Turque Gulyev (20.09) vole la vedette au sud-africain Niekerk (20.11) attendu en or devant le Jeune Trinitéen Richards (20.11) ; Makwala (20.66) du Botswana fini 6 e loin de ses chronos habituels et de sa demi-finale courue la veille.
Harry Méphon
Les approches plus ensoleillées du Stade |
Les supporters jamaïcains toujours bon public |
Ato Boldon qui donne ses pronostics il avait joué son poulain Richards |
Tous les jours le stade est complet rare pour des mondiaux ce qui atteste la popularité de l'athlétisme en Grande Bretagne |
Les médias occupent une place importante voire de plus en plus envahissante dans ce spectacle |
Les espaces réservés aux télévisions |
Des mesures fines sont réalisées pour le contrôle des planches en dépit d'un stade homologué |
Les vérifications avant la finale du triple saut . Les appareils photos sont déjà placés |
Dans le rayon technologie la voiture téléguidée que j'ai vu pour la premiere fois aux Jeux de Barcelone en 1992 |
La ola, ici on chante plus que la ola, plus fréquente dans les pays latins. |
Trinidad et Tobago |
Les supporters affichent leurs couleurs ici, Jamaica |
là, le Coq guaulois |
David Hemery, le Champion Olympique britannique sur 400 m haies à Mexico |
Je ne comprends pas cette position cambrée de l'américaine |
Position de départ ancienne |
Conciliabules après le faux départ |
La performance énorme de l'américaine Carter au couloir 9 |
Le Francais a eu de grosses difficultés |
L'Indien Singh lanceur de Javelot |
La fougue du jeune Cubain (18 ans) il a raté un grand nombre d'essais il mélange puissance et vitesse un élément sur de l'école de saut Cubaine en pleine mutation |
Pedroso, qui harrangue son sauteur |
Taylor impérial dans la lutte |
A chaque titre on tire un feu d'artifice, ce qui donne de l'attrait au spectacle |
Il ne sait pas qu'il va vers l'or |
Wayde van Niekerk |
A chaque grand événement on se retrouve lors de nos passions communes |
La piste de 2012 est en vente |