Un temps bien britannique à Londres, cette soirée la pluie s’est invitée non pas sans conséquences sur les performances. Le stade était toujours aussi comble les interminables queues avec des parapluies et imperméables.
Les choses ont été bien difficiles pour les qualifications (75.50m ) du marteau masculin. Un plateau glissant donc des appuis instables ont rendu les choses bien difficiles, les engins n’arrivaient pas à sortir de la cage. Les rouleaux éponges ont été passé sans arrêt durant toute l‘épreuve.
La foule a été en émoi lors des séries du 5 000 m où le chouchou du public Mo Farah a fait son apparition dans la première série dans un temps, sans chaleur, propice aux efforts de longue distance. Tout en contrôle les favoris du Kenya et d’Ethiopie ont pris leurs marques pour la finale qui risque de nous apporter de belles empoignades.
Les qualifications du saut en longueur ont été très difficile et la majorité des athlètes ont fait leurs 3 essais pour franchir les 6.70 m demandés (personne ne les a réalisés).
Les séries du 3000 m steeple femmes elles aussi ont été animées par les kényanes arbitrées par une américaine et aussi une jamaïcaine ; elles se donneront rendez vous en finale.
Les demi-finales du 200 m hommes a montré la suite d’une affaire qui fait un désordre à Londres : la disqualification pour raison médicale de Makwala du Botswana de la finale du 400 m et des séries du 200 m.
La polémique enfle alors que la veille le Sud Africain Nierkerk a remporté sans coup férir le 400 m ; sous la pression Makwala a couru sa série – seul – en 20.20 se qualifiant en demi-finale quelque temps après. Du plus il se qualifie en 20.14 au couloir 1.
Les demi-finales ont rendu un verdict qui confirme le recul de la Jamaïque, aucun ne sera en finale qui a vu Niekerk quelque peu fatigué se qualifié au temps à noter aussi la non qualification de Lemaitre en manque d’accélération suite à une préparation perturbée par des blessures.
Le titre sera très ouvert cette année tant les hommes se tiennent dans un mouchoir de poche avec un avantage au sud africain et Makwala mais ils ont beaucoup couru. De telles actions inédites de sont pas sans donner à l'IAAF des airs brouillons dans la gestion de l'athlétisme mondial. Apres l'affaire Gatlin, on aurait pu s en passer pour l'mage du sport qui provoque des mécontentements.
Les finales du soir ont confirmé cet aspect de la fraîcheur physique en plus de la fraîche température ; les capacités de récupération doivent être dans la tête de tous les protagonistes des finales de 400 m et du 400 m haies.
Au 400 m plat, chez les femmes, la Bahamienne Miller échoue (4e en 50.49) dans une course qui lui était promise à 380 m de l’arrivée-; mais elle coince, c'est la grande battue. La fin de course ravageuse partie de très loin de la novice américaine Francis (49.92) déclasse Naser (50.06) et surtout relègue Félix (50.08) au bronze. Le doublé qu’a tenté Miller sera difficile ; on ne mesure pas assez la difficulté de l’exploit de Pérec à Atlanta. Le 400 m féminin peine à trouver un leader comme Pérec ce qui atteste de la classe de la Guadeloupéenne qui ne voit arriver rien de nouveau quelque soit les horizons la discipline est sinistrée en France.
Surprise de taille au 400 m haies hommes, on a vécu la même surprise du vainqueur comme Bosse la veille au 800 m. Le norvégien Warholm triomphe (48.35) dans une course âprement disputée, le Turc Copello (48.49) prend l’argent et pousse l’américain Clément au bronze (48.52).
Au poids, la chinoise Cong (19.94 m)s’impose face la hongroise Marton (19.49m)et l américaine Carter(19.14m).
Harry Méphon
10/08/17
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